window.dataLayer = window.dataLayer || []; function gtag(){dataLayer.push(arguments);} gtag('js', new Date()); gtag('config', 'UA-87262117-1');
Aide2023-05-31T09:32:07+02:00

Passer à l’action.

Vous souhaitez agir ?
Cette page vous aidera à le faire progressivement.

Une organisation non marchande nous libère de nos barrières tout en nous offrant des solutions…

Les assemblées en vidéo (4mns)

Par quel moyen parler du Grand Projet?

Nous invitons tous les membres et les assemblées à communiquer le projet MOCICA par tous les moyens à leur disposition :

  • Ecrire à ses voisins
  • Coller des affiches
  • Créer des vidéos
  • Organiser des conférences
  • Des évènements
  • Des marchés gratuits
  • Distribuer des flyers (voir plus bas)
  • Ecrire des chansons
  • Par blog
  • Sur les réseaux sociaux
  • Contacter les médias
  • Organiser des rencontres et des échanges
  • Etc.

Chaque nouveau membre est un nouvel ambassadeur. Ensemble, provoquons l’effet boule de neige.

Ecrire à ses voisins :

Rien de mieux qu’une petite lettre aux habitants de votre quartier pour les inviter à créer une assemblée.
A titre d’exemple :

“Chères voisines, chers voisins,
Je suis membre du MOCICA qui développe l’entraide et la gratuité. Ce mouvement a 3 objectifs qui pourraient vous intéresser :

• Réduire nos achats et notre impact environnemental
• Nous organiser efficacement en cas de crise financière majeure
• Sortir du capitalisme

Si cela vous intéresse je serai ravi de vous parler de ce magnifique projet autour d’un verre.
Mon numéro : “

Organiser un débat :

Voici un exemple de débat et son support visuel mis en place par l’assemblée de Lyon.

Version .pdf :

Rencontres débat.pdf

 

Version modifiable en ligne sur Canva : Rencontres-débat

Comment mettre en place un atelier ?

Mettre en place un atelier.pdf

Comment organiser une place de partage.

Organiser une place de partage.pdf

Supports visuels

Dépliant triptique (A4)

3 supports visuels pour dépliants (à plier en 3)

Couleur

Noir & Blanc

Couleur (léger)

Exemple d’action menée par une assemblée

Dépliant triptique (A4)

Couleur

Affiche

Affiche 2 versions (A3)

Mocica Le Grand Projet Affiche

Affiche A3 Fond Blanc

Affiche A3 Grand Projet Fond Noir

Affiche A3 Fond Noir

Banderole

Banderole Grand Projet 3M

Banderole 3 Mètres.

Vidéos

Voici une version vidéo pour compléter ces explications.

D’autres vidéos sont disponibles sur notre chaine Youtube.

Vidéos sur les assemblées

Comment argumenter :

Voici également des idées d’argumentations et d’actions que vous pouvez dès à présent mettre en pratique pour faire avancer le changement.

Ces questions sont les plus fréquemment posées. En les lisant, vous obtiendrez de nombreuses connaissances pour échanger sur le sujet de la transition vers un monde sans argent.

QUE PENSEZ-VOUS DES MONNAIES LIBRES ?2023-03-27T07:58:26+02:00

En tant que finalité, nous émettons beaucoup de réserves sur les monnaies libres, comme la June.

À l’état embryonnaire, comme aujourd’hui, les monnaies libres ne posent pas vraiment de problèmes. Mais si elles venaient à se généraliser, elles développeraient très certainement la plupart des dérives que nous connaissons.
Par exemple, la guerre commerciale. Le maraîcher qui se fait payer en June trouve ça super jusqu’au jour où il y en aura un second, puis une troisième dans la même commune. On se divise le marché, on doit battre les autres, faire des prix plus compétitifs, ce qui passe souvent par de la moins bonne qualité. etc. Répandu, on revient dans les mêmes travers, schémas de séparation, d’opposition, de renforcement de l’individualisme.

On sera toujours plus gagnant d’accumuler cette monnaie que d’en être démuni. Les commerces en monnaie libre invitent toujours à pousser à la consommation plutôt qu’à la ralentir. Les entreprises auront toujours des frais (locaux, énergies, fournisseurs etc…) et devront toujours faire face à une pression financière, à l’obligation de faire des bénéfices et trouver les moyens de faire consommer les clients en permanence. Pourquoi arrêteraient-elles de faire de l’obsolescence programmée comme aujourd’hui ? De nous envahir de publicités ? Pourquoi cela serait meilleur pour notre écosystème ?

Selon le mode d’emploi des monnaies libres, même sans entrer dans la toile de confiance n’importe qui peut ouvrir un portefeuille, donc si les entreprises des milliardaires passaient aux monnaies libres, il y aurait une pyramide de richesses similaires à aujourd’hui.

La monnaie libre se réévaluent à la baisse de 4,88% tous les 6 mois, ce qui en fait la première monnaie qui incitera à être consommée d’elle-même. Si cela est bon pour l’économie ça ne l’est probablement pas pour l’environnement.

La création de monnaies libres ne fait pas de dettes, mais que faire de celles en cours (300 000 milliards de dollars) ?

Aussi, la création de la monnaie ne se fait pas par la dette mais par le nombre d’adhérents, suivant un dividende universel. Comment faire en cas de nécessité d’une grosse somme ? (achat d’un bien immobilier, une voiture, de soins coûteux ). A priori 2 options : ou bien on ne pourra pas, ou bien les membres qui auraient suffisamment accumulé de monnaies libres les prêteront. Bien que personne ne peut l’affirmer ou l’infirmer, il nous paraît peu probable qu’ils le fassent sans conditions ni taux d’intérêt.

En cas de pénuries, les prix flambent puisque les prix ne sont pas fixés. Seuls ceux qui en ont suffisamment accumulés, ou les premiers arrivés sur les marchés pourront y avoir accès. Le partage paraît ici peu probable.

Concernant le comportement humain il se modifie inconsciemment vers l’individualisme, la perte des valeurs éthiques et morales quand nous sommes au contact avec l’argent (que nous en ayons peu, suffisamment, ou beaucoup) ou que nous y pensons, études scientifiques à l’appui https://youtu.be/iH-M1sHlwz4.

En revanche, beaucoup de partisans des monnaies libres voient en elles une étape de transition pour le monde non marchand. Nous pensons que tout ce que l’on peut vendre en monnaie libre aujourd’hui pourrait aussi se donner et être partagé afin de préparer cette nouvelle société. Il revient à chacun de sentir le chemin qui lui paraît le plus opportun.

Enfin, les monnaies libres ou autres systèmes monétaires comme le troc, les SEL etc. sont basés sur la notion d’échange (je te donne mais j’attends un retour en contrepartie). Or le système d’échange est exactement le responsable des dérives actuelles du système et favorise l’individualisme. Pour résoudre ces problématiques, nous devons nous libérer de l’échange et nourrir l’opposée : le partage et la gratuité.

VOUS ÊTES POUR UN MONDE SANS ARGENT, ALORS POURQUOI FAIRE APPEL AUX DONS ?2023-03-09T04:55:37+01:00

Oui, nous sommes pour un monde sans argent, donc nous n’y sommes pas.

Nous avons bien évidemment des frais de fonctionnement : sites, logiciels d’envoi d’e-mailing etc. La plupart des bénévoles ont des charges financières, un métier et des enfants : ils ne peuvent contribuer que sur leur temps libre, quand il en reste. Surtout ils nous manquent certaines compétences et ce, malgré les appels à contribution que nous avons lancés dans le passé (et qui sont toujours disponibles sur notre site).

Nous avons fonctionné pendant des années en prenant tous les frais à notre charge et encore aujourd’hui nous n’avons aucun salarié, que des bénévoles. Mais nous avons beaucoup de demandes de nos membres pour améliorer notre site, monter certains beaux projets que nous ne pouvons honorer, faute de financement.

Sans les dons, notre seule option est que tous les frais restent à notre charge, que tout le travail nécessaire soit fait sur le temps libre des bénévoles, quand il en reste, et que nous nous payions des formations pendant notre temps-libre pour acquérir les compétences qui nous manquent. Mais, comme la plupart l’ont naturellement compris, cela soulève d’énormes difficultés.

Merci à tous ceux qui contribueront à développer financièrement le Grand Projet.

QUELLES SERAIENT LES BÉNÉFICES POUR L’ENVIRONNEMENT ?2023-03-09T04:51:29+01:00

La littérature manque cruellement de documentation, études et estimations sur les bénéfices d’un monde non marchand vis-à-vis d’un monde marchand sur notre écosystème et problèmes écologiques.

Cependant nous pouvons prendre en considération certains aspects généraux et imaginer les gains titanesques que cela représente et qui devraient, selon nous, faire l’objet d’études.

Fin de l’obsolescence programmée :
Il y a plus d’une dizaine de techniques d’obsolescence programmée. Quelles seraient la durée de nos biens dans la perspective inverse : le plus durable possible ? Quels seraient les économies qui en découleraient sur l’extraction de métaux, la pollution, les déchets, la déforestation, l’énergie liée à la logistique, les transports etc.

Fin des secteurs d’activités liés à la finance :
Gain des ressources liés à tous les secteurs liés à la société marchande : métiers du marketing, banques, finances, gestion de la fraude fiscale etc. Cela comprend, toutes les fournitures, chauffage de locaux, énergies liées aux transactions, etc.
C’est aussi la fin des crypto-monnaies qui sont particulièrement énergivores. Le bitcoin par exemple, consomme autant que la suède et à un impact environnemental équivalent au secteur de la viande. (Source)

Fin de la guerre commerciale :
Même si elle ne fait aujourd’hui le sujet d’aucune étude, l’impact de la guerre commerciale sur l’environnement est probablement très sous-estimé ou ignoré. Pourtant, les stratégies pour battre des concurrents vont toutes à l’encontre de notre environnement. Les flux entre l’extraction, l’assemblage et les transports des marchandises se font essentiellement suivant les prix les plus compétitifs des matières premières et de la main d’œuvre bon marché. Cette logique se détache de toute considération d’une gestion locale des ressources (matières premières et main d’œuvre). C’est ainsi qu’un Iphone fait 20 fois le tour de la terre avant d’arriver au client (The Magnificent, Maddening, Mysterious World of Transportation du journaliste Edward Humes).

Par ailleurs, la surenchère de la guerre commerciale pour avoir le prix le plus compétitif fait appel à des ressources de moins en moins bonne qualité, plus compétitives mais moins durables.

Quels seraient les gains pour l’environnement si les flux liés aux marchandises rentraient dans la seule logique locale et que leur qualité ne soit plus revue à la baisse stimulée par la guerre commerciale ?

Fin de la publicité
Le budget pour la publicité était d’environ 800 milliards de dollars en 2022 et représente entre 1200 à 2200 publicités par jour et par personne (Selon Arnaud Pêtre, chercheur en neuromarketing.). Il est évident qu’une forte stimulation de la consommation est provoquée par un tel financement.

Quels seraient les gains pour l’environnement (épuisement des ressources, pollution, déchets, déforestation, énergies) sans cette stimulation intensive et permanente. Mieux encore, de quel ordre seraient-ils si on mettait autant d’énergie pour des messages encourageant la modération, rappelant aussi que l’objet apporte au mieux qu’un bonheur éphémère ?

EXISTENT-ILS DES EXEMPLES DE SOCIÉTÉS QUI DÉMONTRENT LA FAISABILITÉ D’UN MODÈLE NON MARCHAND ?2023-03-02T11:58:37+01:00

Pour répondre à cette question, il est important de rappeler quelques faits historiques.

L’idée que l’argent est apparu un peu partout sur le globe naturellement, par nécessité, pour faciliter les échanges et sortir des sociétés du troc est une fable qui ne contient pas moins de 4 mythes.

Premièrement, les sociétés du troc n’ont jamais existé. En effet, la double coïncidence des besoins ne le permet pas. Deuxièmement, l’argent et les marchés ne sont pas apparus spontanément dans les sociétés émergentes. Ils ont été imposés et mis en place par les premières formes de domination, ou proto-état (On remarque d’ailleurs que toutes les pièces antiques sont faites à l’effigie d’un roi ou d’un seigneur). Troisièmement, l’argent a été créé pour rémunérer des armées (le mot « soldat » vient de la « solde », le « salaire » du mercenaire. Le soldat est le premier salarié de l’histoire)(5).
Enfin, l’argent ne s’est pas développé naturellement dans le monde. Son extension s’est réalisée en très majeure partie par les invasions (Alexandre Le Grand, Christophe Colomb, Cortès etc.) les guerres et les colonisations.

Les premières civilisations marchandes, qui rémunèrent des soldats, étaient les mieux armées pour se répandre et envahir le globe.

L’extension du modèle marchand s’est achevée (à peu près partout) lors des dernières grandes colonisations au XIXème siècle. Cette colonisation du modèle marchand par la force se poursuit encore de nos jours. Les rares peuples autochtones restants doivent lutter contre les violences génocidaires et le vol de leurs terres.

Généralisé comme aujourd’hui, le modèle marchand ne laisse aucune place à la mise en place à petite échelle d’une société non marchande, alors qu’elle n’a jamais eu autant de moyens techniques pour le faire. En effet, désormais tout, y compris les terres sont soumises à des taxes, impositions, pénalités etc.

La rareté des sociétés non marchandes dans le monde d’aujourd’hui ne sont donc pas le reflet d’une quelconque inaptitude à pouvoir se réaliser mais de la voracité d’un modèle dominant cloisonné.

Cependant, il reste encore quelques communautés qui peuvent répondre à cette question, des petites communes comme Nomadelfia en Italie ou Ciptagelar, à l’ouest de l’île de Java où 30 000 habitants qui mélangent savoir anciens et modernité fonctionnent de façon particulièrement harmonieuse sans argent. Ces communautés démontrent à elles seules la faisabilité à s’organiser selon des principes non-marchands.

Enfin, le modèle non marchand de demain n’existe pas encore, il est à construire ensemble. Il ne s’agit pas d’un retour aux sociétés archaïques, mais d’un véritable bond en avant car tous les outils et connaissances accumulées au cours de notre histoire sont acquis pour toujours.

SERÁ A VOLTA DA PERMUTA?2022-06-08T10:13:48+02:00

Para começar, o retorno da permuta é frequentemente mencionado. No entanto, é um sistema de troca que segue uma avaliação arbitrária de bens e serviços. Na verdade, é o próprio embrião do sistema monetário. Isto o torna um sistema organizacional laborioso se nosso meio de intercâmbio não estiver imediatamente disponível. A necessidade de encontrar um intermediário será então sentida: o dinheiro.

Há uma organização que é, em muitos níveis, mais simples, mais eficiente e mais fluida, tudo isso sem deriva monetária. De fato, ao seguir os 4 princípios do Grande Projeto MOCICA, os benefícios são para todos.

Em primeiro lugar, todos exercerão sua vocação e todos poderão beneficiar dos outros talentos quando precisarem deles.

Além disso, um sistema organizacional baseado no fornecimento de si mesmo, ao invés de dinheiro, será altamente benéfico. Como resultado, isso melhorará muito nossas relações uns com os outros.

Finalmente, apegar-se a quantidades (subjetivas e arbitrárias) de trocas idênticas pode parecer mais “certo” do ponto de vista do ego. No entanto, é também uma fonte de organização laboriosa e de desperdício desnecessário.

Por outro lado, o retorno da troca não resolve os muitos problemas que precisam ser resolvidos (desigualdades sociais, degradação ambiental, etc.).

A SOLUÇÃO NÃO SERIA ANTES DE MUDAR DE SISTEMA MONETÁRIO?2022-06-08T10:04:31+02:00

O sistema monetário internacional:

Para entender se é necessário substituir o atual sistema monetário internacional por outro, vamos analisar como eles funcionam.

De um lado, um sistema monetário internacional é o conjunto de regras, mecanismos e atores que visam organizar e controlar o intercâmbio de capital entre os países. Mas, do outro lado, é um sistema com “buracos negros”.

Os buracos negros do sistema monetário internacional:

De fato, a supervisão bancária e financeira internacional encontra seus limites em uma série de “buracos negros”. Como resultado, as organizações internacionais e os reguladores não têm acesso.. Estes buracos negros podem ser divididos em duas categorias: geográfica e política.

Estes são, por um lado, Estados soberanos onde a corrupção é generalizada e, por outro lado, lugares off-shore, áreas privilegiadas da evasão fiscal e lavagem de dinheiro. Ou não há um mercado local ou órgãos de supervisão bancária, o que é freqüentemente o caso em paraísos fiscais. Ou eles existem mas não cooperam ou são incapazes de impedir fraudes maciças. Este é o caso, por exemplo, em Estados onde a corrupção é generalizada.

Finalmente, também é necessário entender o princípio do sistema monetário internacional.

O princípio dos sistemas monetários:

Todos os sistemas monetários que podemos imaginar têm o mesmo princípio básico. Eles separam as pessoas do acesso a bens e serviços através do dinheiro. Isto nos parece normal. Entretanto, os abusos atuais são as conseqüências lógicas e diretas deste princípio básico. Ele agirá quaisquer que sejam as modalidades que os acompanham. (1).

Este princípio cria um poderoso motor, de dupla alavanca. Por um lado, diz que se você não tem dinheiro, não tem acesso a nada, e não tem nada. Nossas necessidades básicas, como alimentação, água e abrigo, não são mais acessíveis. Por outro lado : quanto mais dinheiro você tem, mais oportunidades você tem. Portanto, temos duas forças trabalhando juntas para nos conduzir individualmente em uma única direção: ganhar dinheiro.

Os perigos do sistema monetário:

Deste motor, derivado do princípio original do dinheiro, emergem duas características fundamentalmente prejudiciais:

  • É um motor prioritário, pois é a base inevitável para todo acesso. Como resultado, para muitas pessoas, muitas circunstâncias e muitas razões, será favorecida em relação aos fundamentos (ecologia, bem-estar, acordo, qualidade, saúde, segurança, etc.).
  • É um motor individual. Ele repercute diretamente em nossa individualidade, pois cada um de nós terá de encontrar sua própria fonte monetária. Este motor, extremamente potente, está fora do escopo de um incentivo solidário e igualitário. Finalmente, o dinheiro disponível funciona através de vasos comunicantes, ou como um bolo que é dividido. Como conseqüência, isto nos coloca em uma posição competitiva desde o início.

As conseqüências do sistema monetário:

A partir daí, todas as derivações de nossa sociedade atual são perfeitamente lógicas. Um sistema monetário encorajará sobretudo as pessoas a ganhar dinheiro, por todos os meios, bom ou ruim (redes mafiosas, proxenetas, caça furtiva, desmatamento, etc.). E também para diminuir a qualidade do que fazemos, a fim de aumentar as margens. Isto significa serrar o galho em que estamos sentados (obsolescência programada, não patentear tratamentos que curam). Também para esgotar nossos recursos para vender (crescimento). Além disso, a mendicidade ou o crime constrangerá aqueles que não a têm. Alguns terão “boas pistas”. Isto levará a disparidades, à possibilidade de dominação ou corrupção.

Se quisermos mudar o sistema monetário e não decidirmos cooperar livremente, teremos que acrescentar um sistema que permita (como?) controlar, monitorar, prevenir efetivamente o que a própria base de nosso sistema encoraja a fazer. Um sistema monetário é uma base social perigosa para o individualismo, suspeita, desconfiança, desigualdade, tensão, confronto, corrupção, crime e todos os outros excessos que conhecemos. E sempre haverá uma base ecológica de esgotamento, empobrecimento, poluição e destruição.

Em resumo:

Tudo pode parecer permissível em uma sociedade não mercantil. Mas se cada indivíduo é livre, o mesmo acontece com a comunidade em que vive. Ninguém pode dominar, nenhum serviço ou bem seria concedido sem o acordo de quem o presta Faz sentido colocar-se em um nível semelhante se você não quer alienar a comunidade e se beneficiar das habilidades indispensáveis dos outros. Todas as redes mafiosas não têm mais razão de ser (como pode ser considerado o conceito de proxenetismo, por exemplo?), a corrupção se torna impossível. O crescimento infinito e o esgotamento dos recursos não são mais necessários.

Nenhum sistema monetário pode ser um avalista da deriva humana. Pelo contrário, encoraja e permite quase todos eles. Hoje, é tão fácil entender isto de um ponto de vista teórico como de um ponto de vista prático.

COMO TER ACESSO AOS ALIMENTOS?2022-06-08T09:26:05+02:00

O nível 3 da ODG (área de recursos) é responsável pelo gerenciamento da alimentação. Ele é responsável pela produção, transporte e distribuição de alimentos. Isto será feito desde o território até as cidades e vilas anexas.

Em seguida, de forma conjunta e abrangente, poderemos estabelecer um modelo eficiente de coleta e distribuição. Cada setor será então capaz de se adaptar às suas especificidades.

Finalmente, uma cooperativa nacional será utilizada para centralizar e exportar a produção excedente.

E SE NINGUÉM ESTIVER FORNECENDO UM BEM OU SERVIÇO DESEJADO?2022-06-08T09:21:48+02:00

Há muitas maneiras de atender a uma necessidade de um bem ou serviço.
A fase de preparação permitirá uma avaliação precisa das melhores soluções para cada situação.
Adaptar-se, aprender a fazê-lo você mesmo, reunir-se com outras partes interessadas, discutir, trocar com cidadãos competentes..

Em segundo lugar, como os cursos de treinamento não são mais pagos, é fácil de se reciclar, especialmente para preencher a lacuna em um ofício.

Finalmente, a educação pode destacar setores em demanda para atrair estudantes.

COMO TER ACESSO A UM BEM? UM SERVIÇO?2022-06-08T09:21:46+02:00

Em primeiro lugar, uma vez eliminada a concorrência financeira, cada setor (alimentação, educação, pesquisa, saúde, etc.) poderá desempenhar seu papel para os outros.

