Las preguntas que nos hacemos sobre una sociedad sin dinero.
Para empezar, no siempre es fácil hacerse una idea de una sociedad sin dinero. De hecho, es difícil cuestionar este sistema, tanto es así que el dinero ha estado presente en nuestras sociedades desde hace mucho tiempo.
Sin embargo, este cambio es clave para una evolución de nuestra civilización, y necesario ante los desafíos actuales del planeta.
Aunque no será un mundo perfecto y habrá que decidir juntos muchos ajustes. Por otro lado, regula los grandes problemas actuales, al tiempo que abre nuevos horizontes sobre bases más sólidas.
Finalmente, aquí encontrará respuestas a las preguntas más comunes sobre una sociedad sin dinero.
Cabe señalar igualmente que el Gran Proyecto es abierto y participativo. De hecho, algunas respuestas deberán decidirse en conjunto. Ciertamente, el Gran Proyecto propone un sistema donde los potenciales humanos pueden expresarse libremente. En consecuencia, no se puede imponer a cambio un marco estricto y formal.
Finalmente, si su pregunta no encuentra respuesta en estas líneas, escríbanos.
En tant que finalité, nous émettons beaucoup de réserves sur les monnaies libres, comme la June.
À l’état embryonnaire, comme aujourd’hui, les monnaies libres ne posent pas vraiment de problèmes. Mais si elles venaient à se généraliser, elles développeraient très certainement la plupart des dérives que nous connaissons.
Par exemple, la guerre commerciale. Le maraîcher qui se fait payer en June trouve ça super jusqu’au jour où il y en aura un second, puis une troisième dans la même commune. On se divise le marché, on doit battre les autres, faire des prix plus compétitifs, ce qui passe souvent par de la moins bonne qualité. etc. Répandu, on revient dans les mêmes travers, schémas de séparation, d’opposition, de renforcement de l’individualisme.
On sera toujours plus gagnant d’accumuler cette monnaie que d’en être démuni. Les commerces en monnaie libre invitent toujours à pousser à la consommation plutôt qu’à la ralentir. Les entreprises auront toujours des frais (locaux, énergies, fournisseurs etc…) et devront toujours faire face à une pression financière, à l’obligation de faire des bénéfices et trouver les moyens de faire consommer les clients en permanence. Pourquoi arrêteraient-elles de faire de l’obsolescence programmée comme aujourd’hui ? De nous envahir de publicités ? Pourquoi cela serait meilleur pour notre écosystème ?
Selon le mode d’emploi des monnaies libres, même sans entrer dans la toile de confiance n’importe qui peut ouvrir un portefeuille, donc si les entreprises des milliardaires passaient aux monnaies libres, il y aurait une pyramide de richesses similaires à aujourd’hui.
La monnaie libre se réévaluent à la baisse de 4,88% tous les 6 mois, ce qui en fait la première monnaie qui incitera à être consommée d’elle-même. Si cela est bon pour l’économie ça ne l’est probablement pas pour l’environnement.
La création de monnaies libres ne fait pas de dettes, mais que faire de celles en cours (300 000 milliards de dollars) ?
Aussi, la création de la monnaie ne se fait pas par la dette mais par le nombre d’adhérents, suivant un dividende universel. Comment faire en cas de nécessité d’une grosse somme ? (achat d’un bien immobilier, une voiture, de soins coûteux ). A priori 2 options : ou bien on ne pourra pas, ou bien les membres qui auraient suffisamment accumulé de monnaies libres les prêteront. Bien que personne ne peut l’affirmer ou l’infirmer, il nous paraît peu probable qu’ils le fassent sans conditions ni taux d’intérêt.
En cas de pénuries, les prix flambent puisque les prix ne sont pas fixés. Seuls ceux qui en ont suffisamment accumulés, ou les premiers arrivés sur les marchés pourront y avoir accès. Le partage paraît ici peu probable.
Concernant le comportement humain il se modifie inconsciemment vers l’individualisme, la perte des valeurs éthiques et morales quand nous sommes au contact avec l’argent (que nous en ayons peu, suffisamment, ou beaucoup) ou que nous y pensons, études scientifiques à l’appui https://youtu.be/iH-M1sHlwz4.