Em seguida, tomaremos medidas para fornecer acesso automático a bens e serviços básicos. A conexão das habitações à água, eletricidade e serviços será automática.

Finalmente, o acesso a outros bens ou serviços estará disponível mediante solicitação.

E OS RECURSOS DISTANTES?2022-06-08T09:14:31+02:00

Os recursos são produzidos e gerenciados de acordo com a demanda, respeitando nosso ecossistema.

Deve-se notar também que temos software de última geração. Estes serão atualizados e otimizados por nossos engenheiros cooperantes gratuitos, para os quais a concorrência não existiria mais.

Finalmente, as redes de trânsito internacional que temos desenvolvido em todo o mundo devem ser capazes de responder sem dificuldade. (2).

É POSSÍVEL O ABUSO?2022-06-07T18:00:44+02:00

O desaparecimento do dinheiro não mais permite que um indivíduo se beneficie à vontade dos esforços de outros. De fato, não se pode mais exercer poder ou influência sobre os outros. Não é mais possível comprar. Aqueles que prestam um determinado bem ou serviço seguirão os termos de alocação ou compartilhamento escolhidos em conjunto. Além disso, eles não têm nenhum lucro em fazer com que as pessoas consumam mais. A ausência de restrições orçamentárias, pressão financeira, competição, medo de perder o emprego, criam as condições para que a atividade gere uma loucura geral.

É possível não fazer nada e tirar proveito de outros?

Isto requer o acordo deles já que eles administram a organização: produção e distribuição. Além disso, o fim do dinheiro torna mais fácil deencorajar cada cidadão a fazer a sua parte.

SEM DINHEIRO, SEM GESTÃO?2022-06-07T16:41:15+02:00

O fim do dinheiro é o início de outra gestão na qual mantemos contas:

  • Recursos disponíveis (renováveis/não renováveis)
  • Nosso impacto ambiental
  • Necessidades (básicas/segundárias)
  • Atividade: quais são as nossas competências? Distribuição da atividade?
  • Produtividade, estoques e sua distribuição

Nenhum dinheiro não significa nenhuma gestão. Apenas a noção de dinheiro é retirada da equação. A administração permanece a mesma quando se trata de determinar os fluxos de alimentos.

E O PETRÓLEO?2022-06-07T16:34:45+02:00

O petróleo tem que ser escasso (por razões ambientais), e será escasso (porque não é renovável). Estas são duas razões para mudar para um modelo de sociedade que não seja mercantil,pouco consumidor de energia.

Os países produtores de petróleo poderiam obstruir a transição para um sistema não mercantil? Muitas vezes perto da linha do Equador, eles serão os primeiros a sofrer com o aquecimento global e têm o maior interesse em investir nessa transição, como o Irã, por exemplo, que importa mais alimentos nos anos de seca.

Além disso, a maioria dos países produtores de petróleo não são auto-suficientes em outros recursos, tais como os alimentos. É e sempre será do interesse de cada nação tecer uma verdadeira gestão dos recursos planetários.

E A DEMOGRAFIA?2022-06-07T16:28:50+02:00

A saída do sistema é necessária para lidar com a questão demográfica. Os líderes evitam deliberadamente a questão, pois uma alta taxa de natalidade é necessária para o crescimento econômico.
Por exemplo, em muitos países pobres, onde a tecnologia moderna está ausente, são necessárias crianças para manter a empresa familiar ou agrícola.

Além disso, seremos capazes de prover a “velhice” de todos sem ter que depender de descendentes. Este é o caso em alguns países hoje em dia.
Também seremos capazes de estabelecer mais facilmente o planejamento familiar, para uma taxa de natalidade escolhida e gerenciada.

Também deve ser observado que estudos atuais mostram que a taxa de natalidade é menor nos países “desenvolvidos (13).
Em uma sociedade sem dinheiro, o padrão de vida geral aumenta. O acesso à educação, contracepção e trabalho para mulheres em todo o mundo se tornará mais difundido. Estes fatores são fundamentais para regular a demografia mundial de uma forma natural.

A QUEM ATRIBUIR UM BEM?2022-06-07T16:21:55+02:00

Por acordo mútuo entre as partes envolvidas:

  • Alocação para os mais úteis (por exemplo, habitações de um andar para idosos ou pessoas com mobilidade reduzida)
  • Tão ecológico quanto possível (nas proximidades, dentro de um determinado raio)
  • Alocação por rotação ou por reserva
  • Dividir igualmente entre as partes interessadas
  • Não alocar a ninguém para manter a equidade
  • Por sorteio
  • Outro
NÃO HAVERÁ SEMPRE PESSOAS PARA DOMINAR?2022-06-07T16:17:05+02:00

Sempre haverá mentes dominantes, a diferença é que elas não serão mais capazes de dominar. Nenhum sistema monetário (ver “Não é a solução para mudar o sistema monetário?”) será capaz de impedir o sucesso. Nem mesmo de ter mais e mais oportunidades, para aumentar a fortuna, para criar um império, para dominar, para corromper e para alcançar o poder real. Em um sistema não mercantil, este tipo de cenário é impossível. Ninguém será capaz de pagar ninguém ou criar poder de massa.

Em um sistema não mercantil, sem o poder do dinheiro, ninguém pode se impor aos outros.

QUEM VAI QUERER FAZER O TRABALHO DURO?2022-06-07T16:12:53+02:00

A gestão de tarefas ‘ingratas’ ou árduas é uma questão importante neste tipo de desafio.

Atualmente, as atividades mais árduas são realizadas sob pressão financeira. O dinheiro pode ser usado para sujeitar os seres humanos às atividades mais duras. Mas o que torna uma tarefa dolorosa não é apenas o ato em si. Entretanto, há muitos parâmetros que podem influenciar o nível de “ingratidão” de forma positiva. Agir por escolha, não por obrigação. Ajustar o trabalho e o horário de trabalho. Não agir mais sob pressão financeira ou hierárquica. Fazer turnos, compartilhar o esforço do maior número possível de pessoas. Finalmente, ter uma qualidade de vida fora que seja equivalente… Todos estes elementos dão sentido, conforto e entusiasmo.

É por isso que em um mundo sem dinheiro, são as pessoas envolvidas que naturalmente resolvem as tarefas “desagradáveis”.

Portanto, se forem indispensáveis, descobriremos uma maneira de encontrar uma resposta adequada. Sem trabalhar sob pressão, não teremos outra escolha senão nos organizarmos através da reflexão, adaptação e cooperação. Usaremos nossas habilidades e qualificações para minimizar a carga.

Além disso, temos agora possibilidades técnicas cada vez mais sofisticadas para a automação, que podemos organizar para se desenvolver sem restrições orçamentárias. Finalmente, encontraremos juntos as soluções mais eficazes e apropriadas, discutindo antes da mudança.

Com a grande população atual, podemos reduzir o tempo gasto em tarefas difíceis a um nível extremamente baixo. Por exemplo, se a limpeza das ruas de uma cidade de médio porte fosse dividida igualmente, todos seriam convidados a contribuir menos de uma vez por ano.

E A PROPRIEDADE PRIVADA?2022-06-03T14:03:28+02:00

Os lugares comuns (natureza, ruas, etc.) não podem ser propriedade de ninguém. No que diz respeito à moradia, se todos nós queremos possuir (ou temos o direito de usar) nossas casas, haverá consenso, e provavelmente assim ocorrerá..

Todos os proprietários existentes devem ter permissão para manter suas casas, e aqueles que possuem mais de uma casa devem ter permissão para escolher qual delas irão manter.

Então vamos decidir juntos como utilizar o terreno.

É bem possível atender a uma grande demanda por moradia hoje em dia com as técnicas que temos e com os edifícios já construídos.

A propriedade ou direito de uso para outras áreas (tais como a das ferramentas) será determinada dentro de cada comunidade.

COMO SE PODE GARANTIR A EQUIDADE QUANDO OS ALOJAMENTOS NÃO SÃO EQUITATIVOS?2022-06-03T13:55:15+02:00

As disparidades habitacionais são um reflexo das desigualdades de hoje. Como resultado, podemos então avançar em direção à equidade habitacional, uma vez eliminadas as desigualdades financeiras. A prioridade será garantir que nenhum ser humano seja deixado sem teto e sem uma resposta concreta às suas necessidades vitais. Finalmente, cada família receberá acomodação de acordo com suas necessidades básicas.

O SER HUMANO NÃO É MUITO MAU POR NATUREZA PARA SER LIVRE?2022-06-03T13:46:39+02:00

A questão da natureza humana é um tema quente de debate. Daí resulta que a natureza dos seres humanos depende principalmente do contexto em que evoluem. (3). Portanto, nossos comportamentos atuais são frutos de nossa adaptação natural à nossa sociedade (nossa natureza é permitir esta adaptação). A verdadeira causa de um humano “mau” é sua reação e adaptação ao seu ambiente. O homem não pode evoluir através da servidão ou de ameaças. Pelo contrário, é o que o restringe, o retrai e provoca nele um comportamento agressivo.
Por outro lado, quando as necessidades básicas e a segurança das pessoas são garantidas, há uma abertura espontânea para os outros.
Isto torna possível perceber que o clima social, a necessidade, a educação ou a cultura são parâmetros dos quais resulta nosso comportamento.

O sistema monetário não garante um bom comportamento, pelo contrário. É por isso que o espírito competitivo que deriva do dinheiro só nos divide, e a necessidade de comer quando não está mais garantido nos empurra para escolhas irracionais. (4). Além disso, o dinheiro encoraja o “cada vez mais” e a sede de domínio que ele torna possível. Muitas pessoas até culpam o dinheiro por perverter a natureza humana! É necessário pensar na questão em termos de contexto e não de natureza.

SEM OBRIGAÇÃO, ALGUNS NÃO SERÃO EMPURRADOS A NÃO FAZER NADA?2022-06-03T12:04:44+02:00

Hoje, é difícil para muitas pessoas ter um papel social, e o desemprego está crescendo (5) devido a múltiplos fatores sócio-econômicos (automação, pandemia, demografia, etc.). (6).

O sistema mercantil excluiu desde o início uma parte da população, o que varia de forma imprevisível. Em um mundo sem dinheiro, o desemprego e o despedimento estão excluídos. Não há barreiras administrativas, econômicas e financeiras para atuar na e para a sociedade.

Hoje, o entusiasmo é difícil neste contexto de obrigação, complexidade, competição, peso, pressão para realizar, falta de reconhecimento e significado. Felizmente, enquanto a restrição mata o entusiasmo, a liberdade encoraja e energiza a iniciativa.

Em um mundo sem dinheiro, não fazer nada seria visto como uma escolha pessoal e não como a culpa de um sistema em falha. Mas quem se recusaria a participar, e por quanto tempo, da sociedade que fornece tudo o que nós precisamos?

Além disso, a grande maioria dos seres humanos odeia o tédio.
É por isso que participar, contribuindo para o coletivo, permite o desenvolvimento pessoal e incentiva um sentimento de pertença. Tanto assim que ser útil aos outros é reconhecido sociologicamente como particularmente importante e procurado. É uma base indispensável para a auto-estima. (7).

O que motiva as pessoas a trabalhar não é o dinheiro, mas o que o dinheiro lhes permite obter: moradia, comida e fazer planos. Sem dinheiro, nossas necessidades seriam as mesmas, assim como a motivação.

Uma organização livre é a base para uma cooperação voluntária, espontânea, unificadora, fluida, justa e dinâmica. Isto é o que permite que os talentos de todos encontrem seu lugar.
Uma organização eficiente, uma vida social plena e um ambiente produtivo e qualitativo estão entre os muitos benefícios obtidos.

AS PESSOAS NÃO SE SERVIRÃO À VONTADE / ELAS NÃO SERÃO ILIMITADAS?2022-06-03T11:53:24+02:00

Em primeiro lugar, não temos um apetite infinito (existem buffets “all-you-can-eat”, porque eles são lucrativos). Tampouco têm necessidades ilimitadas de material.

Entre 30 e 50% dos alimentos produzidos no mundo são perdidos (8) principalmente por razões financeiras: calibração, perda durante viagens longas, falta de meios financeiros para armazenamento ou treinamento em países em desenvolvimento (9), etc.

Portanto, não dependamos do medo da escassez, enquanto encorajamos (através da educação e da mídia) o consumo responsável. (10). O sistema financeiro procura acima de tudo nos manter em estado de consumo através de muitos mecanismos, notadamente criando desejos e necessidades fictícios. (11) .

O fim da frustração assim provocada será um novo terreno para a sobriedade natural. Só porque o dinheiro desaparece, não significa que tudo possa ser usado à vontade.
Nenhum dinheiro não significa nenhuma contabilidade ou nenhuma referência, pelo contrário.
Com a tecnologia de hoje e a estimativa dos recursos disponíveis, podemos manter uma gestão extremamente precisa. Este não era o caso há 2700 anos atrás, quando o dinheiro foi criado.

De acordo com o economista Jean-Marie Albertini, a escassez é uma “invenção social”, complementada pela invenção do dinheiro. É parte da busca por uma violência que não é reprimida, mas desviada. (12). Quando as mercadorias não terão valor financeiro, elas terão apenas seu valor real. O valor que corresponde à necessidade de cada indivíduo. Se o dinheiro desaparecesse, ter mais do que outros não só não traria nenhuma vantagem forte, como, pelo contrário, daria a imagem de uma mente materialista e egocêntrica. Em uma relação não mercantil, o cliente não é mais rei. Atreveriamo-nos a pedir um esforço desproporcional de alguém que o faz de graça? Também é importante lembrar que o ofertante pode moderar uma demanda que parece excessiva.

E O DECRESCIMENTO?2022-06-08T19:06:40+02:00

Hoje o termo decrescimento está se tornando cada vez mais comum. De fato, o desempenho de um sistema mercantil é baseado no crescimento, nas vendas e no lucro. Este sistema, juntamente com a globalização, inevitavelmente cria um esgotamento de recursos. Ora, percebemos que o crescimento infinito em um mundo finito não é possível.
Este engano, que é a base do atual modelo de sociedade, está mostrando seus limites. Como resultado, os gerentes explicam que teremos que pensar no pior. Isto significa um padrão de vida mais baixo. O que é bastante amargo para todos.

O modelo não-mercantil do Grande Projeto não se baseia no crescimento ou nos lucros para viver. Além disso, ela pode combinar durabilidade, conhecimento, modernidade e estabilidade, mantendo o conforto.

Finalmente, na sociedade de amanhã, vamos mudar nossos estilos de vida para nos adaptarmos ao novo contexto. Isto é completamente diferente de ter que diminuir. Assim, com um estilo de vida sóbrio, consistente e harmonioso, não há um sentimento de frustração, mas sim de razão.

O GRANDE PROJETO RESOLVE TUDO?2022-06-03T09:45:37+02:00

A mudança na civilização afetará quase todas as áreas. As muitas interações entre os diferentes aspectos do mundo e as questões envolvidas estão afetando rapidamente todas as facetas da sociedade. O que é certo é que ainda sofreremos com as perturbações climáticas devido a nossas atividades do século anterior. Por outro lado, também seremos muito mais resilientes ao lidar com isso.
Questões sensíveis como migração, vacinação e gestão de crises não sofrerão mais com o peso do dinheiro. Ela não poderá mais influenciar a tomada de decisões ou mesmo questionar sua validade.

O PROJETO É UTÓPICO?2022-06-03T09:42:22+02:00

A abolição da escravidão, ir à lua, ou simplesmente fazer um telefonema, pareciam utopias inalcançáveis antes de acontecer.
Na França, por exemplo, há 22 milhões de voluntários ou seja 1 em cada 3 pessoas que trabalha sem esperar dinheiro em troca.
Em perspectiva, há 30 milhões de trabalhadores pagos no mesmo país.
Então, podemos ver que este mundo sem dinheiro já está muito mais presente do que pensamos.

Por outro lado, é utópico acreditar que poderíamos mudar profundamente o sistema sem pôr um fim ao dinheiro.

Que outra medida seria capaz de pôr fim à desigualdade, ao excesso de consumo, à corrupção, ao tráfico, à concorrência, etc.?

POR QUÊ SE INVESTIR NESTE NOVO MUNDO?2022-06-03T09:30:46+02:00

Em primeiro lugar, esta escolha poria um fim aos muitos abusos de nossa sociedade atual. Alguns exemplos são: guerra, pobreza, desnutrição, deterioração ambiental e dos ecossistemas, tráfico, poder, etc.

Além disso, porque estaríamos mais motivados a nos organizarmos neste novo contexto. De fato, a escolha do setor e das condições, a partilha de esforços, a ausência de restrições hierárquicas e financeiras, etc., todos estes pontos são motivações para se organizar.

Em segudia, não concentrar mais nossos esforços para vencer a concorrência ou gerar lucro daria sentido à nossa atividade. Assim como adaptar e evoluir todas as áreas da sociedade neste novo mundo. Amelhorar as condições de vida da humanidade. Preservar as condições climáticas.

Finalmente, nenhuma outra medida ou alternativa pode criar tal mudança.

Ao se envolver no Grande Projeto, você está ajudando a garantir uma grande mudança para as gerações futuras.

QUE TRÂNSIÇÃO PARA MORADIA QUANDO VOCÊ É INQUILINO?2022-06-03T09:05:27+02:00

O objetivo principal é o alojamento para todos. Este é um objetivo muito viável. Se tomarmos o exemplo da União Européia: há mais casas vazias do que pessoas sem teto (4,5 milhões de desabrigados) / 11 milhões de moradias vazias).

Propomos, a partir da transição, que todos possam utilizar sua casa atual, sejam inquilinos ou proprietários.

Não queremos forçar a mão dos proprietários de várias habitações, mas de que adianta manter habitações que não representam mais um benefício financeiro? Manter alojamentos vazios seria uma perda de tempo e energia.

A escolha em conjunto está no centro do nosso movimento. Uma lei deveria ser proposta e adotada pela maioria da população, como por exemplo: “toda moradia vazia é uma moradia disponível para a sociedade”.

Finalmente, para a atribuição de uma residência na qual várias pessoas estejam interessadas, propomos vários modos, a serem escolhidos em conjunto.
– alocação para os mais úteis (por exemplo, um apartamento de 5 quartos para um casal com filhos e não para uma única pessoa).
– ao mais ecológico (por exemplo, aproximar um cidadão de seu local de trabalho para evitar o carro).
– para o mais justo (por sorteio)
– outros.

E SE NEM TODOS QUEREM SE MUDAR PARA UM MUNDO SEM DINHEIRO?2022-06-03T08:51:00+02:00

A mudança para uma sociedade não mercantil só acontecerá sob duas condições. A primeira é que sejamos auto-suficientes em recursos e recursos humanos (ou seja, que todos os setores estejam totalmente segurados). A segunda é que pelo menos 50% de nós a queiramos por razões democráticas (idealmente em escala global ou em um território menor, mas auto-suficiente, como um continente).

Se, por exemplo, 70% de nós o quiséssemos, nosso objetivo não seria impô-lo aos 30% restantes. Por outro lado, eles terão que ser auto-suficientes a fim de continuar a se organizar com um sistema mercantil. Eles também precisarão encontrar uma maneira de se organizar se estiverem dispersos. Se não é desejável impor um modelo, mesmo a uma minoria, é ainda mais inaceitável que uma minoria imponha seu modelo à vontade dominante. Então eles serão convidados a juntar-se a nós de acordo com os princípios não-mercantis.

 

O ESTADO OU PESSOAS INFLUENTES VÃO DEIXAR ISSO ACONTECER?2022-06-03T08:44:16+02:00

O Grande Projeto MOCICA não incrimina ninguém nem faz nada legal ou moralmente repreensível. O plano de ação evita deliberadamente obstáculos comuns (é uma organização auto-sustentável que não depende do financiamento dos membros, do tempo ou do apoio do Estado para se tornar uma realidade). Apesar disso, trata-se de um projeto social que será difícil de ser interrompido. Não estamos em um sistema de pirâmide onde o corte da parte superior é suficiente para desligar a organização. Todas as reuniões em andamento com os membros que têm o projeto em mente devem ser interrompidas. Em termos de organização, estamos trabalhando para antecipar todos os obstáculos possíveis (censura, etc.).

E QUANTO ÀS FORÇAS DA ORDEM, POLÍCIA, EXÉRCITOS, ETC.? AINDA EXISTIRIAM TAIS SERVIÇOS PARA MANTER A PAZ?2022-06-03T08:40:56+02:00

Um contexto que não permite certos crimes (mercados ilegais, lavagem de dinheiro etc.), não incentiva a delinqüência (tráfico de drogas, roubo etc.). Sem violência ligada à precariedade ou ao sentimento de injustiça social, podemos esperar uma diminuição maciça da criminalidade e de outras formas de violência. Entretanto, parece improvável que isso nos proteja de todos os perigos (fanatismo religioso, agressão sexual, etc.). O desenvolvimento da aplicação da lei dependerá de nossas necessidades e de nossa escolha.

 

É OBRIGATÓRIA A PARTICIPAÇÃO EM UMA EMPRESA NÃO MERCANTIL?2022-06-02T13:44:37+02:00

Nós não propomos troca. Portanto, o “só dou se você me der” não é a base da organização que propomos.
Em uma sociedade não mercantil, não é preciso dar algo especial toda vez que se pede à alguém para ajudar. É “unidirecional”.
Entretanto, surge a questão se você deve participar (aqui ou ali, no mesmo nível que os outros).
De fato, a doação move outras linhas. Como um alojamento compartilhado entre 5 alunos. Se um decidir não limpar as áreas comuns, os outros 4 terão que passar mais tempo fazendo isso.
Para cada indivíduo que é alimentado, alojado, cuidado e aquecido, há um esforço humano por trás dele.
Em um nível baixo de não-participantes o impacto é mínimo.
Mas quanto mais os cidadãos decidirem não fazer nada, mais aqueles que participarem terão que fazer mais por si mesmos.
Portanto, esta liberdade de não fazer nada, reduz um pouco a liberdade dos outros.