En revanche, beaucoup de partisans des monnaies libres voient en elles une étape de transition pour le monde non marchand. Nous pensons que tout ce que l’on peut vendre en monnaie libre aujourd’hui pourrait aussi se donner et être partagé afin de préparer cette nouvelle société. Il revient à chacun de sentir le chemin qui lui paraît le plus opportun.
Enfin, les monnaies libres ou autres systèmes monétaires comme le troc, les SEL etc. sont basés sur la notion d’échange (je te donne mais j’attends un retour en contrepartie). Or le système d’échange est exactement le responsable des dérives actuelles du système et favorise l’individualisme. Pour résoudre ces problématiques, nous devons nous libérer de l’échange et nourrir l’opposée : le partage et la gratuité.
La littérature manque cruellement de documentation, études et estimations sur les bénéfices d’un monde non marchand vis-à-vis d’un monde marchand sur notre écosystème et problèmes écologiques.
Cependant nous pouvons prendre en considération certains aspects généraux et imaginer les gains titanesques que cela représente et qui devraient, selon nous, faire l’objet d’études.
Fin de l’obsolescence programmée :
Il y a plus d’une dizaine de techniques d’obsolescence programmée. Quelles seraient la durée de nos biens dans la perspective inverse : le plus durable possible ? Quels seraient les économies qui en découleraient sur l’extraction de métaux, la pollution, les déchets, la déforestation, l’énergie liée à la logistique, les transports etc.
Fin des secteurs d’activités liés à la finance :
Gain des ressources liés à tous les secteurs liés à la société marchande : métiers du marketing, banques, finances, gestion de la fraude fiscale etc. Cela comprend, toutes les fournitures, chauffage de locaux, énergies liées aux transactions, etc.
C’est aussi la fin des crypto-monnaies qui sont particulièrement énergivores. Le bitcoin par exemple, consomme autant que la suède et à un impact environnemental équivalent au secteur de la viande. (Source)
Fin de la guerre commerciale :
Même si elle ne fait aujourd’hui le sujet d’aucune étude, l’impact de la guerre commerciale sur l’environnement est probablement très sous-estimé ou ignoré. Pourtant, les stratégies pour battre des concurrents vont toutes à l’encontre de notre environnement. Les flux entre l’extraction, l’assemblage et les transports des marchandises se font essentiellement suivant les prix les plus compétitifs des matières premières et de la main d’œuvre bon marché. Cette logique se détache de toute considération d’une gestion locale des ressources (matières premières et main d’œuvre). C’est ainsi qu’un Iphone fait 20 fois le tour de la terre avant d’arriver au client (The Magnificent, Maddening, Mysterious World of Transportation du journaliste Edward Humes).
Par ailleurs, la surenchère de la guerre commerciale pour avoir le prix le plus compétitif fait appel à des ressources de moins en moins bonne qualité, plus compétitives mais moins durables.
Quels seraient les gains pour l’environnement si les flux liés aux marchandises rentraient dans la seule logique locale et que leur qualité ne soit plus revue à la baisse stimulée par la guerre commerciale ?
Fin de la publicité
Le budget pour la publicité était d’environ 800 milliards de dollars en 2022 et représente entre 1200 à 2200 publicités par jour et par personne (Selon Arnaud Pêtre, chercheur en neuromarketing.). Il est évident qu’une forte stimulation de la consommation est provoquée par un tel financement.
Quels seraient les gains pour l’environnement (épuisement des ressources, pollution, déchets, déforestation, énergies) sans cette stimulation intensive et permanente. Mieux encore, de quel ordre seraient-ils si on mettait autant d’énergie pour des messages encourageant la modération, rappelant aussi que l’objet apporte au mieux qu’un bonheur éphémère ?
Aujourd’hui le terme décroissance devient de plus en plus commun. En effet, la performance d’un système marchand repose sur la croissance, les ventes et le profit. Ce système, couplé à la mondialisation, créé immanquablement l’épuisement des ressources. Or, on se rend compte que la croissance infinie dans un monde fini n’est pas possible.
Ce leurre, qui est la base du modèle de société actuel, montre ses limites. Du coup, les dirigeants expliquent qu’il va falloir penser au pire. Ce qui veut dire diminuer son niveau de vie. Ce qui est plutôt amer pour tout le monde.
Le modèle non marchand du Grand Projet, n’est pas basé sur la croissance ou les bénéfices pour vivre. De plus, il peut allier durabilité, connaissance, modernité et stabilité, tout en préservant le confort.
Enfin, dans la société de demain, nous changerons nos modes de vie pour nous adapter au nouveau contexte. Ce qui est complètement différent de devoir décroître. Ainsi, avec un mode de vie sobre, cohérent et harmonieux, il n’y a pas de sentiment de frustration, mais plutôt de raison.
Pour commencer, le retour du troc est souvent évoqué. Pourtant, il s’agit d’un système d’échange suivant une valorisation arbitraire des biens et des prestations. D’ailleurs, c’est l’embryon même du système monétaire. De ce fait, il s’agit d’un système d’organisation laborieux si notre moyen d’échange n’est pas disponible immédiatement. Se fera alors ressentir le besoin de remettre un intermédiaire : l’argent.
Il existe une organisation qui est, à de nombreux niveaux, plus simple, efficace et fluide, le tout sans dérives monétaires. En effet, en suivant les 4 principes du Grand Projet du MOCICA, les avantages sont pour tous.
D’abord, chacun exercera sa vocation et chacun pourra bénéficier des autres talents lorsqu’il en aura besoin.
De plus, un système d’organisation basé sur la mise à disposition de soi, et non plus sur l’argent, sera hautement bénéfique. De ce fait, il améliorera considérablement nos rapports les uns aux autres.
Enfin, s’accrocher aux quantités d’échanges identiques (subjectives et arbitraires) paraît peut-être plus « juste » sur le plan de l’ego. Pourtant, c’est aussi la source d’une organisation laborieuse et de nombreuses pertes inutiles.
D’autre part, le retour du troc ne résout pas les nombreux problèmes auxquels il faut faire face (inégalités sociales, dégradation de l’environnement, etc.).
La fin de l’argent est le début d’une autre gestion dans laquelle nous tenons une comptabilité :
- Des ressources disponibles (renouvelables/non renouvelables)
- De notre impact environnemental
- Des besoins (fondamentaux/secondaires)
- De l’activité : quelles sont nos compétences ? Répartition de l’activité ?
- De la productivité, des stocks et de leur répartition
Sans argent ne veut pas dire sans gestion. Il n’y a que la notion d’argent qui est retirée de l’équation. La gestion reste la même lorsqu’il s’agit de déterminer par exemple les flux alimentaires.
La logistique des flux des ressources ne suivra plus la logique marchande. La réorganisation sera de fait plus locale, simple et écologique. En effet, certains pays n’auront plus recours à la délocalisation pour bénéficier d’une main d’œuvre bon marché lointaine. De la même manière, nous ne ferons plus appel à des ressources de l’autre bout du monde parce qu’elles étaient les plus compétitives du marché. La fin de la logique marchande redessine naturellement la carte des flux vers une importante relocalisation.
Celle-ci doit être prioritaire pour favoriser l’autonomie et l’écologie, tout en continuant à s’approvisionner des ressources lointaines quand celles-ci sont indispensables. Nous devrons donc redéfinir ensemble les besoins : qu’est ce qui est essentiel, secondaire ou superflu ? Si des ressources lointaines sont souhaitées ou nécessaires, les axes de transport et distribution sont déjà en place. Nos ingénieurs et entreprises de transports ne seront plus en concurrence et pourrons rassembler leurs compétences et connaissances pour optimiser encore plus les flux. Pour finir, nos logiciels de pointe pourrons redéfinir les flux les plus optimaux et réduire l’activité humaine (et donc la pénibilité) par la même occasion (2).
Le système monétaire international :
Pour comprendre s’il est nécessaire de remplacer l’actuel système monétaire international par un autre, analysons leur fonctionnement.
D’un côté, un système monétaire international est l’ensemble des règles, mécanismes et acteurs, visant à organiser et à contrôler les échanges de capitaux entre pays. Mais de l’autre, il s’agit d’un système ayant des “trous noirs”.