Por conseguinte, eles têm uma palavra a dizer se aceitam ou não. O Grande Projeto não toma uma posição porque convida à reflexão e ao debate sobre este tipo de assunto.

OS FUNDADORES DO GRANDE PROJETO TÊM UMA VANTAGEM SOBRE OS MEMBROS OU ALGO MAIS?2022-06-02T13:32:26+02:00

O Grande Projeto da MOCICA, serve apenas como uma ferramenta, um portal incondicional com o único interesse de criar este novo mundo com este sistema não-monetário.

Não há nenhum benefício especial para o/os fundadores do projeto.

O objetivo do Grande Projeto é assim definido, mas continuaremos a desenvolver (se a escolha for de todos) certos elementos, como a aplicação que permite a organização.

 

POR QUE VOCÊ NÃO SE PROPÕE PRIMEIRO A FAZER MUNICÍPIOS ONDE TUDO SERIA GRATUITO?2022-06-02T11:53:55+02:00

Nós encorajamos e apoiamos o desenvolvimento de tais iniciativas. A aplicação do Grande Projeto (app.mocica.org) permite, entre outras coisas, reunir membros que gostariam de agir neste sentido.

No entanto, antecipamos as dificuldades que isso levanta e o objetivo que devemos alcançar. As dificuldades são inúmeras: adquirir terrenos não tributados, ter todos os bens materiais necessários (moradia, ferramentas, roupas etc.) sem contrair um empréstimo, repassar tudo o que a aldeia não pode produzir ela mesma (por exemplo, sal, telefones celulares, wifi, roupas, assistência médica, óculos, material escolar, etc.) Um município assim seria uma demonstração persuasiva e encorajadora para o público em geral?
Além disso, a multiplicação de municípios livres não reduziria o aumento da dívida, da desigualdade, etc. Em algum momento, portanto, será necessário abolir os meios de pagamento em escala maciça, como proposto no Grande Projeto.

Além disso, mais de 50% da população mundial vive em áreas urbanas. Queremos que qualquer cidadão que apóia a transição para um mundo sem dinheiro possa se envolver onde quer que esteja Daí nosso encorajamento a todos aqueles que desejam agir para se reunir em assembléias locais, seja no campo ou na cidade.

Nosso objetivo não é criar bolhas livres em um contexto mercantil, mas mudar para um contexto que não seja mercantil e que ofereça um contexto natural para o desenvolvimento. Por que não visar este objetivo diretamente?

OS TRABALHOS DE MARKETING E COMUNICAÇÃO AINDA SERÃO ÚTEIS?2022-06-02T11:32:42+02:00

Isto é algo que vamos determinar juntos. Redefinir o papel e o lugar da comunicação e do marketing em uma sociedade que não mais incentivará o consumo.

Esta é uma questão complexa. Poderíamos optar por manter estes sistemas para promover, por exemplo, produtos/serviços não poluentes, incentivando o consumo durante colheitas abundantes ou destacando economias não-materializadas (felicidade, bem-estar, etc.). Além disso, permitiria a disseminação em massa de informações sobre debates importantes para a humanidade, etc.

Pode-se ver que ainda há uma boa esperança para estes setores.

COMO PODE UMA EMPRESA QUE NÃO DESEJA MAIS CONTRIBUIR PARA ESTES ABUSOS SE POSICIONAR ANTES DA TRANSIÇÃO?2022-06-02T11:28:00+02:00

Uma empresa tem uma rede à qual pode se comunicar e compartilhar seu desejo por um mundo sem dinheiro (acrescentar um link na assinatura de e-mails, por exemplo). Também pode comunicar esta decisão a todos os seus parceiros, funcionários e fornecedores para encorajá-los a fazer o mesmo.

Ela também pode incentivar seus parceiros a imaginar e antecipar a reorganização de suas empresas sob as vantagens de uma organização não mercadológica. Sem necessidade de marketing, sem patente, sustentabilidade de seus produtos, automação possível sem repercussões sócio-econômicas, concorrentes se tornando colaboradores, etc.

AS EMPRESAS VÃO DESAPARECER?2022-06-02T10:46:15+02:00

As empresas não desapareceriam. Eles se tornariam propriedade comum. Elas seriam administradas pelos trabalhadores ou por qualquer outra forma de organização acordada pela assembléia à qual estão ligadas.

Há muitos arranjos possíveis para as horas de trabalho e obrigações que precisamos definir juntos.

O Grande Projeto não pretende criar uma “bíblia” completa, mas apenas fornecer o livro no qual a humanidade pode escrever sua própria organização.

HAVERÁ LEIS E REGRAS?2022-06-02T10:42:11+02:00

Mudar para uma sociedade não mercantil não significa mudar para uma sociedade sem regulamentos. Elas são úteis, não para reduzir nossas liberdades, mas para protegê-las. Elas podem ser de natureza de segurança (proibição de prejudicar a integridade física ou moral de outros). Portanto, eles podem ser necessários para garantir o compartilhamento de recursos e a implementação de termos acordados em conjunto. Uma das vantagens do Grande Projeto é que eles são propostos e validados pelos cidadãos (ver ODG).

CADA ASSEMBLÉIA FAZ SUA PRÓPRIA REGULAMENTAÇÃO PARA SEU SETOR. NESTE CASO, COMO TURISTAS OU VISITANTES DE UMA ÁREA SABERÃO COMO SE COMPORTAR?2022-06-02T10:37:19+02:00

Antes de tudo, na ODG cada assembléia não faz “seus próprios regulamentos”. Ela escolhe o regulamento nas escolhas que lhe são específicas, e não naquelas que dizem respeito a outras assembléias.

Por outro lado, assim como você pode não conhecer as leis e todos os costumes de um país que você visita hoje, também pode não ser necessário conhecê-los em uma organização não mercantil.

Finalmente, provavelmente seremos informados, como somos hoje, sobre os pontos essenciais a serem conhecidos.

SE CADA ASSEMBLÉIA FIZER SUA PRÓPRIA LEI E HOUVER DESACORDOS ENTRE DIFERENTES SETORES OU MODOS DE VIDA?2022-06-02T10:32:39+02:00

Em todos os casos e em todos os modelos possíveis de sociedade, haverá desacordos.

Na ODG, não é uma minoria que decide, nem a maioria, mas a busca do consentimento. Cada assembléia é livre para fazer seus próprios regulamentos. Ela o faz nas escolhas que lhe dizem respeito, não naquelas que dizem respeito a outras assembléias.
Tão logo uma ou mais assembléias estejam preocupadas com uma escolha (que é, portanto, uma escolha comum) um
debate com consentimento é a melhor maneira de encontrar um acordo mutuamente satisfatório.

¿SERÁ EL REGRESO DEL TRUEQUE?2022-05-09T10:37:51+02:00

Para empezar, se suele mencionar el regreso ldel trueque. Sin embargo, es un sistema de intercambio que sigue una valoración arbitraria de bienes y servicios. Además, es el embrión mismo del sistema monetario. Por lo tanto, es un sistema laborioso de organización si nuestro medio de intercambio no está disponible de inmediato. Entonces se sentirá la necesidad de proporcionar un intermediario: el dinero.

Existe una organización que es, en muchos niveles, más simple, eficiente y fluida, todo ello sin excesos monetarios. Efectivamente, siguiendo los 4 principios del Gran Proyecto MOCICA, los beneficios son para todos.

Primero, cada uno ejercerá su vocación y cada uno podrá beneficiarse de los demás talentos cuando los necesite.

Además, un sistema organizativo basado en la disponibilidad de uno mismo, y ya no en el dinero, será muy beneficioso. Como resultado, mejorará considerablemente nuestra relación entre nosotros.

Finalmente, aferrarse a idénticas cantidades de intercambios (subjetivos y arbitrarios) quizás parezca más “justo” a nivel del ego. Sin embargo, también es fuente de laboriosa organización y de muchas pérdidas innecesarias.

Por otro lado, el retorno del trueque no resuelve los múltiples problemas que hay que afrontar (desigualdades sociales, degradación medioambiental, etc.).

QUINDI SARA’ IL RITORNO DEL BARATTO ?2022-05-05T10:28:45+02:00

Per cominciare, si parla spesso del ritorno del baratto. Tuttavia, é un sistema di scambio che segue una valutazione arbitraria di beni e servizi. D’altronde, é l’embrione stesso del sistema monetario. Cosi’, si itratta di un sistema organizzativo laborioso se il nostro mezzo di scambio non é immediatamente disponibile. Si sentira’ allora la necessita’ di utilizzare un mezzo intermediario: il denaro.

Esiste un’organizzazione che é, a molti livelli, piu’ semplice, piu’ efficiente e piu’ fluida, il tutto senza derive monetarie. Infatti, seguendo i 4 principi del Grande Progetto MOCICA, i benefici sono per tutti.

In primo luogo, tutti eserciteranno la loro vocazione e tutti potranno beneficiare degli altri talenti quando ne avranno bisogno.

Inoltre, un sistema organizzativo basato sul servizio personale, piuttosto che sul denaro, sara’ altamente vantaggioso. Di conseguenza, migliorera’ notevolmente le nostre relazioni reciproche.

Infine, aggrapparsi a quantita’ di scambi identici (soggettivi e arbitrari) può sembrare piu’ “giusto” dal punto di vista dell’ego. Tuttavia, é anche una fonte di organizzazione laboriosa e di sprechi inutili.

D’altra parte, il ritorno del baratto non risolve i numerosi problemi che devono essere affrontati (disuguaglianze sociali, degrado ambientale, ecc.).

¿ A QUIÉN ASIGNAR UN BIEN / UN RECURSO ESCASO, UNA VIVIENDA GRATUITA ?2022-04-26T09:01:58+02:00

Por mutuo acuerdo entre las partes interesadas:

  • Asignación a los más útiles (por ejemplo: viviendas de planta baja para personas mayores o personas con movilidad reducida)
  • A lo más ecológico (cercano, dentro de un radio determinado)
  • Asignación en forma rotativa o por reserva
  • Dividir equitativamente entre los interesados
  • No otorguarlo a nadie para mantener la equidad.
  • Por sorteo
  • Otro
¿NO ES EL SER HUMANO DEMASIADO MALO POR NATURALEZA PARA SER LIBRE?2022-04-25T16:26:09+02:00

La cuestión de la naturaleza humana fascina los debates. Muestra que la naturaleza del ser humano depende principalmente del contexto en el que se desenvuelve. (3). Por lo tanto, nuestros comportamientos actuales son los frutos de nuestra adaptación natural a nuestra sociedad (nuestra naturaleza está para permitir esta adaptación). La verdadera causa de un humano “malo” es su reacción y adaptación a su entorno. El hombre no puede evolucionar por la servidumbre o la amenaza. Al contrario, lo restringe, lo retrae y provoca en él conductas agresivas.
Por otro lado, cuando aseguramos las necesidades básicas y la seguridad del Hombre, observamos una apertura espontánea a los demás.
Esto permite tomar conciencia de que el clima social, la necesidad, la educación o incluso la cultura son parámetros de los que resulta nuestro comportamiento.

El sistema monetario no garantiza el buen comportamiento, al contrario. Por eso el espíritu de competencia que viene del dinero sólo nos divide, y la necesidad de comer cuando ya no está garantizado nos empuja a elecciones irracionales. (4). Más allá de eso, el dinero alienta el “siempre más” y la sed de dominación que posibilita. ¡Muchas personas incluso culpan al dinero por pervertir la naturaleza humana! Es necesario pensar la cuestión en términos de contexto y no de naturaleza.

SIN OBLIGACIÓN, ¿ALGUNOS NO SERÁN MOVIDOS A NO HACER NADA?2022-04-25T16:21:23+02:00

Hoy en día, para muchas personas es difícil tener un rol social y el desempleo crece (5) debido a múltiples factores socioeconómicos (automatización, pandemia, demografía, etc.) (6).

El sistema de mercado ha excluido desde el principio a una parte de la población, que varía de manera impredecible. En un mundo sin dinero, excluimos el desempleo y los despidos. No existen barreras administrativas, económicas o financieras para actuar en y para la sociedad.

Hoy, el entusiasmo es difícil en este contexto de obligación, complejidad, competencia, pesadez, presión de desempeño, falta de reconocimiento y sentido. Afortunadamente, mientras la coacción mata el entusiasmo, la libertad alienta y dinamiza las iniciativas.

En un mundo sin dinero, no hacer nada se consideraría una elección personal y no la culpa de un sistema fallido. Pero, ¿quién se negaría a participar, y por cuánto tiempo, en la sociedad que le proporciona todo lo que necesita?

Además, la gran mayoría de los humanos odian el aburrimiento.
Por eso participar, contribuir al colectivo, permite la realización personal y fomenta el sentimiento de pertenencia. Tanto es así que ser útil a los demás se reconoce sociológicamente como algo particularmente importante y buscado. Es una base esencial de la autoestima. (7).

Lo que motiva a la gente a trabajar no es el dinero, sino lo que el dinero da: vivienda, comida y proyectos. Sin dinero, nuestras necesidades serían las mismas, por lo que la motivación también.

Una organización libre es el terreno fértil para la cooperación voluntaria, espontánea, unificadora, fluida, justa y dinámica. Esto es lo que permite que los talentos de todos encuentren su lugar.
Una organización eficiente, una vida social satisfactoria y un contexto productivo y cualitativo son algunos de los muchos beneficios obtenidos.

¿NO SE SERVIRÁ LA GENTE A VOLUNTAD / NO SERÁN SIN LIMITE?2022-04-25T16:06:44+02:00

En primer lugar, no tenemos apetitos interminables (existen los buffets abiertos a voluntad y son rentables). No más que necesidades materiales ilimitadas.

Se perdería entre el 30 y el 50% de los alimentos producidos en el mundo (8) en gran parte por razones financieras: calibración, pérdida durante viajes largos, falta de medios financieros para almacenamiento o capacitación en países en desarrollo (9), etc.

Así que no nos basemos en el miedo a la carencia, fomentando (a través de la educación y los medios de comunicación) el consumo responsable. (10). El sistema financiero busca ante todo mantenernos en la condición de consumidores por muchos mecanismos, en particular creando carencias y deseos ficticios. (11) .

El final de la frustración así provocada será un nuevo caldo de cultivo para una sobriedad natural. No es porque el dinero desaparezca que se podrá usar todo a voluntad.
Sin dinero no significa sin contabilidad ni sin puntos de referencia, al contrario.
Con la tecnología actual y la estimación de los recursos disponibles, podemos llevar a cabo una gestión extremadamente precisa. Este no era el caso hace 2700 años, cuando se creó el dinero.

Según el economista Jean-Marie Albertini, la escasez es una “invención social”, complementada por la del dinero. Es parte de la búsqueda de una violencia que no se reprime sino que se desvía (12). Cuando los bienes ya no tengan valor económico, sólo tendrán su valor real. El valor que corresponde a la necesidad de cada individuo. Si el dinero desapareciera, poseer más que los demás no solo no traería una gran ventaja, sino que por el contrario daría la imagen de un espíritu materialista y egocéntrico. En una relación de no mercado, el cliente ya no es el rey. ¿Nos atrevemos a pedir un esfuerzo desmesurado a alguien sabiendo que lo hace gratis? Es sin contar también que el que ofrece puede moderar una petición que le parecería desproporcionada.

¿QUÉ HAY DEL DECRECIMIENTO?2022-04-25T15:58:31+02:00

Hoy en día el término decrecimiento es cada vez más común. De hecho, el rendimiento de un sistema comercial se basa en el crecimiento, las ventas y las ganancias. Este sistema, sumado a la globalización, genera inevitablemente el agotamiento de los recursos. Sin embargo, nos damos cuenta de que el crecimiento infinito en un mundo finito no es posible.
Este señuelo, que es la base del actual modelo de sociedad, está mostrando sus límites. En consecuencia, los dirigentes explican que tendremos que disminuir. Lo que significa bajar su nivel de vida. Lo cual es bastante amargo para todos.

El modelo no mercantil de El Gran Proyecto no se basa en el crecimiento o la ganancia para ganarse la vida. Además, puede combinar durabilidad, conocimiento, modernidad y estabilidad, manteniendo la comodidad.

Finalmente, en la sociedad del mañana, cambiaremos nuestros estilos de vida para adaptarnos al nuevo contexto. Lo cual es completamente diferente a tener que decrecer. Así, con un estilo de vida sobrio, coherente y armonioso, no hay sentimiento de frustración, sino de razón.

¿EL GRAN PROYECTO LO SOLUCIONA TODO?2022-04-25T11:29:55+02:00

El cambio de civilización afectará a casi todos los ámbitos. Las múltiples interacciones entre los diferentes aspectos del mundo y los sujetos involucrados afectan rápidamente todas las facetas de la sociedad. Lo cierto es que seguiremos sufriendo el cambio climático debido a nuestras actividades del siglo anterior. Por otro lado, también tendremos mucha más resiliencia para hacerle frente.
Temas sensibles como migraciones, vacunas, gestión de crisis, ya no sufrirán el peso del dinero. Ya no podrá influir en la toma de decisiones, ni siquiera cuestionar su validez.

¿EL PROYECTO ES UTÓPICO?2022-04-25T11:28:01+02:00

La abolición de la esclavitud, ir a la luna o simplemente hacer una llamada telefónica, parecían utopías imposibles antes de que sucedieran.
En Francia, por ejemplo, hay 22 millones de voluntarios, o 1 de cada 3 personas, que trabajan sin esperar dinero a cambio.
En perspectiva, hay 30 millones de trabajadores asalariados en este mismo país.
Entonces, podemos ver que este mundo sin dinero ya está mucho más presente de lo que pensamos.

Por otro lado, es utópico creer que podríamos cambiar profundamente el sistema, sin acabar con el dinero.

¿Qué otra medida sería capaz de acabar con las desigualdades, el consumo excesivo, la corrupción, el tráfico, la competencia, etc.?

¿POR QUÉ INVERTIR EN ESTE NUEVO MUNDO?2022-04-25T11:25:29+02:00

En primer lugar, esta elección pondría fin a los muchos excesos de nuestra sociedad actual. Estos son algunos ejemplos: guerra, pobreza, desnutrición, deterioro del medio ambiente y los ecosistemas, tráfico, poder, etc.

Además, porque estaríamos más motivados para organizarnos en este nuevo contexto. En efecto, la elección del sector y de las condiciones, el reparto de esfuerzos, la ausencia de restricciones jerárquicas y financieras, etc. Todos estos puntos son otras tantas motivaciones para organizarse.

Entonces, dejar de dirigir nuestros esfuerzos para vencer a la competencia o generar ganancias, daría sentido a nuestra actividad. Así como, adaptar y evolucionar todos los ámbitos de la sociedad en este nuevo mundo. Mejorar las condiciones de vida de la humanidad. Preservar las condiciones climáticas.

Finalmente, ninguna otra medida o alternativa puede generar tal cambio.

Al involucrarse en EL GRAN PROYECTO, está ayudando a asegurar un cambio importante para las generaciones futuras.

¿QUÉ PASA CON LAS FUERZAS DEL ORDEN, POLICÍA, GUARDIAS CIVILES, EJÉRCITO, ETC.? ¿HABRÍA TODAVÍA SERVICIOS DE ESTE TIPO PARA MANTENER LA PAZ ?2022-04-25T11:22:29+02:00

Un contexto que no permite determinados delitos (mercados ilegales, blanqueo de capitales, etc.), no fomenta la delincuencia (narcotráfico, robo, etc.). Sin violencia ligada a la precariedad o al sentimiento de injusticia social, podemos esperar una caída masiva de los delitos y otras formas de violencia. Sin embargo, parece poco probable que esto nos proteja de todos los peligros (fanatismo religioso, agresión sexual, etc.). El desarrollo de la aplicación de la ley dependerá de nuestras necesidades y nuestra elección.

 

¿EL(LOS) FUNDADOR(ES) DEL GRAN PROYECTO TIENE UNA VENTAJA SOBRE LOS MIEMBROS O TIENE OTRA VENTAJA?2022-04-25T11:13:52+02:00

El Gran Proyecto MOCICA sirve sólo como una herramienta, una puerta de entrada incondicional con el único interés de crear este nuevo mundo con este sistema no monetario.

No hay ninguna ventaja particular para los fundadores del proyecto.

El objetivo del Gran Proyecto queda así definido pero continuaremos con el desarrollo (si es la elección de todos) de ciertos elementos como la aplicación que permite la organización.

 

¿ES OBLIGATORIO PARTICIPAR EN UNA SOCIEDAD NO MERCIANTIL ?2022-05-22T10:26:27+02:00

No proponemos el trueque. Y entonces el “yo solo doy si tú me das” no es la base de organización que proponemos.
En una sociedad no mercantil, usted no tiene que dar algo en particular cada vez que necesita a alguien. Es “unidireccional”.
Por otro lado, surge la duda de si se debe participar (aquí o allá, al mismo nivel que los demás).
Efectivamente, el don mueve otras líneas. Como en un piso compartido de 5 estudiantes, si uno decide no limpiar los espacios comunes, los otros 4 tendrán que pasar más tiempo haciéndolo.
Por cada individuo alimentado, alojado, cuidado, calentado, hay un esfuerzo humano detrás.
En un pequeño nivel de no participantes, las repercusiones son mínimas.
Pero cuantos más ciudadanos decidan no hacer nada, más tendrán que hacer aquellos que participan para ellos.
Así que esta libertad de no hacer nada en absoluto reduce un poco la libertad de los demás.

Por lo tanto, tienen su opinión y deciden si aceptan o no. El Gran Proyecto no se posiciona, lo que hace es invitar a reflexionar y debatir juntos sobre este tipo de temas.

¿POR QUÉ NO PROPONE PRIMERO HACER ALDEAS DONDE TODO SEA GRATUITO?2022-04-25T11:06:14+02:00

Alentamos y ayudamos a la realización de este tipo de iniciativas. La aplicación del Gran Proyecto (app.mocica.org) permite, entre otras cosas, reunir a los miembros que deseen actuar en esta dirección.

Sin embargo, adelantamos las dificultades que esto plantea y el objetivo que debemos alcanzar. Hay muchas dificultades: adquirir un territorio libre de impuestos, disponer de todos los bienes materiales necesarios (vivienda, herramientas, ropa, etc.) sin endeudamiento, traspasar todo lo que el pueblo no puede producir por sí mismo (ej.: sal, teléfonos móviles, wifi, ropa , asistencia médica, gafas, material escolar, etc.). ¿Sería una aldea así una demostración persuasiva y alentadora para el público en general?
Además, la proliferación de pueblos libres no reduciría las deudas vertiginosas, las desigualdades, etc. Llegará pues, en un momento u otro, la necesidad de eliminar masivamente los medios de pago, que es lo que propone el Gran Proyecto.

Además, más del 50% de la población mundial vive en áreas urbanas. Queremos que cualquier ciudadano que se adhiera a la transición a un mundo sin dinero pueda involucrarse esté donde esté. De ahí nuestro animo a todos aquellos que deseen actuar para que se reúnan en asambleas locales, ya sea en el campo o en la ciudad.

Nuestro objetivo no es crear burbujas de gratuidad en un contexto comercial, sino cambiar a un contexto no mercantil que ofrezca un contexto naturalmente propicio para la realización. ¿Por qué no apuntar a este objetivo directamente?

¿CÓMO PUEDE POSICIONARSE ANTE LA TRANSICIÓN UNA EMPRESA QUE YA NO DESEA CONTRIBUIR A ESTAS DESVIACIONES?2022-04-25T11:02:03+02:00

Una empresa tiene una red a la que puede comunicarse y compartir su deseo de un mundo sin dinero (añadir un enlace en la firma de los correos electrónicos, por ejemplo). También podrá comunicar esta decisión a todos sus socios, colaboradores y proveedores para animarlos a hacer lo mismo.

También puede incentivar a sus socios a imaginar y anticipar la reorganización de sus empresas bajo las ventajas de una organización no mercantil. Sin necesidad de un sector de marketing, sin registro de patentes, durabilidad de sus productos, automatización posible sin repercusiones socioeconómicas, competidores que se convierten en colaboradores, etc.

¿HABRÁ LEYES Y REGLAS?2022-04-25T10:59:40+02:00

Pasar a una sociedad no mercantil no implica pasar a una sociedad sin regulaciones. Son útiles, no para reducir nuestras libertades, sino para protegerlas. Pueden tener carácter de seguridad (prohibición de lesionar la integridad física o moral de los demás). También pueden ser necesarios para asegurar la distribución de recursos y la aplicación de los términos acordados en conjunto. Una de las ventajas de EL GRAN PROYECTO es que son propuestos y validados por los ciudadanos (Ver ODG).

¿ CON RESPECTO A LA DEMOGRAFÍA?2022-04-25T09:36:45+02:00

Salir del sistema es necesario para gestionar el tema demográfico. Los líderes eluden voluntariamente la pregunta, porque una tasa de natalidad fuerte es necesaria para el crecimiento económico.
Por ejemplo, en muchos países pobres, donde la tecnología moderna está ausente, los niños son necesarios para mantener la familia o la empresa agrícola.

Además, podremos asegurar los “viejos tiempos” de todos sin tener que depender de los descendientes. Lo cual es el caso en algunos países hoy en día.
También podremos configurar más fácilmente la planificación familiar, para una tasa de natalidad elegida y gestionada.

También se debe tener en cuenta que los estudios actuales muestran que la tasa de natalidad es más baja en los países “desarrollados”. (13).
En una sociedad sin dinero, el nivel general de vida aumenta. Se generalizará el acceso a la educación, la anticoncepción y el trabajo para las mujeres de todo el planeta. Estos factores son decisivos para regular la demografía global de forma natural.

CADA ASAMBLEA REALIZARÍA SU PROPIO REGLAMENTO PARA SU SECTOR. EN ESTE CASO, ¿CÓMO SABRÁN COMPORTARSE LOS TURISTAS O VISITANTES DE UNA ZONA?2022-04-24T16:59:40+02:00

En primer lugar, en la ODG cada asamblea no hace “sus propios reglamentos”. Elige los reglamentos en las elecciones que le son propias, y no en las que conciernen a otras asambleas.

Por otro lado, de la misma forma que no conoces las leyes y todas las costumbres de un país que visita hoy en día, puede que no sea necesario conocerlas en una organización no mercantil.

Finalmente, probablemente, como hoy, seremos informados de los puntos esenciales a saber.

¿SE SEGUIRÁN UTILIZANDO LAS PROFESIONES DE MARKETING Y COMUNICACIÓN?2022-04-24T16:55:43+02:00

Este es un tema que determinaremos juntos. Redefinir el papel y el lugar de la comunicación y el marketing en una sociedad que ya no fomentará el consumo.

Este tema es complejo. Podríamos optar por mantener estos sistemas para, por ejemplo, promover productos/servicios no contaminantes, fomentar el consumo durante las cosechas abundantes o resaltar los ahorros no materializados (felicidad, bienestar, etc.). Además, esto permitiría difundir masivamente información sobre debates importantes para la humanidad, etc.

Podemos ver que todavía hay buenas esperanzas para estos sectores.

¿DESAPARECERÁN LAS EMPRESAS?2022-04-24T10:51:22+02:00

Las empresas no desaparecerían. Pasarían a ser propiedad común. Serían administrados por los trabajadores o por cualquier otra forma de organización acordada por la asamblea a la que estén adscritos.

En cuanto a la jornada laboral y las obligaciones derivadas, existen muchas modalidades posibles que debemos definir juntos.

El Gran Proyecto no pretende crear una “biblia” completa, sino simplemente proporcionar el libro en el que la humanidad pueda escribir su propia organización.

¿ Y SI CADA ASAMBLEA HACE SU PROPIA LEY Y HAY DESACUERDOS ENTRE DIFERENTES SECTORES O ESTILOS DE VIDA ?2022-04-24T10:48:52+02:00

En todos los casos y en todos los modelos posibles de sociedad, habrá desacuerdos.

En la ODG no es una minoría la que decide, ni la mayoría sino la búsqueda del consenso. Cada asamblea está libre de sus propios reglamentos. Lo hace en las elecciones que le conciernen, no en lo que concierne a otras asambleas.
Cuando una o más asambleas están involucradas en una elección (que por lo tanto es una elección común) un
debate con el fin de buscar el consentimiento es la mejor manera de encontrar un acuerdo que satisfaga al mayor número.

¿SE NECESITA UN CARNET DE IDENTIDAD (DNI) PARA TODOS CON TRAZABILIDAD?2022-04-24T10:48:51+02:00

El carnet de identidad es un tema que estará sujeto a las elecciones de los ciudadanos. Un debate puede organizarse según métodos objetivos e imparciales que los ciudadanos habrán validado.

El objetivo es resaltar los diferentes aspectos de un tema de manera objetiva para que todos puedan tomar una decisión informada.

De hecho, se deben tener en cuenta diferentes puntos de vista:

Algunos simplemente querrán no tener más carnet de identidad, otros la querrán con trazabilidad, por ejemplo para tener una cobertura de atención inmediata sin trámites ni exámenes previos (expediente médico integrado) etc.

Las ventajas y desventajas deben discutirse antes de la validación colectiva.

Finalmente, un carnet sería útil para conocer la actividad (en la organización), el compartir y el consumo. Es difícil tener una gestión precisa de nuestra organización y recursos sin esto.

 

¿DEBEMOS ESPERAR A QUE LA GENTE SE DESPERTE POR SÍ MISMA?2022-04-24T10:49:06+02:00

Animamos a que todos los miembros del Gran Proyecto se mobilizen para comunicar y contribuir a su realización.

Difundir el Gran Proyecto, organizar encuentros, aprender a argumentar, reunirse en asambleas locales, solicitar a los medios y personalidades, promover el libre acceso, el compartir y la solidaridad, desarrollar la autonomía, etc.

Una movilización masiva dará como resultado llevar el Gran Proyecto al debate público y su implementación.

¿QUÉ HARÁN LAS PERSONAS QUE NO QUIEREN PARTICIPAR EN ESTE CAMBIO?2022-04-24T10:37:38+02:00

Vemos 2 caminos posibles.

O se agrupan y organizan según un modelo comercial (si es técnicamente posible).
O un referéndum mundial decidirá para todos (como lo fue el Brexit para el Reino Unido tras el referéndum del 23 de junio de 2016).
En este último caso, serán acogidos con los mismos deberes y gozarán de las mismas ventajas que los demás ciudadanos.

¿Y SI TODOS QUIEREN SER ARTISTAS?2023-03-23T08:48:47+01:00

Esto plantearía de inmediato un problema que naturalmente estaría en el centro de nuestras discusiones. De hecho, la empresa no sería funcional. ¿Cómo resolverlo? Podríamos por ejemplo considerar que el arte es una pasión común que no puede satisfacer nuestras necesidades básicas. No puede considerarse como la vivienda, la alimentación, o la ropa y confección. Como tal, habrá que considerarlo entonces como un servicio de carácter secundario que no sustituye la participación de cada uno en los sectores fundamentales.

Otro ejemplo sería tomar en consideración la utilidad pública del artista (el interés y la demanda que despierta a su alrededor). Por debajo de cierto nivel de entusiasmo por el artista (un cantante cuyas canciones se descargan poco o nada, una banda que no llena salas, etc.) puede que tenga que considerar su arte como una pasión y no como un servicio de utilidad pública.

Otras formas de gestión / organización son igualmente posibles.

¿HABRÁ TRABAJOS QUE REQUIERAN ESTUDIOS SUPERIORES QUE DESAPARECERÁN PORQUE LA MOTIVACIÓN SALARIAL YA NO EXISTE?2022-04-24T10:22:19+02:00

El Gran Proyecto no hace predicciones. En general, creemos que la duración y la dificultad de los estudios no reducirán el entusiasmo con respecto a la actualidad, sino todo lo contrario. El fin del dinero permitirá poder estudiar sin la barrera financiera y las dificultades de la vida estudiantil. El acceso y las condiciones de vida serán las mismas que si se hubieran finalizado los estudios. No habrá ninguna preocupación por estudiar innecesariamente debido a un mercado laboral irregular y posibles crisis financieras.

Además, los estudios largos ya no son sinónimo de “una carrera de obstáculos”, algunos podrían finalmente considerar cumplir con su vocación y reciclarse en el campo elegido. En consecuencia, creemos que podría haber más estudiantes que vengan y que, además, hagan su trabajo únicamente por pasión y no por interés económico.

El reconocimiento y el prestigio de un trabajo que requiere largos estudios también son grandes motivadores. Un astronauta, por ejemplo, no espera el dinero para entrar en uno de los concursos más selectivos de todos para convertirse en astronauta.

Finalmente, un mundo sin dinero promueve la ayuda mutua, el compartir y lo colectivo. Llenar un vacío en un sector clave permitiría un gran reconocimiento de la comunidad.

¿Y LOS ANCIANOS?2022-04-24T10:12:14+02:00

Si las personas mayores quieren estar activas son bienvenidas, si no pueden nosotros nos hacemos cargo de ellas.

¿Y PARA EL PETRÓLEO?2022-04-24T10:02:12+02:00

El petróleo debe volverse escaso (por razones ecológicas), y lo será (porque no es renovable). Estas son dos razones para cambiar a un modelo de sociedad sin mercado que consume poca energía.

¿Podrían los países productores de petróleo obstaculizar la transición a un sistema de no mercado? A menudo cerca del ecuador, serán los primeros en sufrir el calentamiento global y tendrán el mayor interés en invertir en esta transición, como Irán, por ejemplo, que importa más alimentos durante los años de sequía.

Además, la mayoría de los países productores de petróleo no son autosuficientes con otros recursos como los alimentos. Es y será siempre del interés de todas y cada una de las naciones, tejer una verdadera gestión de los recursos planetarios.

¿SIN DINERO, SIN GESTIÓN?2022-04-23T19:43:44+02:00

El fin del dinero es el comienzo de otra gestión en la que llevamos cuentas:

  • Recursos disponibles (renovables/no renovables)
  • De nuestro impacto ambiental
  • De las necesidades (básicas/secundarias)
  • De la actividad : ¿ cuales son nuestras competencias ? ¿ Repartición de la actividad ?
  • De la productividad, de los stocks y de su repartición

Sin dinero no quiere decir sin gestión. Solo la noción de dinero se saca de la ecuación. La gestión sigue siendo la misma cuando se trata de determinar los flujos de alimentos, por ejemplo.

¿Y SI TODO EL MUNDO NO QUISIERA CAMBIAR A UN MUNDO SIN DINERO?2022-04-23T19:16:22+02:00

El cambio a una sociedad sin mercado solo ocurrirá con 2 condiciones. La primera es que seamos autosuficientes en recursos y potencial húmanos (es decir, que todos los sectores estén, por tanto, totalmente asegurados). La segunda es que al menos el 50% de nosotros lo queremos por razones democráticas (idealmente a escala planetaria o en un territorio más pequeño pero autosuficiente como un continente).

Si fuéramos, por ejemplo, un 70% a quererlo, nuestro objetivo no sería imponérselo al 30% restante. Por otro lado, estos tendrián que ser autosuficientes para seguir organizándose con un sistema mercantil. También tendrián que encontrar la manera de organizarse si están dispersos. Si no es deseable imponer un modelo, ni siquiera a una minoría, más inaceptable es que una minoría imponga su modelo a la voluntad dominante. Entonces, serán invitados a unirse a nosotros de acuerdo a principios no mercantiles.

 

¿EL ESTADO O LAS PERSONAS INFLUYENTES LO DEJARÁN PASAR?2022-04-23T19:10:19+02:00

El Gran Proyecto MOCICA no incrimina a nadie y no hace nada reprobable, ni legal ni moralmente. El plan de acción evita intencionalmente las barreras comunes (es una organización autosuficiente que no depende de la financiación de los miembros, el tiempo o la asistencia del gobierno para llegar a buen término). A pesar de ello, es un proyecto de sociedad que difícilmente puede detenerse. No estamos en un sistema piramidal donde bastaría con cortar la punta para extinguir la organización. Habría que parar todas las asambleas que están en curso con los miembros que tienen el proyecto en mente. En cuanto a la organización, trabajamos para anticiparnos a todos los posibles obstáculos (censura, etc.).

¿SON POSIBLES LOS ABUSOS ?2022-04-23T19:07:51+02:00

La desaparición del dinero ya no permite que un individuo se beneficie a su antojo de los esfuerzos de los demás. De hecho, uno ya no puede ejercer poder o ascendencia sobre los demás. Ya no es posible comprar Quienes donen tal bien o servicio seguirán los términos de asignación o reparto elegidos en conjunto. Además, no tienen ningún beneficio en hacer que la gente consuma más. La ausencia de restricciones presupuestarias, la presión financiera, la competencia, el miedo a perder el trabajo, crean las condiciones para que la actividad despierte el entusiasmo general.

¿Es posible no hacer nada y aprovecharse de los demás?

Esto requiere su acuerdo ya que gestionan la organización: producción y distribución. Además, el fin del dinero permite ampliamente aincitar a cada ciudadano a hacer su parte.

¿ CON RESPECTO A LOS RECURSOS LEJANOS?2022-04-23T19:02:57+02:00

Los recursos son producidos y gestionados según la demanda, en el respecto de nuestro ecosistema.

También cabe destacar que contamos con software de última generación. Estos serán actualizados y optimizados por nuestros ingenieros libres de cooperar, para quienes la competencia ya no existiría.

Finalmente, las redes de tránsito internacional que hemos desarrollado en todo el mundo deberían poder responder a ellas sin dificultad. (2).

¿QUÉ PASA SI NADIE PROPORCIONA EL BIEN O SERVICIO REQUERIDO?2022-04-23T18:53:33+02:00

Hay muchas formas de satisfacer una necesidad de un bien o servicio.
La fase de preparación permitirá evaluar con precisión las mejores soluciones según la situación.
Adaptarse, aprender a hacerlo uno mismo, reunirse con las partes interesadas, hablar, intercambiar con ciudadanos competentes.

Luego, al no pagar ya las formaciones, es facíl de hacer una reconversión, sobre todo para lenar la falta de oficio.

Finalmente, la educación puede resaltar sectores en demanda para atraer a los estudiantes.

¿CÓMO ACCEDER A UN BIEN? ¿ A UN SERVICIO?2022-04-23T18:44:33+02:00

En primer lugar, descartada la competencia financiera, cada sector (alimentación, educación, investigación, sanidad, etc.) podrá cumplir su papel para los demás.

A continuación, tomaremos medidas para permitir el acceso automático a bienes y servicios básicos. La conexión de la vivienda al agua, luz yotros servicios será automática.

Finalmente, para tener acceso a otros bienes o servicios, bastará con realizar una solicitud.

¿LA SOLUCIÓN NO ES MÁS BIEN CAMBIAR EL SISTEMA MONETARIO?2022-05-22T10:23:29+02:00

El sistema monetario internacional:

Para entender si es necesario reemplazar el actual sistema monetario internacional por otro, analicemos cómo funcionan.

Por un lado, un sistema monetario internacional es el conjunto de reglas, mecanismos y actores destinados a organizar y controlar el intercambio de capitales entre países. Pero por otro lado, es un sistema con “agujeros negros”.

Los agujeros negros del sistema monetario internacional:

De hecho, la supervisión bancaria y financiera internacional encuentra sus límites en un cierto número de “agujeros negros”. Como resultado, las organizaciones internacionales y los reguladores no tienen acceso a ella. Estos agujeros negros se pueden clasificar en dos categorías: agujeros negros geográficos y políticos.

Son, por un lado, los Estados soberanos donde abunda la corrupción y, por otro lado, los lugares off-shore, terreno privilegiado para la evasión fiscal y el blanqueo de capitales. O bien no existen órganos locales de vigilancia del mercado ni de la banca, como suele ser el caso de los paraísos fiscales. O nuevamente, estas organizaciones existen, pero no cooperan o no pueden detener el fraude masivo. este es el caso, por ejemplo, en los Estados donde reina la corrupción.

Finalmente, también es necesario comprender el principio del sistema monetario internacional.

El principio de los sistemas monetarios:

Todos los sistemas monetarios que podamos imaginar tienen el mismo principio fundamental. apartan a los hombres del acceso a bienes y servicios a través del dinero. Esto nos parece normal. Sin embargo, los excesos actuales son las consecuencias lógicas y directas de este principio básico. Actuará sean cuales sean las modalidades que le podamos poner (1).

Este principio crea un motor potente, ya que es de doble palanca. Por un lado, establece que si no tienes dinero, no tienes acceso a nada y no tienes nada. Nuestras necesidades básicas como alimentación, hidratación, vivienda ya no son accesibles. De este principio básico surge también el lado opuesto: cuanto más dinero tiene, más posibilidades tiene. Tenemos así dos fuerzas que convergen para dirigirnos individualmente en una sola dirección: hacer dinero.

Los peligros del sistema monetario:

De este motor, derivado del principio original del dinero, emergen dos características fundamentalmente dañinas:

  • es un motor prioritario porque es la base esencial para todos los accesos. En consecuencia, por muchas personas, muchas circunstancias y muchas razones, se privilegiará sobre los fundamentales (ecología, bienestar, comprensión, calidad, salud, seguridad, etc.).
  • es un motor individual. Resuena directamente con nuestra individualidad, ya que todos tendrán que encontrar su propia fuente monetaria. Este motor, formidablemente poderoso, está fuera de un incentivo solidario e igualitario. Finalmente, el dinero disponible funciona por vasos comunicantes, o como un pastel que se divide. Lo que en consecuencia nos sitúa en una posición de competencia desde el primer momento.

Las consecuencias del sistema monetario:

A partir de ahí, todas las derivas de nuestra sociedad actual son perfectamente lógicas. Un sistema monetario alentará sobre todo a hacer dinero, por todos los medios, buenos o malos (redes mafiosas, proxenetismo, furtivismo, deforestación, etc.). Y también para reducir la calidad de lo que hacemos para aumentar los márgenes. Lo que equivale a cortar la rama sobre la que estamos sentados (obsolescencia programada, no patentar tratamientos que curan). También para agotar nuestros recursos para vender (crecimiento). Además, la mendicidad o la delincuencia obligarán a los que no tienen. Algunos tendrán “buenas pistas”. Esto conducirá a disparidades, la posibilidad de dominación o corrupción.

Si queremos cambiar el sistema monetario y no decidimos cooperar libremente, tendremos que añadir un sistema que permita (¿cómo?) controlar, vigilar, prevenir de forma efectiva lo que la base misma de nuestro sistema anima a hacer. Un sistema monetario es una peligrosa base social de individualismo, sospecha, desconfianza, desigualdad, tensión, confrontación, corrupción, criminalidad y todos los excesos que conocemos. Y siempre quedará una base ecológica de agotamiento, empobrecimiento, contaminación y destrucción.