Les trous noirs du système monétaire international :
En effet, la surveillance bancaire et financière internationale trouve ses limites dans un certain nombre de ” trous noirs “. De ce fait, les organisations internationales et les régulateurs n’y ont pas accès. On peut classer ces trous noirs en deux catégories : les trous noirs géographiques et politiques.
Ce sont, d’une part, les Etats souverains où sévit la corruption et d’autre part, les places off-shore, terrains privilégiés de l’évasion fiscale et du blanchiment. Ou bien il n’existe pas localement d’organismes de surveillance de marché ou bancaire, ce qui est souvent le cas des paradis fiscaux. Ou bien encore, ces organismes existent, mais ne coopèrent pas ou sont inaptes à enrayer des fraudes massives. c’est par exemple le cas dans les Etats où règne la corruption.
Pour finir, il est nécessaire également de comprendre le principe du système monétaire international.
Le principe des systèmes monétaires :
Tous les systèmes monétaires que nous pouvons imaginer ont le même principe fondamental. Ils séparent les hommes de l’accès aux biens et aux services par l’argent. Cela nous paraît normal. Pourtant, les dérives actuelles sont les conséquences logiques et directes de ce principe de base. Il agira quelles que soient les modalités que nous pourrons y mettre autour (1).
Ce principe crée un moteur puissant, puisqu’il est à double levier. D’un côté, il énonce que si vous n’avez pas d’argent, vous n’avez accès à rien, et vous n’avez rien. Nos besoins fondamentaux tels que manger, s’hydrater, se loger ne sont plus accessibles. De ce principe de base naît aussi le versant opposé : plus vous avez de l’argent, plus vous avez de possibilités. Nous avons ainsi deux forces concourant à nous diriger individuellement dans une direction unique : faire de l’argent.
Les dangers du système monétaire :
De ce moteur, issu du principe originel de l’argent, ressortent deux caractéristiques fondamentalement néfastes :
- c’est un moteur prioritaire car il est la base incontournable de tout accès. De ce fait, pour de nombreuses personnes, de nombreuses circonstances, et de nombreuses raisons, il sera privilégié à des fondamentaux (écologie, bien-être, entente, qualité, santé, sécurité, etc.).
- c’est un moteur individuel. Il résonne directement avec notre individualité, puisque chacun devra trouver sa propre source monétaire. Ce moteur, redoutablement puissant, est en dehors d’une incitation solidaire et égalitaire. Enfin, l’argent disponible fonctionne par vases communicants, ou comme un gâteau que l’on se divise. Ce qui en conséquence, nous place d’emblée dans une position de concurrence.
Les conséquences du système monétaire :
Partant de là, toutes les dérives de notre société actuelle sont parfaitement logiques. Un système monétaire incitera avant tout à faire de l’argent, par tous les moyens, bons ou mauvais (réseaux mafieux, proxénétisme, braconnage, déforestation, etc.). Et aussi à diminuer la qualité de ce que l’on fait pour augmenter les marges. Ce qui revient à scier la branche sur laquelle on est assis (obsolescence programmée, ne pas breveter les traitements qui guérissent). Egalement à épuiser nos ressources pour vendre (croissance). En plus, la mendicité ou la criminalité contraindront ceux qui n’en auront pas. Certains auront des « bons filons ». Ainsi adviendront les disparités, la possibilité de domination ou encore de corruption.
Si nous souhaitons changer de système monétaire et non décider de coopérer librement, nous devrons surajouter un système qui permette (comment ?) de contrôler, surveiller, empêcher efficacement ce que la base même de notre système incite à faire. Un système monétaire est une base sociale dangereuse d’individualisme, de suspicion, de méfiance, d’inégalités, de tensions, de confrontation, de corruption, de criminalité et de toutes les dérives que nous connaissons. Et il restera toujours une base écologique d’épuisement, d’appauvrissement, de pollution et de destruction.
En résumé :
Tout peut paraître permis dans une société non marchande. Mais si tout individu est libre, la communauté dans laquelle il vit l’est aussi. Personne ne peut dominer, aucun service ou bien ne serait accordé sans l’accord de celui qui le fournit. Il devient alors logique de se mettre à un niveau similaire, si on ne veut pas avoir la communauté à dos et pouvoir bénéficier des compétences indispensables des autres. Tous les réseaux mafieux n’ont plus de raison d’exister (comment envisager le concept de proxénétisme par exemple ?), la corruption devient impossible. La croissance infinie et l’épuisement des ressources ne sont alors plus indispensables.