En resumen :

Todo puede parecer permitido en una sociedad no mercantil. Pero si todo individuo es libre, también lo es la comunidad en la que vive. Nadie puede dominar, ningún servicio o bien se concedería sin el acuerdo de quien lo proporciona. Entonces se vuelve lógico ponerse en un nivel similar, si no quiere tener a la comunidad de espaldas y poder beneficiarse de las habilidades esenciales de los demás. Todas las redes mafiosas ya no tienen por qué existir (¿cómo considerar el concepto de proxenetismo, por ejemplo?), la corrupción se vuelve imposible. El crecimiento infinito y el agotamiento de los recursos ya no son esenciales.

Ningún sistema monetario puede garantizar los excesos humanos. Por el contrario, fomenta y permite a casi todos. Hoy en día, es tan fácil comprenderlo desde un punto de vista teórico, como observarlo desde un punto de vista práctico.

¿CÓMO TENER ACCESO A LOS ALIMENTOS?2022-04-23T10:59:49+02:00

El nivel 3 de la ODG (área de recursos) se encarga de la gestión de la alimentación. Apoya la producción, el transporte y la distribución de alimentos. Esto se hará desde el territorio hasta las ciudades y pueblos adheridos.

Entonces, de manera común y global, podemos configurar un modelo eficiente de recolección y distribución. Cada sector podrá entonces adaptarse a sus especificidades.

Finalmente, se utilizará una cooperativa nacional para centralizar y exportar los excedentes de producción.

DEVE-SE ESPERAR QUE AS PESSOAS ACORDEM SOZINHAS?2022-04-07T16:04:39+02:00

Encorajamos a mobilização de todos os membros do Grande Projeto para comunicar e contribuir para a sua realização.

Divulgar o Grande Projeto, organizar reuniões, aprender a discutir, reunir-se em assembléias locais, solicitar à mídia e personalidades, promover o livre acesso, compartilhamento e solidariedade, desenvolver a autonomia, etc..

A mobilização maciça levará o Grande Projeto ao debate público e à sua implementação.

É NECESSÁRIO HAVER UM DOCUMENTO DE IDENTIDADE PARA TODOS COM RASTREABILIDADE?2022-04-07T16:04:36+02:00

A carteira de identidade é uma questão que será colocada à escolha do povo. Um debate pode ser organizado de acordo com métodos objetivos e imparciais de debate que os cidadãos tenham validado.

O objetivo é destacar os diferentes lados de um assunto de maneira objetiva, para que todos possam fazer uma escolha informada.

De fato, diferentes pontos de vista devem ser levados em conta:

Algumas pessoas simplesmente não vão querer ter uma carteira de identidade, outras vão querer que ela seja rastreável para que, por exemplo, os cuidados possam ser tomados instantaneamente sem papelada ou exames prévios (dossiê médico integrado), etc.

As vantagens e desvantagens devem ser discutidas antes da validação coletiva.

Finalmente, um mapa seria útil para conhecer a atividade (na organização), compartilhamento e consumo. É difícil ter uma gestão precisa de nossa organização e de nossos recursos sem ela.

 

O QUE FARÃO AS PESSOAS QUE NÃO DESEJAM PARTICIPAR DESTA MUDANÇA?2022-04-07T09:46:45+02:00

Vemos 2 caminhos possíveis.

Ou eles se agrupam e se organizam de acordo com um modelo de mercado (se isso for tecnicamente possível).
Ou um referendo global decidirá o ponto de inflexão para todos (como foi o Brexit para o Reino Unido após o referendo de 23 de junho de 2016).
Neste último caso, eles serão recebidos com os mesmos deveres e desfrutarão dos mesmos benefícios que os outros cidadãos.

E SE TODOS QUISEREM SER ARTISTAS?2023-03-23T08:48:46+01:00

Isso levantaria imediatamente uma questão que naturalmente seria colocada no centro de nossos debates. De fato, a sociedade não seria funcional. Como resolvê-lo? Por exemplo, poderíamos considerar que a arte é uma paixão comum que não pode satisfazer nossas necessidades básicas. Não pode ser considerada como a habitação, a alimentação, o vestuário. Como tal, ela deve ser considerada como um serviço de natureza secundária que não substitui a participação individual nos setores centrais.

Outro exemplo seria levar em conta a utilidade pública do artista (o interesse e a demanda que ele ou ela gera em torno dele ou dela). Abaixo de um certo nível de entusiasmo pelo artista (um cantor cujas músicas são pouco baixadas ou não são baixadas, um grupo musical que não se vende, etc.), o artista pode ter que considerar sua arte como uma paixão e não como uma utilidade pública.

Outras formas de gestão / organização são também possíveis.

HAVERÁ EMPREGOS QUE EXIGEM ESTUDOS AVANÇADOS QUE DESAPARECERÃO PORQUE A MOTIVAÇÃO DO SALÁRIO NÃO EXISTIRÁ MAIS?2022-04-07T09:27:43+02:00

O Grande Projeto não faz previsões. Em geral, acreditamos que a duração e a dificuldade dos estudos não reduzirá o interesse em comparação com os atuais, pelo contrário. O fim do dinheiro tornará possível estudar sem a barreira financeira e as dificuldades da vida estudantil. O acesso e as condições de vida serão os mesmos como se os estudos fossem concluídos. Nenhuma ansiedade em estudar desnecessariamente devido a um mercado de trabalho flutuante e possíveis crises financeiras.

Além disso, como os longos estudos não são mais sinônimo de “um caminho de luta”, algumas pessoas poderiam finalmente considerar realizar sua vocação e mudar para seu campo preferido. Como resultado, acreditamos que poderá haver mais estudantes que virão e que, além disso, farão seu trabalho puramente por paixão e não por interesse financeiro.

O reconhecimento e o prestígio de uma profissão que requerem longos estudos também são grandes motivadores. Um astronauta, por exemplo, não espera por dinheiro para entrar em uma das competições mais seletivas para se tornar um astronauta.

Finalmente, um mundo sem dinheiro incentiva a ajuda mútua, o compartilhamento e a ação coletiva. Preencher uma lacuna em uma área chave permitiria um grande reconhecimento da comunidade.

E AS PESSOAS IDOSAS?2022-04-07T09:15:07+02:00

Se os idosos querem ser ativos, eles são bem-vindos, se não puderem, nós cuidaremos deles.

CZY BĘDZIE TO POWRÓT BARTERU?2022-01-18T12:34:17+01:00

Często wspomina się o powrocie barteru. Tymczasem chodzi o system wymiany po arbitralnej wycenie towarów i usług. Co więcej, jest to sam zalążek systemu monetarnego. Jest to żmudny system organizacji, jeśli środek wymiany nie jest natychmiastowo dostępny. Będzie wtedy odczuwalna potrzeba zapewnienia pośrednika: pieniędzy.

Istnieje organizacja, która na wielu poziomach jest prostsza, wydajniejsza i bardziej płynna i to bez ekscesów pieniężnych. 4 zasady Wielkiego Projektu MOCICA przynoszą wszystkim korzyści.

Po pierwsze, każdy będzie wykonywał swoje powołanie i w razie potrzeby będzie mógł korzystać z talentów innych.

Ponadto system organizacyjny oparty na ludzkiej dyspozycyjności, a nie na pieniądzach, będzie wysoce korzystny. Dzięki temu znacznie poprawi nasze wzajemne relacje.

Trzymanie się kurczowo zasad tego typu wymiany (subiektywnych i arbitralnych) wydaje się być może bardziej „sprawiedliwe” na poziomie ego. Ale jest też źródłem żmudnej organizacji i wielu niepotrzebnych strat.

Powrót barteru nie rozwiązuje wszystkich problemów, z którymi trzeba się zmierzyć (nierówności społeczne, degradacja środowiska itp.).

CZY NIE JEST ROZWIĄZANIEM ZMIANA SYSTEMU PIENIĘŻNEGO?2021-12-18T10:40:43+01:00

Międzynarodowy system monetarny :

Aby zrozumieć, czy konieczne jest zastąpienie obecnego międzynarodowego systemu monetarnego innym, przeanalizujmy, jak on działa.

Z jednej strony, międzynarodowy system monetarny to zbiór reguł, mechanizmów i operatorów, których celem jest organizowanie i kontrolowanie wymiany kapitału między krajami. Ale z drugiej strony to system z „czarnymi dziurami”.

Czarne dziury w międzynarodowym systemie monetarnym:

Międzynarodowy nadzór bankowy i finansowy ma swoje ograniczenia w wielu „czarnych dziurach”. W rezultacie organizacje międzynarodowe i regulatorzy nie mają do niego dostępu. Te czarne dziury można podzielić na dwie kategorie: czarne dziury geograficzne i polityczne.

Są to z jednej strony suwerenne państwa, w których szerzy się korupcja, a z drugiej strony off-shore, uprzywilejowane tereny do uchylania się od płacenia podatków i prania brudnych pieniędzy. Lub gdzie nie ma lokalnych organów nadzoru rynku lub bankowego, co często ma miejsce w przypadku rajów podatkowych. Albo znowu, te organizacje istnieją, ale nie współpracują lub nie są w stanie powstrzymać masowych oszustw. tak jest na przykład w państwach, w których panuje korupcja.

Konieczne jest również zrozumienie zasady międzynarodowego systemu walutowego.

Zasada systemów monetarnych:

Wszystkie systemy monetarne, jakie możemy sobie wyobrazić, mają tę samą podstawową zasadę. Odgradzają ludzi od dostępu do dóbr i usług za pośrednictwem pieniędzy. Wydaje nam się to normalne. Jednak obecne nadużycia są logiczną i bezpośrednią konsekwencją tej podstawowej zasady. Będzie on działać niezależnie od modalności, jakie możemy wokół niego zastosować (1).

Ta zasada jest potężna, ponieważ ma podwójną dźwignię. Jeśli nie masz pieniędzy, nie masz dostępu do niczego i nie masz nic. Nasze podstawowe potrzeby, takie jak jedzenie, picie, mieszkanie, nie są już dostępne. Z tej podstawowej zasady wynika również odwrotna strona: im więcej masz pieniędzy, tym więcej masz możliwości. Mamy zatem dwie siły działające razem, prowadzące nas każdego indywidualnie w jedynym kierunku: zarabianie pieniędzy.

Niebezpieczeństwa systemu monetarnego:

Z tej pierwszej przyczyny, wynikającej z pierwotnej zasady pieniądza, wyłaniają się dwie fundamentalnie szkodliwe cechy:

  • jest to czynnik priorytetowy, ponieważ stanowi nieuniknioną podstawę wszelkiego dostępu. W rezultacie dla wielu ludzi, z wielu okoliczności i z wielu powodów, będzie on przedkładany nad podstawy (ekologia, dobrostan, zrozumienie, jakość, zdrowie, bezpieczeństwo itp.).
  • jest to indywidualny czynnik. Rezonuje bezpośrednio z naszą indywidualnością, ponieważ każdy będzie musiał znaleźć własne źródło pieniędzy. Ten niezwykle potężny silnik nie uwzględnia solidarności i egalitarnej zachęty. Dostępne pieniądze działają na zasadzie naczyń połączonych lub jak dzielone ciasto. Co w konsekwencji stawia nas od samego początku w konkurencyjnej pozycji.

Konsekwencje systemu monetarnego :

Stąd wszystkie ekscesy naszego obecnego społeczeństwa są całkowicie logiczne. System monetarny skłania ludzi do zarabiania pieniędzy wszelkimi sposobami, dobrymi lub złymi (sieci mafijne, stręczycielstwo, kłusownictwo, wylesianie itp.). A także do obniżenia jakości tego, co robimy, aby zwiększyć marże. Co sprowadza się do odpiłowania gałęzi, na której siedzimy (zaprogramowane zużycie się, nie opatentowane zabiegi lecznicze). Także do wyczerpania naszych zasobów na sprzedaż (wzrost). Wzrost żebractwa lub przestępczości wśród tych, którzy jej nie mają środków utrzymania. Niektórzy będą mieli „dobre plecy”. Doprowadzi to do dysproporcji, możliwości dominacji, a nawet korupcji.

Jeśli chcemy zmienić system monetarny i nie decydować się na swobodną współpracę, będziemy musieli dodać system, który pozwoli (jak?) kontrolować, monitorować, skutecznie zapobiegać temu, do czego zachęca nas sama podstawa naszego systemu. System monetarny jest niebezpieczną bazą społeczną indywidualizmu, podejrzliwości, nieufności, nierówności, napięć, konfrontacji, korupcji, przestępczości i wszystkich znanych nam nadużyć. I zawsze pozostanie ekologiczne podłoże wyczerpania, zubożenia, zanieczyszczenia i zniszczenia.

Podsumowując:

Wszystko może wydawać się dozwolone w nierynkowym społeczeństwie. Ale jeśli każdy człowiek jest wolny, tak samo jest ze społecznością, w której żyje. Nikt nie może dominować, żadna usługa ani dobro nie byłyby świadczone bez zgody tego, kto je ofiaruje. Wtedy logiczne staje się postawienie się na podobnym poziomie, jeśli nie chcemy narazić się społeczności i móc korzystać z podstawowych umiejętności innych. Wszystkie sieci mafijne nie mają już racji bytu, (jak na przykład koncepcja stręczycielstwa?), korupcja staje się niemożliwa. Nieustanny wzrost i wyczerpywanie się zasobów nie są już wtedy problemem.

Żaden system monetarny nie może być gwarantem nadużyć człowieka.. Wręcz przeciwnie, zachęca i toleruje prawie wszystkie. Dziś łatwiej jest to zrozumieć tak z teoretycznego jak z praktycznego punktu widzenia.

JAK UZYSKAĆ ​​DOSTĘP DO ŻYWNOŚCI?2021-12-12T21:02:12+01:00

Poziom 3 ODG (strefa zasobów) odpowiada za zarządzanie żywnością. Obsługuje on produkcję, transport i dystrybucję żywności. Odbędzie się to od terytorium do dołączonych miast i wsi.

Wtedy w sposób wspólny i kompleksowy będziemy mogli stworzyć efektywny model odbioru i dystrybucji. Każdy sektor może dostosować się do swojej specyfiki.

Wreszcie spółka krajowa zostanie wykorzystana do centralizacji i eksportu nadwyżek produkcyjnych.

JAK UZYSKAĆ ​​DOSTĘP DO NIERUCHOMOŚCI? USŁUG?2021-12-12T20:49:23+01:00

Po usunięciu konkurencji finansowej, każdy sektor (żywność, edukacja, badania, zdrowie itp.) będzie mógł pełnić swoją rolę na rzecz pozostałych.

Następnie podejmiemy działania umożliwiające automatyczny dostęp do podstawowych towarów i usług. Podłączenie wody, prądu i usług do mieszkań będzie realizowane automatycznie.

Aby mieć dostęp do innych towarów lub usług, wystarczy złożyć wniosek.

CO ZROBIĆ, JEŚLI NIKT NIE ŚWIADCZY DOBREJ LUB POŻĄDANEJ USŁUGI?2021-12-12T20:40:30+01:00

Istnieje wiele sposobów na zaspokojenie zapotrzebowania na towar lub usługę.
Faza przygotowawcza pozwoli precyzyjnie ocenić najlepsze rozwiązania w zależności od sytuacji.
Polega ona na dostosowaniu się, nauczeniu się robić to samemu, spotykaniu się między zainteresowanymi stronami, dyskutowaniu, wymianie z kompetentnymi osobami.

Następnie, szkolenie będące już bezpłatne, łatwo się przekwalifikować, zwłaszcza by wypełnić lukę w zawodzie.

Edukacja może wskazywać sektory, na które jest zapotrzebowanie, aby zachęcić uczniów.

O ZASOBACH ODLEGŁYCH?2021-12-12T20:27:39+01:00

Zasoby są produkowane i zarządzane zgodnie z zapotrzebowaniem, z poszanowaniem ekosystemu.

Należy również zauważyć, że posiadamy najnowocześniejsze oprogramowanie. Będą one aktualizowane i optymalizowane przez swobodnie współpracujących inżynierów wyzwolonych od konkurencji.

Międzynarodowe sieci tranzytowe, które rozwinęliśmy na całym świecie, powinny funkcjować bez trudności. (2).

W JAKI SPOSÓB FIRMA, KTÓRA NIE CHCE JUŻ PRZYCZYNIAĆ SIĘ DO POWIELANIA SZKODLIWEGO FUNFCJONOWANIA, MOŻE USTOSUNKOWAĆ SIĘ PRZED PRZEJŚCIEM?2022-06-13T06:13:25+02:00

Firma posiada sieć, w ramach której może komunikować i dzielić się pragnieniem świata bez pieniędzy (np. dodać link w podpisie wiadomości e-mail). Może również przekazać tę decyzję wszystkim swoim partnerom, pracownikom i dostawcom, aby zachęcić ich do tego samego.

Może też ona zachęcić swoich partnerów do wyobrażenia sobie i przewidzenia reorganizacji swoich firm na korzyść organizacji nierynkowej. Brak potrzeby marketingu, brak wniosków patentowych, zrównoważony rozwój produktów, możliwa automatyzacja bez reperkusji społeczno-gospodarczych, konkurenci, którzy stają się współpracownikami itp.

CZY ZAWODY MARKETINGOWE I KOMUNIKACYJNE BĘDĄ NADAL SŁUŻYC?2021-12-01T18:39:14+01:00

To temat, który wspólnie ustalimy. Ponowne zdefiniowanie roli i miejsca komunikacji i marketingu w społeczeństwie, które nie będzie już zachęcać do konsumpcji.

To złożony temat. Moglibyśmy zdecydować się na utrzymanie tych systemów, aby promować na przykład produkty/usługi nie zanieczyszczające środowiska, zachęcać do konsumpcji podczas obfitych zbiorów lub podkreślać niematerialne wartości (szczęście, dobre samopoczucie itp.). Umożliwiłoby to masowe rozpowszechnianie informacji o ważnych tematach dla ludzkości itp.

Widzimy perspaktywę dla tych sektorów.

DLACZEGO NIE ZAPROPNOWAĆ NAJPIERW WZORU MIEJSCOWOSCI, GDZIE WSZYSTKO BĘDZIE ZA DARMO?2021-12-01T18:39:14+01:00

Zachęcamy i pomagamy w realizacji tego typu inicjatyw. Aplikacja Wielkiego Projektu (app.mocica.org) umożliwia między innymi zgromadzenie członków, którzy chcieliby działać w tym kierunku.

Przewidujemy jednak trudności, jakie to rodzi w osiągnięciu wyznaczonego celu. Trudności są liczne: zdobycie nieopodatkowanego terytorium, posiadanie wszystkich niezbędnych dóbr materialnych (mieszkanie, narzędzia, ubrania itp.) bez pożyczania, przekazanie wszystkiego, czego miejscowość nie jest w stanie wyprodukować sama (np.: sól, telefony komórkowe, wifi, odzież , opieka medyczna, okulary, przybory szkolne itp.). Czy takie miejsce byłoby przekonującą i zachęcającą demonstracją dla ogółu społeczeństwa?
Co więcej, pomnożenie wolnych miejscowości nie pozwoliłoby zredukować wzrostu długów, nierówności itp. Tak więc w pewnym momencie pojawi się konieczność wyeliminowania środków płatniczych na masową skalę, co proponuje Wielki Projekt.

Ponadto ponad 50% światowej populacji zamieszkuje miejskie obszary. Chcemy, aby każdy obywatel, który akceptuje przejście do świata bezgotówkowego, mógł się zaangażować, gdziekolwiek się znajduje. Stąd apelujemy do wszystkich, którzy chcą podjąć działania, aby gromadzić się na lokalnych zgromadzeniach, na wsi, czy w mieście.

Naszym celem nie jest uwolnienie się od pęcherzyków bezgotówkowych w kontekście komercyjnym, ale przejście do systemu niekomercyjnego, który oferuje kontekst naturalnie sprzyjający spełnieniu. Dlaczego nie wytyczyć bezpośrednio ten cel?

CZY ZAŁOŻYCIELE WIELKIEGO PROJEKTU MAJĄ PRZEWAGĘ NAD CZŁONKAMI LUB INNYMI?2021-12-01T13:52:53+01:00

Wielki Projekt MOCICA służy jedynie jako narzędzie, bezwarunkowa brama, której jedynym celem jest stworzenie tego nowego świata za pomocą niepieniężnego systemu.

Nie ma szczególnej korzyści dla założyciela (ów) projektu.

Cel Wielkiego Projektu jest w ten sposób określony, ale będziemy nadal rozwijać (jeśli taki jest wybór wszystkich) pewne elementy, takie jak aplikacja umożliwiająca organizację.

 

A CO Z UBYWANIEM?2021-12-01T13:49:44+01:00

Dziś termin “ubywanie” staje się coraz bardziej powszechny. Rzeczywiście, wydajność systemu transakcyjnego opiera się na wzroście, sprzedaży i zysku. System ten, w połączeniu z globalizacją, nieuchronnie prowadzi do wyczerpywania się zasobów. Teraz zdajemy sobie sprawę, że nieskończony wzrost w skończonym świecie nie jest możliwy.
Ta iluzja, będąca podstawą obecnego modelu społeczeństwa, pokazuje swoje ograniczenia. Nagle liderzy wyjaśniają, że musi się zmniejszać. Co oznacza obniżenie standardu życia. Co jest dość gorzkie dla wszystkich.

Nienastawiony na zysk model Wielkiego Projektu nie opiera się na wzroście ani zysku. Ponadto może łączyć trwałość, wiedzę, nowoczesność i stabilność przy zachowaniu komfortu.

W społeczeństwie jutra zmienimy nasz styl życia, aby dostosować się do nowego kontekstu. Co różni się od konieczności zmniejszania. Tak więc przy trzeźwym, spójnym i harmonijnym stylu życia nie ma uczucia frustracji, ale raczej rozsądek.

GDYBY WSZYSTKO BYŁO BEZPŁATNE, CZY NIE MIELIBYŚMY OCHOTY NA ZBYT WIELE?2023-06-20T19:17:55+02:00

Przede wszystkim nie mamy nieograniczonego apetytu (bufety „ jesz do woli” są opłacalne). Tak samo odnosnie potrzeb materialnch.

Od 30 do 50% żywności produkowanej na świecie jest marnotrawione (8) głównie ze względów finansowych: kalibracja, utrata podczas długich podróży, brak środków finansowych na przechowywanie lub szkolenie w krajach rozwijających się (9), itd.

Nie opierajmy się więc na lęku przed brakiem, jednocześnie zachęcając (poprzez edukację i media) do odpowiedzialnej konsumpcji (10). System finansowy stara się przede wszystkim utrzymywać nas w stanie konsumenckim za pomocą wielu mechanizmów, w szczególności kreując fikcyjne braki i pragnienia. (11) .

Koniec sprowokowanej w ten sposób frustracji będzie nowym podatnym gruntem dla naturalnego umiarkowania.

Kiedy ktoś jest w potrzebie lub silnie namawiany technikami marketingowymi, może to wywołać u niektórych ludzi pragnienie nadmiernej konsumpcji. Kiedy jest się w trudnej sytuacji finansowej, nie jest nielogiczny widok kolejek, sytuacji napięcia, a nawet walki o produkt w ramach super promocji za pomocą której firma rozbudzała pragnienie przez tygodnie poprzedzające dzień oferty.

Czy zachowywalibyśmy się tak, gdyby nasze potrzeby były zaspokojone? Bez stymulacji biznesowej, bez superofert do wykorzystania lub jakiejkolwiek zachęty do konsumpcji?

Jednym z częstych błędów jest wyobrażanie sobie, że bez pieniędzy oznaczałoby to „bez zarządzania” lub „wolny dostęp bez ograniczeń”. Supermarkety są opracowywane w logice handlowej. Świat nierynkowy wprowadzi naturalnie swoje własne zasady.

Należy pamiętać, że świat komercyjny jest tak skonstruowany, aby zachęcać do nadmiernego kupna (reklama, okazje, obniżki cen, nagrody w postaci kart lojalnościowych, strategia inwestycyjna itp.) produktów, które są celowo efemeryczne lub przeznaczone do szybkiej wymiany (istnieje kilkanaście technik planowanej przestarzałości).

Ekonomista Thorstein Veblen potrafił podkreślić, że ogólny sposób konsumpcji nie jest inspirowany naszymi realnymi potrzebami, ale poziomem najbogatszych. (12), koncepcja, która nie będzie już istnieć w świecie nierynkowym.

W społeczeństwie nierynkowym zarządzanie zasobami będzie odbywać się z poszanowaniem naszego środowiska, poczynając od następującego pytania: „Ile zasobów odnawialnych (drewno, zboża, woda itp.) i nieodnawialnych (ropa, gaz, minerały) itp.) pozostaje dostępnych dla wszystkich i bez naruszania równowagi ekosystemu? Innymi słowy, zarządzanie będzie odbywało się – i musi odbywać się – odgórnie, a nie zgodnie ze stymulowaną, otwartą i nieokiełznaną konsumpcją.

Jak konretnie ?

Z natury rzeczy klient nie jest już królem i dlatego nie może żądać nadmiernych ilości. Gdyby piekarnie były darmowe, konsumenci z pewnością mieliby tendencję do ograniczania popytu. W przeciwnym przypadku osoba odpowiedzialna za dystrybucję może zarządzać udostępnianiem.

Może to przypominać to, co już istnieje z AMAP-ami we Francji (Towarzystwo Utrzymania Chłopskiego Rolnictwa): w momencie odbioru „swego koszyka”, konsument nie wybiera ilości warzyw, owoców, jajek . Członkowie dzielą się po równo w zależności od zbiorów, które są mniej lub bardziej obfite, co w związku z tym powoduje zmienne ilości, ale w sprawiedliwym zarządzaniu (cement równowagi społecznej), a więc każdy ma co jeść (bezpieczeństwo i spokój społeczny). W komercyjnym świecie, w przypadku niedoborów, wyżywią się tylko pierwsi i najbogatsi.

Na poziomie przemysłowym możemy wytwarzać zgodnie z rzeczywistym popytem (a nie tworzonym przez fałszywe potrzeby, jak to robimy dzisiaj). To znaczy produkować właściwą ilość dóbr czy urządzeń, pamiętając, że da się je zbudować tak solidnie, na ile pozwala nam nasza wiedza. Tak więc, jeśli firma tymczasowo wstrzyma swoją produkcję, ponieważ w pełni zaspokoiła popyt szczególnie trwałymi dobrami, nie będzie to miało dla niej negatywnych konsekwencji. Skutki byłyby tylko pozytywne, zarówno dla środowiska (zrównoważone budownictwo: redukcja zanieczyszczeń i odpadów, mniej transportu towarów lub od klienta do dystrybutorów), jak i dla ludzi (znaczny zysk wolnego czasu, mniej zmęczenia itp. .).

Równie dobrze moglibyśmy zapewnić rynkom wybór dostępnych towarów, ale w ograniczonych ilościach (dla środowiska – na obywatela, aby zapewnić równość.

CZY BEZ WYNAGRODZEŃ NIE BYLIBYŚMY SKŁONNI DO NIEROBIENIA NICZEGO?2023-06-19T20:44:43+02:00

Gdyby nie było pensji kusiłoby nas do lenistwa. Ale znając tylko nasz obecny model, czy ta myśl jest uzasadniona, czy też jest owocem naszych uwarunkowań?

Co wiemy z historycznego punktu widzenia?
Od samych początków ludzkości nie można znaleźć ani jednej cywilizacji, która by się nie zorganizowała, nawet bez wynagrodzenia motywującego. Potrzeba wsparcia siebie i społeczności, od której jesteśmy zależni, wystarczyła, aby stworzyć naturalny impuls do zorganizowania się. Nawet dziś tym, co tak naprawdę motywuje obywateli do pracy, nie jest wynagrodzenie. Kiedy za wszystko się płaci, posiadanie pensji nie jest motywacją, ale absolutną koniecznością. Motywacją nie jest wynagodzenie, ale to, na co ono pozwala. Istotne są też inne czynniki: bycie użytecznym dla innych, zaspokajanie potrzeby przynależności do społeczeństwa, przyjemność z opanowania dyscypliny, przekraczanie samego siebie itp.

Warto zauważyć, że pieniądze nigdy nie były stworzone po to, by skłonić ludzi do pracy. Najczęstszym powodem w ludzkich umysłach i książkach o ekonomii jest to, że pieniądz został stworzony w celu ułatwienia wymiany, co jest dziś uważane za mit. Antropolodzy są zgodni, że pieniądz powstał po to, by opłacać armie, (5)

ułatwiać handel lub uposażenie żołnierzom, ale w żadnym wypadku nasi historycy, antropolodzy, a nawet nasi neoliberalni ekonomiści nie wspominają o motywacji leżącej u podstaw płac.

Co wiemy z punktu widzenia zachowania?

Powszechnie uznaje się, że bycie użytecznym dla innych jest podstawową potrzebą. Już Arystoteles podkreślał, że „Człowiek jest zwierzęciem społecznym”(6).

Les raisons sont multiples. La première est l’estime de soi : « Quel est le sens de ma vie ? Est-ce que je sers à quelque chose ? Les autres ont-ils besoin de moi ? » La seconde est le regard des autres : « Je suis valide mais je ne fais rien. Alors, comment les autres me perçoivent si je ne participe à rien, et par conséquent profite de leur effort ? ».

Cette vision, plus que philosophique, est bien confirmée par la science. Une étude menée par Anna Hedenus et Bengt Furaker en Suède, à l’université de Göteborg auprès de 295 gros gagnants du loto, révèle que 88% d’entre eux ont continué leur emploi, alors qu’ils pourraient finir leurs jours à voyager. Autre étude, cette fois-ci menée par l’économiste Andrew Clark, dans le livre The Origines of Happiness. Suite à une enquête menée auprès de plus de 100 000 personnes, parmi les principaux déterminants du bonheur figure le travail : être au chômage rend malheureux de manière très durable (7).

Et dans le monde non marchand ?Comme nous l’avons vu, l’absence d’activité sociale rend malheureux, concept devenant de fait caduque dans un modèle non marchand : tout le monde sera libre de participer dans et pour la société.

De plus, les conditions de travail (qu’on devrait plutôt appeler « participation » seraient fortement améliorées et par conséquent propice à l’engouement. Aucun stress lié aux bénéfices pour que l’entreprise ne s’effondre pas. Finie l’obsolescence programmée, on peut construire aussi solide que possible sans craindre de perdre du chiffre d’affaires. Cela permet à la fois de travailler moins et de donner un véritable sens à ce que l’on fait.
Le premier principe du modèle d’organisation que propose le MOCICA est le libre choix de son ou de ses secteurs d’activité afin d’assurer l’épanouissement. Pour les secteurs qui ne trouvent pas de volontaires, une répartition des efforts ou l’automatisation (lorsque ce sera possible) réduira la pénibilité au minimum et équitablement.

Des secteurs d’activité entier n’existeront plus : banque, assurance, publicité ; service des impôts, fraude fiscale, services de type assurance maladie etc. Pour les entreprises cela correspond à un gain de temps considérable de ne plus avoir à justifier la TVA, les factures, les devis etc. Cela leur permettra de se concentrer que sur leur corps de métier. Par le fait cela libérera un potentiel humain vers d’autres secteurs, ce qui permettra de réduire encore le temps passer au « travail ».

Si des citoyens décident de ne rien faire, comment réagir ?D’abord, posons-nous la question : est-ce pénalisant et problématique si ceux qui participent s’épanouissent et ont accès à leurs besoins, ont du temps pour leur proche et leurs loisirs ? Si cela relève d’un un abus trop répandu et nuisible, alors il sera possible de donner accès à certains biens et services qu’à ceux qui ont participé ou selon des conditions décidées ensemble. Ce type de procédé est facile à mettre en place puisqu’il est déjà répandu dans le monde d’aujourd’hui. Par exemple, les épiceries solidaires sont accessibles qu’à ceux qui ont fait leur quota d’heures.

CZY LUDZIE Z NATURY NIE SĄ ZBYT ŹLI, ABY BYĆ WOLNI?2021-12-01T13:49:51+01:00

Kwestia natury ludzkiej jest fascynującym tematem. Okazuje się, że natura człowieka zależy głównie od kontekstu, w jakim ewoluuje. (3). Nasze obecne zachowania są owocem naturalnej adaptacji człowieka do społeczeństwa (nasza natura umożliwia tę adaptację). Prawdziwa przyczyna „złego” człowieka tkwi w jego reakcji i przystosowaniu do otoczenia. Człowiek nie może ewoluować przez niewolę lub zagrożenie. Wręcz przeciwnie, ogranicza ją, skurcza i prowokuje zachowania agresywne.
Natomiast, gdy zapewniamy podstawowe ludzkie potrzeby i bezpieczeństwo, widzimy spontaniczną otwartość na innych.
Pozwala to uświadomić sobie, że klimat społeczny, konieczność, edukacja czy nawet kultura to parametry, z których wynika nasze zachowanie.

System monetarny nie gwarantuje dobrego zachowania, wręcz przeciwnie. Dlatego duch rywalizacji, który towarzyszy pieniądzom, tylko nas dzieli, a potrzeba jedzenia, gdy nie jest zagwarantowana, popycha nas do irracjonalnych wyborów. (4). Pieniądze zachęcają do „zawsze więcej” i pragnienie dominacji, które umożliwiają. Wiele osób obwinia nawet pieniądze za wypaczenie ludzkiej natury! Trzeba rozważać temat w kategoriach kontekstu, a nie natury.

CZY UCZESTNICTWO W SPÓŁCE NIERYNKOWEJ JEST OBOWIĄZKOWE?2021-12-01T13:49:28+01:00

Nie oferujemy wymiany barterowej. Tak więc: „Daję tylko jeśli ty mi dajesz” nie jest podstawą organizacji, którą proponujemy.
W społeczeństwie nierynkowym nie musisz dawać nic specjalnego za każdym razem, gdy zwracasz się do kogoś o pomoc. Jest droga „jednokierunkowa”.
Jednak pojawia się pytanie, czy należy wziąć udział (tu czy tam, na tym samym poziomie co inni).
Rzeczywiście, darowizna odbija się na inne tereny działania. Podobnie jak na pięciu studentów, jeśli jeden ze współlokatorów zdecyduje się nie sprzątać wspólnych pomieszczeń, to pozostali czterej będą musieli poświęcić na to więcej czasu.
Za każdą nakarmioną, zakwaterowaną, zaopiekowaną i ogrzaną jednostką, kryje się ludzki wysiłek.
Na niewielkim poziomie osób nieuczestniczących reperkusje są minimalne.
Ale im więcej obywateli, którzy zdecydują się nic nie robić, tym więcej uczestników będzie musiało dla nich zrobić więcej.
Tak więc ta wolność nie robienia niczego w pewnym stopniu ogranicza wolność innych.

Dlatego mają oni głos i mogą zadecydować, czy coś akceptują, czy nie. Wielki Projekt nie zajmuje stanowiska, raczej zachęca do wspólnej refleksji i wspólnej debaty na tego rodzaju temat.

A CO Z SŁUŻBAMI PUBLICZNYMI, POLICJANTAMI, ŻANDARMAMI, WOJSKAMI ITP.? CZY BYŁYBY NADAL TEGO RODZAJU USŁUGI W CELU UTRZYMANIA POKOJU?2021-12-01T12:14:39+01:00

Kontekst, który nie pozwala na pewne przestępstwa (nielegalny rynek, pranie pieniędzy itp.), nie zachęca do przestępczości (handel narkotykami, rabunek itp.). Bez przemocy związanej z niepewnością lub poczuciem niesprawiedliwości społecznej możemy spodziewać się ogromnego spadku przestępczości i innych form przemocy. Wydaje się jednak mało prawdopodobne, że uchroni nas to przed wszelkimi niebezpieczeństwami (fanatyzm religijny, agresja seksualna itp.). Rozwój organów ścigania będzie zależał od potrzeb i naszego wyboru.

 

PAŃSTWO CZY WPŁYWOWI LUDZIE POZWÓLĄ NA TO ?2021-12-01T12:08:37+01:00

Wielki Projekt MOCICA nikogo nie obciąża i nie czyni niczego złego, ani prawnie, ani moralnie. Plan działania celowo omija przeszkody (jest to autonomiczna organizacja, która nie zależy od udziału członków w funduszach, czasu lub pomocy państwa, aby dojść do skutku). Mimo to jest to projekt społeczny, którego trudno powstrzymać. Nie jesteśmy w piramidzie, w której wystarczyłoby odciąć górę, by zgasić organizację. Trzeba by zatrzymać wszystkie istniejące zgromadzenia z członkami, którzy mają na myśli projekt. Pod względem organizacyjnym staramy się przewidywać wszelkie możliwe przeszkody (cenzura itp.).

JAKIE PRZEJŚCIE NA MIESZKANIE, JEŚLI JESTEŚ NAJEMCĄ?2021-12-01T11:51:16+01:00

Podstawowym celem jest mieszkanie dla wszystkich. Cel ten jest w dużej mierze wykonalny. Jeśli weźmiemy przykład z Unii Europejskiej: Pustych mieszkań jest więcej niż bezdomnych (4,5 mln bezdomnych / 11 mln pustych mieszkań).

Od momentu zmiany, proponujemy, aby każdy mógł korzystać ze swojego obecnego lokalu, niezależnie od tego, czy jest najemcą, czy właścicielem.

Nie chcemy forsować ręki właścicieli wielu domów, ale jaki jest sens w utrzymaniu domów, które nie przynoszą już korzyści finansowych? Utrzymywanie pustych domów byłoby stratą czasu i energii.

Wspólny wybór jest sercem naszego ruchu. Prawo typu: „wszystkie puste lokale są lokalami dostępnymi dla społeczeństwa”powinno zostać zaproponowane i przyjęte przez większość.

W celu przydziału zakwaterowania, które interesuje kilka osób / rodzin, oferujemy kilka trybów, do wspólnego wyboru:
– najbardziej przydatny przydział (np. mieszkanie 5-pokojowe dla pary z dziećmi, a nie dla jednej osoby).
– jak najbardziej ekologiczny (np.: przybliżenie obywatela do miejsca wykonywania zawodu, aby uniknąć samochodu)
– jak najbardziej uczciwy (poprzez losowanie)
– inne.

DLACZEGO INWESTOWAĆ W TEN NOWY ŚWIAT?2021-12-01T11:37:37+01:00

Przede wszystkim, ten wybór położyłby kres licznym nadużyciom w naszym obecnym społeczeństwie. Oto kilka przykładów: wojna, bieda, niedożywienie, degradacja środowiska i ekosystemów, handel ludźmi, władza itp.

Mielibyśmy większą motywację do organizowania się w tym nowym kontekście. Dotyczy to wyboru sektora i warunków, podziału wysiłków, braku ograniczeń hierarchicznych i finansowych itp. Wszystkie te punkty stanowią motywację do organizowania.

Zaprzestanie koncentracji wysiłków na pokonanie konkurencji lub generowanie zysku nadałoby sens naszej działalności. Tak jak, dostosowanie i rozwój wszystkich obszarów społecznych w tym nowym świecie. Poprawa warunków życia ludzkości. Zachowanie warunków klimatycznych.

żaden inny środek lub alternatywa nie może spowodować takiej zmiany.

Angażując się w Wielki Projekt, pomagasz zapewnić wielką zmianę przyszłym pokoleniom.

CZY PROJEKT JEST UTOPIA?2021-12-01T11:19:28+01:00

Zniesienie niewolnictwa, podróż na księżyc lub po prostu wykonanie telefonu wydawało się nierealistycznymi utopiami, zanim to się stało.
Na przykład we Francji jest 22 miliony wolontariuszy, czyli co trzecia osoba, która pracuje nie oczekując w zamian pieniędzy.
W perspektywie w tym samym kraju jest 30 milionów płatnych pracowników.
Widzimy więc, że ten świat bez pieniędzy jest już o wiele bardziej obecny, niż nam się wydaje.

Utopijne jest jedynie przekonanie, że ​​możemy dogłębnie zmienić system, nie kładąc kresu pieniądzom.

Jaki inny środek byłby w stanie położyć kres nierównościom, nadmiernej konsumpcji, korupcji, handlowi ludźmi, konkurencji itp.

CZY WIELKI PROJEKT ROZWIĄZUJE WSZYSTKO?2021-12-01T11:08:08+01:00

Zmiana cywilizacyjna dotknie prawie wszystkie dziedziny. Liczne interakcje między różnymi aspektami świata i przedmiotami szybko dotykają wszystkich aspektów społeczeństwa. Pewne jest, że nadal będziemy ponosić konsekwencje zmian klimatycznych spowodowanych naszymi działaniami w poprzednim stuleciu. Z drugiej strony będziemy też mieli o wiele większą odporność, aby sobie z tym poradzić.
Drażliwe tematy, takie jak migracje, szczepienia, zarządzanie kryzysowe, nie będą już cierpieć z powodu ciężaru pieniędzy. Pieniądz nie będzie już mógł wpływać na podejmowanie decyzji, ani kwestionować ich zalety.

JAK ZAPEWNIĆ KAPITAŁ WŁASNY, KIEDY PRAWO DO MIESZKANIA NIE JEST SPRAWIEDLIWE?2021-11-30T16:17:30+01:00

Dysproporcje mieszkaniowe są odzwierciedleniem dzisiejszych nierówności. Gdy znikną nierówności finansowe, możemy dążyć do sprawieliwego przydziału mieszkań. Priorytetem będzie zapewnienie, aby żaden człowiek nie pozostał bez dachu nad głową i bez konkretnej odpowiedzi na swoje podstawowe potrzeby. Tak, aby każda rodzina miała zakwaterowanie zgodnie z jej podstawowymi potrzebami.

JAK ZAPEWNIĆ KAPITAŁ WŁASNY, KIEDY PRAWO DO MIESZKANIA NIE JEST SPRAWIEDLIWE?2022-07-18T09:43:50+02:00

Dysproporcje mieszkaniowe są odzwierciedleniem dzisiejszych nierówności. Gdy znikną nierówności finansowe, możemy dążyć do sprawieliwego przydziału mieszkań. Priorytetem będzie zapewnienie, aby żaden człowiek nie pozostał bez dachu nad głową i bez konkretnej odpowiedzi na swoje podstawowe potrzeby. Tak, aby każda rodzina miała zakwaterowanie zgodnie z jej podstawowymi potrzebami.

A CO Z WŁASNOŚCIĄ PRYWATNĄ?2021-11-30T16:06:33+01:00

Miejsca wspólne (przyroda, ulice itp.) nie mogą być niczyją własnością. Jeśli chodzi o mieszkania, jeśli wszyscy będziemy chcieli posiadać (lub mieć prawo do korzystania) swój dom, prawdopodobnie będzie konsensus.

Wszyscy obecni właściciele muszą mieć możliwość zachowania swoich domów, a ci, którzy posiadają więcej niż jeden, powinni mieć możliwość wyboru, który chcą zatrzymać.

Następnie wspólnie wybierzmy sposoby zagospodarowania terenu.

Całkiem możliwe jest dzisiaj zaspokojenie ogromnego zapotrzebowania na mieszkania dzięki technikom, które posiadamy, oraz budynkom już zbudowanym.

Własność lub prawo użytkowania innych obszarów (takich jak na przykład narzędzia) zostaną określone w ramach każdej społeczności.

KTO CHCIAŁBY WYKONAĆ UCIAZLIWE ZADANIA?2021-11-28T21:17:06+01:00

Zarządzanie „niewdzięcznymi” lub uciążliwymi zadaniami jest ważną kwestią w tego typu problemach.