Aucun système monétaire ne peut être garant de dérives humaines. Au contraire, il les incite et les permet quasi toutes. Aujourd’hui, il est aussi facile de le comprendre d’un point de vue théorique, comme de le constater d’un point de vue pratique.
Que faire si un citoyen, en capacité de participer aux efforts collectifs, refuse de le faire ? C’est une question dont nous devrons débattre ensemble. Cependant, voici un angle de vue sur la question.
Nous souhaitons éviter toute mise en place d’un système coercitif. Cependant, si un citoyen décide de ne pas faire sa part, d’autres devront s’en charger, rognant ainsi un peu de leur temps libre et de leur liberté. Afin d’éviter cette situation, nous pouvons miser une partie de la solution sur les nouvelles conditions de « travail » bien plus enthousiasmantes dans un environnement non marchand. En effet, la guerre commerciale fera place aux partages des efforts et des connaissances. L’absence de pression du chiffre ou de l’angoisse d’une crise économique nous apportera un contexte plus serein avec des conditions choisies par les participants. Sans pression salariale incitant à réduire les effectifs, nous pourrions les multiplier et réduire l’effort à son minimum. La peur du licenciement économique disparaît de même en cas d’automatisation d’un secteur. Enfin les relations de travail ne sont plus basées sur la peur de la hiérarchie ni la pression de la compétition mais au contraire, favorisés par la collaboration.
Si l’ensemble de ces nouvelles conditions laissent encore une part de la population en inactivités, nous pourrions agir en se questionnant successivement sur ces points :
1. Améliorer les conditions.
Avons-nous mis en place des bonnes conditions quant à la prise de décision et d’organisation, susceptibles de créer au mieux l’engouement ? Que pouvons-nous encore améliorer ?
2. Est-ce un problème ?
Si tous les participants sont entièrement épanouis et ont accès à leurs besoins, pourquoi s’offusquer que certains ne participent pas ? Rappelons que nous avons traversé des siècles de domination marchande avec des inactifs provoqués par le système lui-même (misère, chômage etc.) sans empêcher le système d’évoluer. Les contraintes sont telles qu’elle incite à démissionner.1
3. Pour quelle(s) raison(s) ne participent-ils pas ?
Avant de se faire sa propre opinion, nous pourrions aller vers eux et comprendre l’objet de ce manque de motivation. Peut-être auraient-ils des idées pour faire évoluer notre organisation. Peut-être souhaitent-ils faire une proposition (par exemple, participer à une activité jugée pénible pour beaucoup, mais à un niveau horaire restreint).
4. Prévenir
Si cela reste problématique malgré les points précédents, nous pourrions leur signaler que beaucoup réduisent leur vie personnelle pour eux et ne le feront plus s’ils ne souhaitent pas aider à la vie sociale. Il sera bon de rappeler qu’ils ont le choix de leurs activités et que les efforts pénibles seront partagés par tous (réduisant ainsi considérablement la volonté d’être inactif).
5. Limiter l’accès
En dernier recours, les participants pourront décider de limiter l’accès (selon les modalités qui auront choisis) ou partager le fruit de leur effort qu’entre participants.
Le niveau 3 de l’ODG (zone de ressources) se charge de la gestion de l’alimentation. Il prend en charge la production, le transport et la distribution de la nourriture. Celle-ci se fera du territoire vers les villes et villages rattachés.
Ensuite, de manière commune et globale, nous pourrons mettre en place un modèle de collecte et de distribution efficace. Chaque secteur pourra ensuite s’adapter à ses spécificités.
Enfin, une coopérative nationale servira à centraliser et exporter les surplus de productions.
Tout d’abord, la compétition financière écartée, chaque secteur (alimentation, enseignement, recherche, santé, etc.) pourra assurer son rôle pour les autres.
Ensuite, nous prendrons des mesures pour permettre l’accès automatique aux biens et services élémentaires. Le raccordement des logements en eau, électricité et services, sera automatique.