Dziś najtrudniejsze czynności są wykonywane pod presją finansową. Dzięki pieniądzom udaje się poddawać człowieka najtrudniejszym czynnościom. Ale to, co sprawia, że ​​zadanie jest bolesne, to nie tylko sam akt. Istnieje jednak wiele parametrów, które mogą pozytywnie wpływać na poziom „niewdzięczności”. Działać z wyboru, a nie z obowiązku. Skonfigurować stanowisko pracy i harmonogramy. Zaorzestanie działalności pod presją finansową lub hierarchiczną. Pracować na zmianę, dzieląc wysiłki jak najwięcej. Ostatecznie, mieć zrównoważoną jakość życia na zewnątrz… Wszystkie te elementy nadają sens, komfort i entuzjazm.

Dlatego w świecie bez pieniędzy to właśnie sami zainteresowani rozwiązują w naturalny sposób „niewdzięczne” zadania.

Dlatego jeśli są niezbędne, znajdziemy sposób, aby im podołać. Bez pracy pod przymusem nie będziemy mieli innego wyboru niż organizacja będąca wynikiem refleksji, adaptacji i współpracy. Wykorzystamy nasze umiejętności i kwalifikacje, aby maksymalnie zminimalizować trudy.

Ponadto dzisiaj mamy coraz bardziej wyrafinowane możliwości automatyzacji technicznej, które możemy zaaranżować/zorganizować/wyposażyć bez ograniczeń budżetowych. Wspólnie znajdziemy najskuteczniejsze i najwłaściwsze rozwiązania, rozmyślając przed zmianą.

Przy liczebności obecnej populacji możemy zredukować czas spędzany na wykonywaniu trudnych zadań do niezwykle niskiego poziomu. Na przykład, dzięki sprawiedliwemu rozprowadzaniu sprzątania ulic w przeciętnym mieście, każdy wkład byłby mniejszy niż raz w roku.

CZY ZAWSZE BĘDA LUDZIE DO DOMINOWANIA?2021-11-28T20:51:52+01:00

Zawsze będą dominujące odruchy, różnica polega na tym, że nie będzie już kogo dominować. Żaden system monetarny (por. „Czy rozwiązaniem nie jest raczej zmiana systemu monetarnego?”) nie będzie w stanie zapobiec sukcesowi. Ani nawet mieć coraz więcej możliwości, by pomnażać swój majątek, tworzyć imperium, dominować, skorumpować i osiągnąć prawdziwą władzę. W systemie nierynkowym taki scenariusz nie jest możliwy. Nikt nie będzie w stanie komuś zapłacić ani stworzyć masowej władzy.

W systemie nierynkowym, bez władzy pieniądza, nikt nie może narzucać się innym.

CZY MOŻLIWE SA NADUŻYCIA?2021-11-28T19:47:12+01:00

Zniknięcie pieniędzy nie oznacza że jednostka może swobodnie czerpać korzyści z wysiłków innych. Rzeczywiście, nie można już sprawować władzy ani przewagi nad innymi. Nie można już kupować. Ci, którzy ofiarowują towar lub usługę, będą przestrzegać wspólnie wybranych warunków przydziału lub udostępnienia. Co więcej, nie mają korzyści z wyższej, niż potrzeba konsumpcji. Brak ograniczeń budżetowych, presja finansowa, konkurencja, obawa przed utratą pracy, stwarzają warunki do tego, by aktywność generowała powszechny entuzjazm.

Czy można nic nie robić i wykorzystywać innych?

Wymaga to ich zgody, ponieważ zarządzają organizacją: produkcją i dystrybucją. Ponadto koniec pieniądza zachęca każdego obywatela do wykonania swojej części.

KOMU PRZYDZIELAMY NIERUCHOMOŚĆ / RZADKIE ZASOBY, BEZPŁATNE MIESZKANIE?2021-11-23T17:40:19+01:00

Za obopólną zgodą zainteresowanych stron:

  • Najbardziej przydatna alokacja (na przykład: parterowe mieszkania dla osób starszych lub osób o ograniczonej sprawności ruchowej)
  • Jak najbardziej ekologiczna (w pobliżu, w określonym promieniu)
  • Przydział po kolei lub przez rezerwację
  • Równy podział wśród zainteresowanych
  • Nie przypisywanie nikomu, aby zachować sprawiedliwość
  • Przez losowanie
  • Inne
DEMOGRAFIA ?2021-11-23T17:37:27+01:00

Wyjście z systemu jest niezbędne do zarządzania problemem demograficznym. Przywódcy celowo unikają tego pytania, ponieważ wysoki wskaźnik urodzeń jest niezbędny dla wzrostu gospodarczego.
Na przykład w wielu biednych krajach, w których brakuje nowoczesnych technologii, dzieci są potrzebne do utrzymania rodzinnego lub rolniczego biznesu.

Będziemy w stanie zapewnić wszystkim „starość” bez konieczności polegania na potomstwie. Co nie jest możliwe obecnie w niektórych krajach.
Będziemy również mogli łatwiej ustalać harmonogramy rodzinne dla wybranego i zarządzanego wskaźnika urodzeń.

Należy również zauważyć, że obecne badania pokazują, iż wskaźnik urodzeń jest niższy w krajach „rozwiniętych”. (13).
W społeczeństwie bez pieniędzy podnosi się ogólny standard życia. Dostęp do edukacji, antykoncepcji i pracy dla kobiet na całym świecie stanie się powszechny. Czynniki te decydują w naturalny sposób o regulowaniu globalnej demografii.

A CO Z PALIWEM ?2021-11-23T17:37:17+01:00

Ropa musi się wyczerpywać (ze względów ekologicznych) i będzie jej brakować (ponieważ nie jest zasobem odnawialnym). To dwa powody, dla których warto przejść na model społeczeństwa nierynkowego (bezprofitowego), który zużywa mało energii.

Czy kraje produkujące ropę mogą zablokować przejście na system nierynkowy? Często kraje w pobliżu równika będą pierwszymi, którzy ucierpią z powodu globalnego ocieplenia i mają największe zainteresowanie inwestowaniem w tę transformację, jak na przykład Iran, który importuje więcej żywności w latach suszy.

Ponadto większość krajów produkujących ropę nie jest samowystarczalna w zakresie innych zasobów, takich jak żywność. W interesie każdego narodu jest i zawsze będzie utkanie prawdziwego zarządzania zasobami planety.

BEZ PIENIĘDZY, BEZ ZARZĄDZANIA?2021-11-22T16:46:01+01:00

Koniec pieniędzy to początek innego zarządzania, w którym prowadzimy ksiȩgowość:

  • Dostępne zasoby (odnawialne / nieodnawialne)
  • De notre impact environnemental
  • Potrzeby (podstawowe / drugorzędne)
  • Aktywność: jakie są nasze umiejętności? Podział działalności?
  • Produktywność, zapasy i ich dystrybucja

Bez pieniędzy nie znaczy bez zarządzania. Z równania usuwa się tylko pojęcie pieniądza. Zarządzanie pozostaje takie samo, jeśli chodzi o określanie na przykład przepływów żywności.

CHI VORRA’ FARE IL LAVORO DURO ?2021-11-19T11:02:25+01:00

La gestione dei compiti “ingrati” o ardui è una questione importante in questo tipo di sfida.

Oggi, le attività le più ardue sono eseguite sotto la pressione finanziaria. Con il denaro si ottiene la sottomissione degli esseri umani alle attività più dure. Ma ciò che rende un compito doloroso non è solo l’atto in sé. Tuttavia, ci sono molti parametri che possono influenzare il livello di “ingratitudine” in modo positivo. Agite per scelta, non per obbligo. Adattare il lavoro e gli orari di lavoro. Non agire più sotto pressione finanziaria oppure gerarchica. Fare dei turni, condividere lo sforzo con il maggior numero di persone possibile. Infine, avere una qualita’ di vita al di fuori che sia equivalente… Tutti questi elementi sono ricchi di senso e sono accompagnati da un certo comfort ed entusiasmo.

Ecco perché in un mondo senza denaro, sono le persone stesse che risolveranno naturalmente la questione dei compiti “spiacevoli”.

Quindi, se sono necessari, troveremo un modo per risolverli. Senza lavorare sotto costrizione, non avremo altra scelta che organizzarci attraverso la riflessione, l’adattamento e la cooperazione. Useremo le nostre competenze e qualifiche per ridurre al minimo le difficolta’.

Inoltre, oggi possediamo delle possibilita’ tecniche sempre più avanzate per l’automatizzazione e che possiamo sistemare/organizzare/allestire senza vincoli finanziari. Infine, troveremo insieme le soluzioni più efficaci e appropriate discutendo prima del cambiamento.

Con la grande densita’ di popolazione attuale, possiamo ridurre il tempo dedicato ai compiti difficili ad un livello estremamente basso. À titre d’exemple, en répartissant équitablement le nettoyage des rues dans une ville moyenne, une mise à contribution de chacun serait de moins d’une fois par an.

NON CI SARANNO SEMPRE PERSONE CHE VORRANNO DOMINARE ?2021-11-19T11:02:24+01:00

Ci saranno sempre mentalita’ dominanti, la differenza è che non potranno più dominare. Nessun sistema monetario (vedi “La soluzione non è cambiare il sistema monetario ?”) potra’ impedire il successo. Poi nemmeno quello di avere sempre più possibilita’, di aumentare la propria ricchezza, di creare un impero, di dominare, di corrompere e di raggiungere un tale potere. In un sistema non mercantile, questo tipo di scenario é impossibile. Nessuno piu’ sara’ in grado di pagare qualcuno o di creare potere di massa.

In un sistema non mercantile, senza il potere del denaro, nessuno può imporre la propria dominazione su altrui.

PER QUANTO RIGUARDA LA DEMOGRAFIA ?2021-11-19T11:02:26+01:00

Abbandonare il sistema é necessario per gesetire la questione demografica. I leader evitano deliberatamente la questione, perché un alto tasso di natalità é necessario per la crescita economica.
Per esempio, in molti paesi poveri, dove la tecnologia moderna é assente, i bambini sono necessari per mantenere la famiglia o l’impresa agricola.

Inoltre, saremo in grado di provvedere alla “vecchiaia” di tutti senza dover dipendere dalla discendenza. Questo é ancora di attualita’ per alcuni paesi.
Potremo anche impostare più facilmente la pianificazione familiare, per un tasso di natalità scelto e gestito.

Bisogna anche notare che gli studi attuali mostrano che il tasso di natalità é più basso nei paesi “sviluppati”. (13).
In una societa’ senza contanti, il livello generale di vita aumenta. L’accesso all’istruzione, alla contraccezione e al lavoro per le donne sul pianeta intero sara’ generalizzato. Questi fattori sono fondamentali per regolare la demografia mondiale in modo naturale.

SENZA DENARO, SENZA GESTIONE ?2021-11-19T11:02:22+01:00

La fine del denaro é l’inizio di un’altra gestione in cui teniamo i conti :

  • delle risorse disponibili (rinnovabili/non rinnovabili)
  • Del nostro impatto sull’ambiente
  • Dei bisogni (fondamentali/secondari)
  • Dell’attivita’ : quali sono le nostre competenze ? Distribuzione dell’attivita’ ?
  • Della produzione, delle riserve, della distribuzione

Senza denaro non significa assenza di gestione. Solo la nozione di denaro viene ritirata dall’equazione. La gestione rimane la stessa quando si tratta di determinare i flussi alimentari per esempio.

GLI ABUSI SONO POSSIBILI ?2021-11-19T11:02:20+01:00

La scomparsa del denaro impedisce ad un individuo di beneficiare a volonta’ degli sforzi di altrui. Non si può più esercitare nessun potere o influenza. Non é piu’ possibile comperare. Coloro che offrono un particolare bene o servizio seguiranno i termini di assegnazione o condivisione scelti in comune. Inoltre, non hanno alcun interesse a spingere ad un consumo eccessivo. L’assenza di vincoli finaziari, della concorrenza, della paura di perdere il lavoro, creano le condizioni per un’ attivita’ generatrice di motivazione generale.

E’ possibile non fare nulla e approfittare degli altri ?

Cela nécessite leur accord puisqu’ils gèrent l’organisation : production et distribution. La fine del denaro permette facilmente d’incitare ogni cittadino a fare la sua parte.

PER QUANTO RIGUARDA LE RISORSE LONTANE ?2021-11-19T11:02:19+01:00

Le risorse sono prodotte e gestite secondo la domanda, rispettando il nostro ecosistema.

Bisogna anche notare che abbiamo dei programmi informatici all’avanguardia. Questi saranno aggiornati e ottimizzati dai nostri ingegneri liberi di collaborare, per i quali la concorrenza non esisterebbe piu’.

Infine, le reti di transito internazionale che abbiamo sviluppato in tutto il mondo dovrebbero essere in grado di risolvere i problemi senza difficoltà (2).

WILL THE MARKETING AND COMMUNICATION PROFESSIONS STILL BE USEFUL?2021-11-19T10:59:40+01:00

This is a matter that we will determine together. Redefining the role and place of communication and marketing in a society that will no longer encourage consumption.

This is a complex subject. We could choose to keep these systems to promote, for example, non-polluting products/services, encourage consumption during abundant harvests or highlight non-materialised savings (happiness, well-being, etc.). In addition, it would allow for the mass dissemination of information about important discussions for humanity etc.

We can see that there is still good hope for these sectors.

A CHI ASSEGNARE UN BENE/RISORSA RARA, UN ALLOGGIO GRATUITO ?2021-11-19T10:58:08+01:00

Di comune accordo tra le parti interessate:

  • Attribuzione al più utile (ad esempio, alloggIo pianoterra per anziani oppure a persone con mobilità ridotta)
  • Al più ecologico possibile (nelle vicinanze, entro un certo raggio)
  • Assegnazione a rotazione o su prenotazione
  • Dividere equamente tra le parti interessate
  • Non assegnarlo a nessuno per mantenere l’equita’
  • Per sorteggio
  • Altro
QUALE SARA’ IL DESTINO DELLA PROPRIETA’ PRIVATA ?2021-11-19T10:57:29+01:00

I luoghi pubblici (natura, strade, ecc…) non possono essere la proprieta’ di nessuno. Per quanto riguarda gli alloggi, se noi desideriamo essere i proprietari della nostra abitazione (oppure avere un diritto di usofrutto), ci sara’ dunque un consensus e cosi’ sara’ probabilmente.

Tutti i proprietari di case esistenti dovrebbero essere autorizzati a conservare le loro case, e quelli che possiedono piu’ di una casa dovrebbero essere autorizzati a scegliere quale conserveranno.

In seguito, decideremo insieme le modalita’ di occupazione della terra.

Oggi é assolutamente possibile soddisfare una massiccia domanda di alloggio con le tecniche che possediamo e con gli edifici già costruiti.

La proprieta’ o l’usofrutto anche in altri campi (come l’uso di attrezzi) saranno determinati all’interno di ogni comunita’.

COME SI PUÒ GARANTIRE L’EQUITÀ QUANDO GLI ALLOGGI NON SONO EQUI ?2021-11-19T10:56:54+01:00

Le disparita’ a livello degli alloggi sono un riflesso delle disuguaglianze di oggi. Di conseguenza, possiamo ottenere questa equita’ di alloggio, allorché saranno rimosse le disuguaglianze finanziarie. La priorita’ sara’ quella di garantire che nessun essere umano rimanga senza qlloggio e senza una risposta concreta ai suoi bisogni vitali. Infine, ogni famiglia ricevera’ un alloggio secondo le sue necessita’ di base.

MA L’UMANO NON E’ NATURALMENTE TROPPO MALVAGIO PER POTER ESSERE LIBERO ?2021-11-19T10:56:17+01:00

La questione della natura umana infiamma i dibattiti. Le risposte tendono a dimostrare che la natura dell’essere umano dipende principalmente dal contesto in cui evolve. (3). Quindi, i nostri comportamenti attuali sono i frutti del nostro adattamento naturale alla nostra società (la nostra natura è quella di permettere questo adattamento). La vera causa di un uomo “malvagio” dipende dalla sua reazione e adattamento al suo ambiente. L’uomo non puo’ evolvere attraverso la servitu’ o le minacce. Al contrario, lo limita, lo congestiona e provoca in lui un comportamento aggressivo.
Invece, quando i bisogni fondamentali e la sicurezza delle persone sono garantiti, avviene una apertura spontanea verso altrui.
Questo permette di comprendere che il clima sociale, la necessità, l’educazione o la cultura sono parametri che condizionano il nostro comportamento.

Il sistema monetario non garantisce un buon comportamento, al contrario. Ecco perché lo spirito competitivo che nasce dal rapporto con il denaro non fa che dividerci, e il bisogno di mangiare quando non è più garantito ci spinge a scelte irrazionali. (4). Oltre a questo, il denaro incoraggia al “sempre di più” e la sete di dominazione. Molte persone pensano perfino che il denaro cambia e rende perversa la natura umana ! E’ necessario pensare alla questione in termini di contesto, non di natura.

SENZA OBBLIGO, ALCUNI POTREBBERO ESSERE TENTATI DI NON VOLER FARE NULLA ?2021-11-19T10:55:44+01:00

Oggi è difficile per molte persone avere un ruolo sociale e la disoccupazione è in aumento (5) a causa di molteplici fattori socio-economici (automatizzazione, pandemie, demografia, ecc…) (6).

Il sistema di mercato ha escluso fin dall’inizio una parte della popolazione, che varia in modo imprevedibile. In un mondo senza denaro, la disoccupazione e il licenziamento sono esclusi. Non esistono barriere amministrative, economiche e finanziarie per agire nella e per la societa’.

Oggi, l’entusiasmo è difficile in questo contesto di obblighi, complessita’, competizione, pesantezza, pressione per eseguire, mancanza di riconoscimento e di senso. Fortunatamente, mentre l’obbligo sopprime l’entusiasmo, la liberta’ incoraggia dinamizza l’iniziativa.

In un mondo senza denaro, non fare nulla sarebbe visto come una scelta personale e non come la colpa di un sistema fallimentare. Ma chi rifiuterebbe di partecipare alla societa’ che gli fornisce tutto ciò di cui ha bisogno e per quanto tempo ?

Inoltre, la stragrande maggioranza degli esseri umani odia la noia.
Ecco perché partecipare, contribuisce al funzionamento del collettivo, favorisce lo sviluppo personale e incoraggia il senso di appartenenza. A tel punto che essere utile ad altrui e’ sociologicamente riconosciuto come particolarmente importante e ricercato. Si tratta di una base indispensabile della stima di sé. (7).

Ciò che motiva le persone a lavorare non è il denaro, ma cio’ che il denaro permette loro di ottenere: alloggio, cibo e fare progetti. Senza soldi, i nostri bisogni sarebbero gli stessi e cosi’ anche la motivazione.

Un’organizzazione libera é il terreno propizio ad una cooperazione volontaria, spontanea, unificante, fluida, equa e dinamica. Questo è cio’ che permette ai talenti di ognuno di esprimersi al posto giusto.
Un’organizzazione efficiente, una vita sociale appagante, un ambiente produttivo e qualitativo sono parte dei molteplici benefici ottenuti.

LES PERSONE NON SI SERVIRANNO A VOLONTA ? /NON SI MOSTRERANNO SENZA LIMITE ?2021-11-19T10:55:10+01:00

Prima di tutto, il nostro appetito non é infinito (i buffet à volonta’ esistono poiché sono redditizi). Poi anche i nostri bisogni materiali non sono illimitati.

Tra il 30 e il 50% del cibo prodotto nel mondo é perduto. (8) In gran parte per ragioni finanziarie: calibrazione, perdita durante i lunghi viaggi, mancanza di mezzi finanziari per la conservazione. Oppure della formazione nei paesi in fase di sviluppo, (9)ecc…

Quindi non facciamo affidamento alla paura della scarsità e incoraggiamo (attraverso l’educazione e i media) un consumo responsabile. (10). Il sistema finanziario cerca soprattutto a mantenerci in uno stato di consumatore per mezzo di diversi meccanismi. In particolare creando desideri e bisogni fittizi. (11) .

La fine della frustrazione così provocata sara’ un terreno propizio alla sobrieta’ naturale. La scomparsa del denaro non significa che tutto potra’ essere usato a piacimento.
Niente denaro non significa senza contabilita’ o senza punti di riferimento, al contrario.
Con la tecnologia di oggi e la stima delle risorse disponibili, possiamo effettuare una gestione estremamente accurata. Non fu la stessa cosa 2700 anni fa, quando fu creato il denaro.

Secondo l’economista Jean-Marie Albertini, la scarsita’ è una “invenzione sociale”, completata dall’invenzione del denaro. Fa parte della ricerca di una violenza che non è soppressa, ma solamente deviata. (12). Quando i beni non avranno piu’ alcun valore finanziario, avranno quello del loro valore reale. La valore che corrisponde al bisogno di ogni individuo. Con la scomparsa del denaro, avere più di chiunque altro, non solo non porterebbe nessuna forma di beneficio. Ma al contrario dara’ la prova di una mentalita’ materialista ed egocentrica. In una relazione non mercantile, il cliente non piu’ il re della situazione. Chi avrebbe il coraggio di domandare di effettuare uno sforzo sproporzionato a qualcuno che lo produce gratuitamente ? E’ anche importante notare che colui che offre, può voler moderare una richiesta che potrebbe sembrargli eccessiva.

IL GRANDE PROGETTO TUTTO RISOLVE ?2021-11-19T10:54:41+01:00

Il cambiamento della civilizzazione interessera’ quasi tutti i campi. Le numerose interazioni tra i diversi aspetti dell’esistenza e l’insieme delle questioni che riunisce stanno rapidamente influenzando tutti i campi della societa’. Quello che è sicuro è che soffriremo ancora del cambiamento climatico dovuto alle nostre attività del secolo precedente. Tuttavia, saremo anche molto più resilienti nell’affrontarlo.
Les questioni delicate come l’immigrazione, le vaccinazioni e la gestione delle crisi non soffriranno più del peso del denaro. Non sara’ più in grado di influenzare il processo decisionale e nemmeno di metterne in dubbio la validita’.