Enfin, pour avoir accès à d’autres biens ou services, il suffira d’en faire la demande.
Il existe de nombreux moyens pour répondre à un besoin de bien ou service.
La phase de préparation permettra d’évaluer précisément les meilleures solutions en fonction des situations.
S’adapter, apprendre à le faire soi-même, se regrouper entre intéressés, discuter, échanger avec les citoyens compétents.
Ensuite, les formations n’étant plus payantes, il est facile de faire une reconversion, surtout pour combler le manque d’un métier.
Enfin, l’éducation peut mettre en avant les secteurs en demande pour inciter les étudiants.
Les entreprises ne disparaîtraient pas. Elles deviendraient une propriété commune. Elles seraient gérées par les ouvriers ou tout autre mode d’organisation convenu par l’assemblée à laquelle elles sont rattachés.
Concernant les heures de travail et les obligations qui en découlent, il y a de nombreuses modalités possibles que nous devons définir ensemble.
Le Grand Projet n’a pas vocation à créer « une bible » complète mais juste fournir le livre dans lequel l’humanité pourra rédiger sa propre organisation.
Une entreprise possède un réseau à qui elle peut communiquer et partager sa volonté d’un monde sans argent (ajouter un lien en signature des mails par exemple). Elle peut également communiquer cette décision à tous ses partenaires, collaborateurs et fournisseurs pour les inciter à en faire autant.
Elle peut également inciter ses partenaires à imaginer et anticiper la réorganisation de leurs entreprises sous les avantages d’une organisation non marchande. Pas besoin de secteur marketing, pas de dépôts de brevets, durabilité de ses produits, automatisation possible sans répercussion socio-économique, les concurrents qui deviennent des collaborateurs etc.
C’est un sujet que nous déterminerons ensemble. Redéfinir le rôle et la place de la communication et du marketing dans une société qui n’encouragera plus la consommation.
Ce sujet est complexe. Nous pourrions faire le choix de conserver ces systèmes pour faire par exemple la promotion de produits/services non polluant, inciter à la consommation lors de récoltes abondantes ou mettre en avant des économies non matérialisés (le bonheur, le bien être etc.). De plus, cela permettrait de diffuser massivement des informations de débats important pour l’humanité etc.
On peut voir qu’il reste un bon espoir pour ces secteurs.
Tout d’abord, nous devons réduire drastiquement l’usage de cette énergie fossile pour des raisons écologiques. Par ailleurs, la surconsommation provoquée par le monde marchand épuise les réserves de cette énergie considérée comme non renouvelable. Ce sont deux raisons de passer à un modèle de société non marchand, peu consommateur en énergie et qui de surcroît, n’a pas besoin de croissance pour perdurer.
Est-ce que les pays pétroliers pourraient faire obstruction au passage à un système non marchand ? Souvent proches de l’Équateur, ils seront les premiers à subir le réchauffement climatique et ont le plus grand des intérêts à s’investir dans cette transition, comme l’Iran (4ème plus grande réserve du monde) par exemple qui fait importer davantage de nourriture lors des années de sécheresse.
De plus, la plupart des pays pétroliers ne sont pas autonomes avec d’autres ressources comme l’alimentation et la plupart des métaux. Il est et il sera toujours de l’intérêt de chacun et de chaque nation, de tisser des liens, de l’entraide et d’avoir, ensemble, une véritable gestion des ressources planétaires.
Par accord mutuel entre les intéressés :
- Attribution au plus utile (par exemple : un logement de plain-pied pour des personnes âgées ou à mobilité réduite)
- Au plus écologique (à proximité, dans un rayon déterminé)
- Attribution à tour de rôle ou par réservation
- Diviser en parts égales entre les intéressés
- Ne l’attribuer à personne pour conserver une équité
- Par tirage au sort
- Autre
Passer à une société non marchande ne suppose pas de passer à une société sans réglementations. Elles sont utiles, non pas pour réduire nos libertés, mais pour les protéger. Elles peuvent être d’ordres sécuritaires (interdiction de nuire à l’intégrité physique ou morale d’autrui). Aussi, elles peuvent s’avérer nécessaires pour assurer le partage des ressources et l’application des modalités convenues ensemble. L’un des avantages du Grand Projet est qu’elles sont proposées et validées par les citoyens (Voir ODG).
Dans tous les cas de figure et dans tous les modèles de société possibles, il y aura des désaccords.
Dans l’ODG, ce n’est pas une minorité qui décide, ni la majorité mais la recherche d’un consentement. Chaque assemblée est libre de sa propre réglementation. Elle le fait dans les choix qui la concerne, pas dans ce qui concernerait d’autres assemblées.
Dès lors qu’une ou plusieurs autres assemblées sont concernées par un choix (qui est donc un choix commun) un débat avec recherche du consentement est la meilleur voie pour trouver une entente satisfaisant le plus grand nombre.
La carte d’identité est un sujet qui sera soumis aux choix des citoyens. Un débat peut être organisé selon des méthodes de débats objectives et impartiales que les citoyens auront validés.
L’objectif étant de mettre en évidence les différentes faces d’un sujet de manière objective pour que chacun puisse faire un choix en connaissance de cause.
En effet, différents points de vues sont à prendre en compte :
Certains vont vouloir tout simplement ne plus avoir de carte d’identité, d’autres la voudrons avec une traçabilité pour par exemple avoir une prise en charge instantanée des soins sans paperasse préalable ou examens (dossier médical intégré) etc.
Les avantages et les inconvénients doivent être débattus avant validation collective.
Enfin, une carte serait utile pour connaître l’activité (dans l’organisation), le partage et la consommation. Difficile d’avoir une gestion précise de notre organisation et des ressources sans cela.
À quoi peut ressembler une société sans argent ?
El medio ambiente en una sociedad sin dinero
Servicio de Gestión de Recursos.
El establecimiento de un servicio de gestión de recursos garantizará una gestión y distribución eficaces. De hecho, las creaciones humanas deben satisfacer las necesidades presentes sin comprometer la tierra y nuestras generaciones futuras.
El Departamento de Equilibrio Climático.
Posteriormente, también podría crearse un departamento de equilibrio climático. Por eso estudia cómo la actividad humana puede beneficiar al clima, para revertir la tendencia. Con el fin de mejorar el clima para aumentar las áreas habitables en la tierra.
Preservar un clima favorable para el mayor número, con un mínimo de desastres naturales.
En efecto, una mayor superficie habitable del planeta contribuye al amortiguador demográfico (más lugares para más humanos).
Desarrollo sostenible generalizado
Además, el sector industrial integrará el desarrollo sostenible de manera integral.
Asimismo, al compartir el conocimiento, la calidad de los bienes y servicios se desarrollará rápidamente. Sobre todo porque la deslocalización para explotar la mano de obra barata ya no existirá. Incluso, la identificación de recursos y una logística de distribución global reducirán considerablemente la emisión de gases de efecto invernadero.
Finalmente, las acciones de transición ya en marcha (plantación de árboles, permacultura, energías renovables) se desarrollarán más rápidamente.
La economía en una sociedad sin dinero
La libertad de emprender
Bienvenido a una sociedad que, finalmente, le brinda todos los medios para prosperar. No solo desde la formación en herramientas de producción, sino también de principio a fin.
Además, ya no hay miedo a la competencia ni al desempleo. Incluso, ¡no más intentos de vender y menos vender siempre más! Del mismo modo, podemos ver desde aquí el cambio de las relaciones profesionales entre los colaboradores. Igualmente, el trabajo administrativo que requiere el sistema financiero para operar se reducirá considerablemente y se centrará en la logística. En consecuencia, esto permitirá un importante ahorro de tiempo para empresas y particulares. Finalmente, sin dinero, todos hacen el trabajo de su elección por placer, lo que lleva a un resultado de mucha mejor calidad.
El fin de la estafa
Además, con el fin del dinero, no más estafas motivadas por el señuelo de la ganancia. No más miedo a ser estafado por comprar o suscribirse a esto o aquello. Incluso, no hace falta saber si estamos consiguiendo un buen trato o no al llevarnos este objeto.
Vivir en abundancia en una sociedad sin dinero
De hecho, la única pregunta a hacerse será:
“¿Realmente lo necesito?”
Si este simple razonamiento de consumo se enseña en la escuela, entonces la humanidad puede vivir agradablemente.
Además, sin competencia es posible dar un gran salto en términos de industrialización. Esto con el fin de permitirnos aumentar aún más nuestra capacidad de producción actual, al mismo tiempo que mejoramos la eficiencia de los sistemas. La consecuencia será producir más que hoy mientras se consumen los recursos de manera sostenible.
La ciencia en una sociedad sin dinero
La ciencia se convertirá en “open source”, lo que permitirá compartir y difundir el conocimiento para todos.
Una revolución científica
En primer lugar, se producirán importantes repercusiones en el ritmo de evolución de la ciencia. De hecho, Derek Price, padre fundador de la cienciometría, nos enseña que la ciencia evoluciona exponencialmente. En este sentido, la revolución digital actual es un ejemplo perfecto. Sin embargo, a pesar de muchos obstáculos, como los registros de patentes. ¿Imagínese qué impacto tendría, si mañana el conocimiento estuviera disponible para todos?
Los genios del mañana
Por lo tanto, el libre acceso a la información permitirá la revelación del potencial humano.
Lo que, en consecuencia, enriquecerá a su vez el patrimonio de nuestro saber.
La innovación en una sociedad sin dinero
En primer lugar, en una sociedad sin dinero, todos los centros de investigación y desarrollo podrán colaborar en proyectos comunes.
Así que imagina a los ingenieros más creativos trabajando juntos en la innovación: ¿cuál sería el próximo smartphone inteligente?
Del mismo modo, ¿qué sucedería con el automóvil del mañana si los fabricantes de los 5 continentes pusieran en común sus conocimientos?
Finalmente, ¿cuáles serían las innovaciones si los integrantes de cada sector (salud, vivienda, energía, agricultura, etc.) pusieran en común sus conocimientos?
La revolución de la innovación
Para empezar, el autor del informe Brundtland (14) , encargado por la ONU y ahora considerado histórico, estaría encantado.
De hecho, una sociedad sin dinero sería bastante propicia para liberar la innovación de sus cadenas para satisfacer las necesidades del desarrollo sostenible.
Como resultado de los factores de colaboración mencionados anteriormente, la capacidad de innovación ambiental se multiplicaría por diez. Lo mismo se aplica a los productos, procesos, técnicas o modos de organización. Además, sin dinero, es más fácil hacer que una empresa este a la norma. En conclusión, compartir el conocimiento permitirá que las innovaciones se difundan rápidamente.
El empleo y la automatización en una sociedad sin dinero
El empleo en una sociedad sin dinero.
En primer lugar hay que decir que 375 millones de personas se verán obligadas a cambiar de trabajo para 2030 (15). Hoy en día, esto representa tantas personas desempleadas y vidas puestas en una situación precaria. Por el contrario, en una sociedad sin dinero, solo beneficiará a la humanidad. Además, ser reemplazado por una máquina solo será una ventaja en una sociedad sin dinero.
La automatización en una sociedad sin dinero.
En muchos casos, el trabajo humano es más contaminante que el realizado por las máquinas. Incluso, esto será aún más reconocido cuando los ingenieros hayan optimizado los sistemas automáticos para hacerlos más eficientes que nunca. Adicionalmente, ya sea de baja tecnología o líder en la industria, la automatización tiene muchas ventajas. Ya sea por su productividad, que ya no está por demostrar, o por el tiempo que libera a los humanos.
Finalmente, el desafío es dirigir la automatización en los sectores más cruciales. Es decir, en términos de ecología, condiciones de trabajo y penurias.
Pandemia y crisis sanitaria en una sociedad sin dinero
La cuestión de la gestión de las crisis sanitarias y de las vacunas, actualmente controvertidas serían igualmente muy diferentes. Efectivamente, en una sociedad sin dinero, el confinamiento no perjudica a la economía ni a sus habitantes. Por el contrario, se protege a la población, sin generar más daños colaterales.
De manera similar, en un mundo sin dinero, la cuestión de la vacunación ya no generaría desconfianza. De hecho, los laboratorios ya no fabricarían vacunas y medicamentos por dinero, sino solo para el bienestar de los humanos.