E PER QUANTO RIGUARDA LA QUESTIONE DELLA DECRESCITA ?2021-11-19T10:54:39+01:00

Oggi il termine decrescita sta diventando sempre più comune. Infatti, il rendimento di un sistema di mercato si basa sulla crescita, le vendite e il profitto. Questo sistema, unito alla mondializzazione, crea inevitabilmente un impoverimento delle risorse. Tuttavia, ci rendiamo conto che una crescita illimitata in un mondo limitato non è possibile.
Questo inganno, che si trova alla base dell’attuale modello sociale, sta mostrando i suoi limiti. Di conseguenza, i dirigenti ci spiegano che si deve decrescere. Ma cio’ non significa diminuire il livello di vita. Cio’ é piuttosto amaro per chiunque.

Il modello non mercantile del Grande Progetto non si basa sulla crescita o sui profitti per poter vivere. Inoltre, può combinare durata, conoscenza, modernita’ e stabilita’ pur mantenendo il comfort.

Infine, nella società di domani, cambieremo i nostri stili di vita per adattarci al nuovo contesto. Questo é completamente diverso dal fatto di dover decrescere. Così, con uno stile di vita sobrio, coerente e armonioso, non c’è sentimento di frustrazione, ma piuttosto di ragione.

IL PROGETTO E’ UTOPICO ?2021-11-19T11:04:56+01:00

L’abolizione della schiavitù, andare sulla luna, oppure semplicemente telefonare, sembravano utopie irrealizzabili.
En France, par exemple, il y a 22 millions de bénévoles soit 1 persona su 3 che lavora senza aspettare del denaro in ritorno.
In prospettiva, ci sono 30 milioni di lavoratori pagati in questo stesso paese.
Così possiamo osservare che questo mondo senza denaro è gia’ una realta’ e piu’ di quanto potessimo crederlo.

Comunque, è utopistico credere che si possa cambiare profondamente il sistema senza mettere fine al denaro.

Quale altra misura sarebbe capace di mettere fine alla disuguaglianza, al sovraconsumo, alla corruzione, al traffico, alla concorrenza, ecc….?

E’ OBBLIGATORIO PARTECIPARE A UNA SOCIETA’ SENZA MERCATO ?2021-11-19T10:52:26+01:00

Noi non proponiamo il baratto. E cosi’ il ” io ti offro solo se tu mi offri ” non è la base dell’organizzazione che proponiamo.
In una societa’ senza mercato, non è necessario offrire qualcosa di speciale ogni qualvolta avete bisogno di qualcuno. È “unidirezionale”.
Tuttavia, la questione é quello di sapere se dovete partecipare (qui o la’, come chiunque).
In effetti offrire smuove le altre linee. Come un appartamento condiviso da 5 studenti, se uno decide di non pulire le aree comuni, allora gli altri 4 dovranno passare più tempo a farlo.
Per ogni individuo che viene nutrito, alloggiato, curato e riscaldato, uno sforzo umano é realizzato.
Con un basso livello di non partecipanti l’impatto e’ minimo.
Ma più certi cittadini decidono di non fare nulla, più quelli che partecipano dovranno produire sforzi per loro.
Quindi questa liberta’ di non fare nulla, riduce un po’ la liberta’ degli altri.

Pertanto, ognuno ha la possibilita’ di decidere se accettare o meno. Il Grande Progetto non prende posizione perché invita alla riflessione e al dibattito su questo tipo di argomenti.

QUALE TRANSIZIONE PER L’ALLOGGIO QUANDO NON SI E’ PROPRIETARI ?2021-11-19T10:51:30+01:00

L’obiettivo principale é l’alloggio per tutti. .Questo obiettivo è ampiamente realizzabile. Se prendiamo l’esempio dell’Unione Europea : ci sono più case vuote che dei senzatetto (4,5 milioni di senzatetto / 11 milioni di case vuote).

Noi proponiamo che fin dalla transizione tutti possano utilizzare la loro attuale casa, che siano inquilini oppure proprietari.

Noi non vogliamo forzare la mano ai proprietari di abitazioni multiple. Ma che senso ha quello di mantenere abitazioni che non rappresentano piu’ alcun beneficio finanziario ? Mantenere alloggi vuoti sarebbe una perdita di tempo e di energia.

Scegliere insieme è l’intenzione centrale del nostro movimento. Una legge dovrebbe essere proposta e adottata dalla maggioranza della popolazione. Per esempio : “ogni abitazione vuota è un’abitazione disponibile per la società”.

Infine, per l’assegnazione di un’abitazione che interessa più persone/famiglie, proponiamo diverse modalita’, da scegliere insieme:
– attribuzione al piu’ utile (per esempio un appartamento di 5 stanze a una coppia con bambini piuttosto che ad una persona sola)
– al più ecologico (ad esempio, avvicinare un cittadino al suo posto di lavoro per evitare l’automobile)
– al piu’ equo (per sorteggio)
– altro

E SE NON TUTTI VOGLIONO PASSARE AD UN MONDO SENZA DENARO ?2021-11-19T10:50:56+01:00

Il passaggio ad una societa4 senza mercato avverra4 solo a due condizioni. La prima è quella di essere autosufficienti in risorse materiali e umane (cioe’ che tutti i settori siano completamente presenti). La seconda è quella di essere almeno il 50% a desiderarlo per ragioni democratiche (idealmente su scala mondiale o su un territorio più piccolo ma autosufficiente come un continente).

Se, per esempio, il 70% di noi lo desiderasse, il nostro obiettivo non sarebbe quello di obbligare il restante 30%. Tuttavia, questi ultimi, dovranno essere autosufficienti per continuare ad organizzarsi con un sistema di mercato. Dovranno anche trovare un modo per organizzarsi se sono sparsi. Se non è auspicabile imporre un modello, anche ad una minoranza, é ancora più inaccettabile che una minoranza imponga il suo modello alla volontà dominante. Quindi, saranno invitati a unirsi a noi secondo i principi non commerciali.

 

PER QUANTO RIGUARDA LE FORZE DELL’ORDINE, POLIZIA, GENDARMI, ESERCITI, ECC…? CI SAREBBERO ANCORA QUESTI SERVIZI PER MANTENERE LA PACE ?2021-11-19T10:49:12+01:00

Un contesto che non permette certi crimini (mercati illegali, riciclaggio di denaro ecc…), non incoraggia la delinquenza (traffico di droga, rapine ecc…). Senza la violenza legata alla precarietà o al sentimento di ingiustizia sociale, possiamo aspettarci una massiccia diminuzione della criminalita’ e di altre forme di violenza. Tuttavia, sembra improbabile che questo ci protegga da tutti i pericoli (fanatismo religioso, aggressione sessuale, ecc…). Lo sviluppo delle forze dell’ordine dipendera’ dai nostri bisogni e dalle nostre scelte.

 

I FONDATORI/FONDATIRICI DEL GRANDE PROGETTO HANNO UN VANTAGGIO SUGLI ALTRI MEMBRI ?2021-11-18T08:11:15+01:00

Il Grande Progetto di MOCICA, serve solo come strumento. E’ una passerella incondizionata con il solo interesse di creare questo nuovo mondo senza sistema monetario.

Non c’è un beneficio particolare per il fondatore (o i fondatori) del progetto.

L’obiettivo del Grande Progetto e’ così definito, ma continueremo lo sviluppo (se è la scelta di tutti) di alcuni elementi come La piattaforma che permette l’organizzazione.

 

PERCHÉ NON PROPONETE PRIMA DI TUTTO DI FARE DEI VILLAGGI DOVE TUTTO SAREBBE GRATUITO ?2021-11-19T10:58:35+01:00

Noi incoraggiamo e sosteniamo lo sviluppo di tali iniziative. La piattaforma del Grande Progetto (app.mocica.org) permette, tra l’altro, di riunire i membri che vorrebbero agire in questo senso.

Tuttavia, anticipiamo le difficoltà che tutto questo solleva e l’obiettivo che dobbiamo raggiungere. Le difficoltà sono numerose : acquisire terreni non tassati, avere tutti i beni materiali necessari (alloggio, attrezzi, vestiti ecc…) senza domandare prestiti, trasmettere tutto ciò che il villaggio non può produrre in modo autonomo (per esempio il sale, telefoni cellulari, wifi, indumenti, cure mediche, occhiali, materiale scolastico ecc…) Un tale villaggio sarebbe una dimostrazione persuasiva e incoraggiante per il pubblico ?
Inoltre, la moltiplicazione dei villaggi liberi non ridurrebbe l’impennata del debito, la disuguaglianza ecc… Ad un certo punto, quindi, sara’ necessario abolire i mezzi di pagamento su larga scala, come cio’ e’ proposto nel Grande Progetto.

Inoltre, più del 50% della popolazione mondiale vive in aree urbane. Noi ci auguriamo che ogni cittadino che sostiene la transizione verso un mondo senza denaro sia in grado di aderire ovunque si trovi. Per questo incoraggiamo tutti coloro che desiderano agire, di riunirsi in assemblee locali, sia in campagna che in città.

Il nostro obiettivo non è quello di creare zone di gratuita’ in un contesto di mercato. Ma di passare ad un contesto non mercantile proprizio alla prosperita’. Perché dunque non puntare direttamente questo obiettivo ?

COME ACCEDERE AD UN BENE ? UN SERVIZIO ?2021-11-18T08:03:53+01:00

Innanzitutto, una volta eliminata la concorrenza finanziaria, ogni settore (alimentazione, educazione, ricerca, salute, ecc…) potra’ garantire il suo compito per tutti.

In secondo luogo, agiremo in modo da fornire un accesso automatico ai beni e servizi di base. Il collegamento delle abitazioni ai servizi come l’acqua, l’elettricità e altro sara’ automatico.

Infine, l’accesso ad altri beni o servizi sara’ sufficiente farne la richiesta.

LA SOLUZIONE NON E’ PIUTTOSTO QUELLA DI CAMBIARE IL SISTEMA MONETARIO ?2021-11-18T08:03:22+01:00

Il sistema monetario internazionale

Per comprendere se è necessario sostituire l’attuale sistema monetario internazionale con un altro, analizziamo il loro funzionamento.

Da una parte un sistema monetario internazionale é l’insieme di regole, meccanismi e persone che mirano a organizzare e controllare lo scambio di capitali tra i paesi. Ma d’altra parte, é un sistema che contiene dei “buchi neri”.

I buchi neri del sistema monetario internazionale :

In effetti, la supervisione bancaria e finanziaria internazionale trova i suoi limiti in una serie di “buchi neri”. Di conseguenza, le organizzazioni internazionali e i regolatori non ne hanno l’accesso. Questi buchi neri possono essere divisi in due categorie: geografici e politici.

Da una parte, sono gli stati sovrani dove la corruzione é dilagante e dall’altra,i siti off-shore, terreni privilegiati perl’evasione fiscale e il riciclo del denaro. Oppure non ci sono organi locali di controllo del mercato o delle banche, e questo é quello che si verifica spesso nel caso dei paradisi fiscali. Oppure anche, questi organismi esistono ma non collaborano o non sono in grado di bloccare le frodi di massa. Questo é l’esempio degli stati dove regna la corruzione.

Infine, e’ anche necessario comprendere il principio del sistema monetario internazionale.

Il principio del sistema monetario internazionale :

Qualsiasi sistema monetario di cui possiamo fare l’ipotesi o immaginare, funziona sullo stesso principio fondamentale. Separa l’umano dalla possibilita’ di accesso ai beni e ai servizi, per mezzo del denaro. Cio’ sembra normale. Tuttavia, gli abusi attuali sono le conseguenze logiche e dirette di questo principio di base. Agira’ comunque cosi’, quali siano le modalita’ che potremo aggiungere. (1).

Questo principio crea un potente motore, poiché é doppia leva. Da un lato, afferma che se non si possiede denaro, non si ha l’accesso a nulla, e non si avra’ nulla. I nostri bisogni fondamentali come il cibo, l’acqua e il riparo non saranno piu’ accessibili. Poi da questo principio di base deriva anche il lato opposto: più soldi hai, più opportunità hai. Quindi abbiamo due forze che lavorano insieme per dirigerci individualmente in un’unica direzione: fare soldi.

I pericoli del sistema monetario

Questo funzionamento motore, che deriva dal suo principio originario basato sul denaro, emergono due caratteristiche fondamentalmente dannose :

  • si tratta si un motore prioritario che si trova alla base di un funzionamento che permette di accedere a qualsiasi possibilita’. Di conseguenza, per molte persone e in molte circostanze e per molte ragioni, sara’ preferito ai fondamentali (ecologia, benessere, collaborazione, qualita’, salute, sicurezza, ecc…)
  • é un motore individuale. crea un adesione diretta con la nostra individualità, poiché ognuno di noi si trova nell’obbligo di cercare la propria fonte monetaria. Questo funzionamento motore é estremamente potente, e fuori dalla portata di un incentivo basato sulla solidarieta’ e l’uguaglianza. Infine, il denaro disponibile funziona sul principio dei vasi comunicanti, o come una torta che si divide. Questo ci pone in una situazione di competitivita’ fin dall’inizio.

Le conseguenze del sistema monetario :

Con questa osservazione, si puo’ comprendere che tutte le derive della nostra societa’ attuale sono perfettamente logiche. Un sistema monetario incoraggera’ soprattutto la gente a fare soldi, con tutti i mezzi, buoni o cattivi che siano (reti mafiose, prostituzione, bracconaggio, deforestazione, ecc…). E incoraggera’ anche a ridurre la qualita’ della produzione per aumentare i benefici. Questo significa segare il ramo su cui siamo seduti (obsolescenza programmata, non brevettare trattamenti che curano). Poi anche a esaurire le nostre risorse per poter vendere (crescita). Inoltre, l’accattonaggio o il crimine costringeranno coloro che non hanno possessisoni. Alcuni avranno delle “buone piste”. Questo creera’ disparita’, la possibilità di dominazione e anche la corruzione.

Se preferiamo cambiare il sistema monetario invece che decidere di cooperare liberamente, dovremo aggiungere una metodologia che permettara’ (come ?) di controllare, monitorare, prevenire efficacemente cio’ che si trova nella fondazioni stesse di questo nostro sistema attuale. Un sistema monetario é la base sociale pericolosa per la creazione dell’individualismo, la diffidenza, la sfiducia, la disuguaglianza, la tensione, i conflitti, la corruzione, il crimine e tutti gli altri eccessi che conosciamo. E’ sempre sopravvivono i principi di una ecologia basata sull’esaurimento, l’impoverimento, l’inquinamento e la distruzione.

Riassumendo :

Tutto sembra divenire possibile in una società senza mercato. Ma se ogni individuo e’ libero, lo e’ anche la comunita’ in cui vive. Nessuno può dominare, nessun servizio o bene senza l’accordo di chi lo fornisce. Dunque diventa logico situarsi ad uno stesso livello di participazione, se non si vuole alienare la comunita’ nella quale si vive e se di desidera beneficiare delle competenze indispensabili che sono fornite da tutti. Tutte le reti mafiose non avranno più ragione di esistere e la corruzione diventa impossibile (come si potrebbe ancora considerare il concetto di magnacciuo, per esempio ?). La crescita all’infinito e l’esaurimento delle risorse non saranno piu’ indispensabili.

Nessun sistema monetario può garantire una societa’ senza derive. Ma al contrario le favorisce e incita quasi tutte. Oggi é facile capirlo tanto da un punto di vista teorico quanto da un punto di vista pratico.

CZY BĘDĄ PRAWA I OBOWIĄZKI?2021-11-19T11:02:50+01:00

Przejście do społeczeństwa nierynkowego nie oznacza przejścia do społeczeństwa bez regulacji. Przydają się one nie do ograniczania naszej wolności, ale do jej ochrony. Mogą to być nakazy bezpieczeństwa (zakaz naruszania integralności fizycznej lub moralnej innych osób). Mogą być również konieczne do zapewnienia dzielenia się zasobami i stosowania wspólnie uzgodnionych warunków. Jedną z zalet Wielkiego Projektu jest to, że są one proponowane i zatwierdzane przez obywateli (patrz ODG).

KAŻDA GRUPA USTANAWIAŁABY WŁASNE REGULACJE DLA SWOJEGO SEKTORA. W TYM PRZYPADKU JAK TURYŚCI LUB ODWIEDZAJĄCY OBSZAR BȨDĄ WIEDZIEĆ, JAK SIȨ ZACHOWAĆ?2021-11-19T11:02:51+01:00

Przede wszystkim w ODG każdy zespół nie tworzy „swoich regulaminów”. Wybiera przepisy w wyborach, które są dla niego specyficzne, a nie w tych, które dotyczą innych zgromadzeń.

Ponadto, tak jak nie znasz prawa i wszystkich zwyczajów kraju, który odwiedzasz w dzisiejszych czasach, znajomość ich w organizacji nierynkowej nie musi być już konieczna.

Prawdopodobnie zostaniemy, podobnie jak dzisiaj, poinformowani o najważniejszych kwestiach, o których należy wiedzieć.

LO STATO O LE PERSONE INFLUENTI LASCERANNO FARE ?2021-11-13T06:12:52+01:00

Il Grande Progetto MOCICA non incrimina nessuno e non fa nulla d’illegale o moralmente illecito. Il piano d’azione evita deliberatamente gli ostacoli comuni (è un’organizzazione autosufficiente che non dipende dai finanziamenti dei membri, dal tempo o dal sostegno statale per diventare una realta’ ). Nonostante questo, è un progetto della societa’ che sara’ difficile bloccare. Non siamo in un sistema piramidale in cui tagliare la cima è sufficiente per bloccare l’organizzazione. Bisognerebbe bloccare tutte le assemblee in corso e tutti gli aderenti che partecipano al progetto. In termini di organizzazione, stiamo lavorando per anticipare tutti i possibili ostacoli (censura, ecc…).

PERCHÉ INVESTIRSI IN QUESTO NUOVO MONDO ?2021-11-13T06:12:51+01:00

In primo luogo, questa scelta metterebbe fine a molti abusi della nostra societa’ attuale. Alcuni esempi sono : guerra, poverta’, malnutrizione, deterioramento dell’ambiente e dell’ecosistema, traffici, potere, ecc…

Inoltre, saremo più motivati a organizzarci in questo nuovo contesto. Infatti, la scelta del settore e delle condizioni, la condivisione degli sforzi, l’assenza di vincoli gerarchici e finanziari, ecc… Tutti questi aspetti sono motivazioni per organizzarsi.

In secondo luogo, non piu’ concentrare i nostri sforzi per battere la concorrenza oppure generare del profitto darebbe un senso alla nostra attivita’. Cosi’ come l’adattamento e l’evoluzione di tutti i settori della societa’ in questo nuovo mondo. Migliorare le condizioni di vita dell’umanita’. Preservare le condizioni climatiche.

Infine, nessun’altra misura o alternativa può creare un tale cambiamento.

Partecipando al Grande Progetto, si garantira’ un grande cambiamento per le generazioni future.

E PER IL PETROLIO ?2021-11-13T06:12:50+01:00

L’uso del petrolio deve essere ridotto (per ragioni ecologiche), poiché diventa scarso (risorsa non rinnovabile). Queste sono due ragioni per passare a un modello di società senza mercato, con basso consumo di energia.

I paesi produttori di petrolio potrebbero ostacolare la transizione verso un sistema di non mercato ? Spesso vicini all’Equatore, saranno i primi a soffrire del riscaldamento globale del pianeta e hanno il grande interesse a investire in questa transizione, come l’Iran, per esempio, che importa maggiori prodotti alimentari durante gli anni di siccità.

Inoltre, la maggior parte dei paesi produttori di petrolio non sono autosufficienti in altre risorse come l’alimntazione. E’ sempre nell’interesse di ogni nazione di realizzare una veritabile gestione delle risorse planetarie.

CZY CZEKAĆ, ABY LUDZIE SIĘ OBUDZILI?2021-11-19T10:58:33+01:00

Zachęcamy do mobilizacji wszystkich członków Wielkiego Projektu do komunikowania się i przyczyniania się do jego realizacji.

Rozpowszechniaj Wielki Projekt, organizuj spotkania, ucz się argumentować, spotykaj się w lokalnych zgromadzeniach, zabiegaj o media i osobistości, promuj swobodny dostęp, dzielenie się i solidarność, rozwijaj autonomię itp.

Masowa mobilizacja doprowadzi do wprowadzenia Wielkiego Projektu do debaty publicznej i jego realizacji.

JEŚLI KAŻDE ZGROMADZENIE USTANAWIA SWOJE WŁASNE PRAWO I SĄ NIEPOROZUMIENIA MIĘDZY RÓŻNYMI SEKTORAMI LUB STYLAMI ŻYCIA?2023-06-20T19:24:39+02:00

We wszystkich przypadkach i we wszystkich możliwych modelach społeczeństwa będą spory.

W ODG to ani mniejszość ani większość nie decyduje, tylko dąży się do zgody. Każdy zespół ma wolnść ustanawiania swoich własnych przepisów. Czyni to w swoich środowiskach, nie dotyczą one innych.
Gdy jeden lub więcej zespołów dokonuje wyboru (które są powszechnymi wyborami),
debata z poszukiwaniem zgody jest najlepszym sposobem na znalezienie porozumienia, które zadowoli większość.

CZY POTRZEBA DOWODU TOŻSAMOŚCI Z IDENTYFIKOWALNOŚCIĄ DLA WSZYSTKICH ?2021-11-19T11:02:49+01:00

Dowód osobisty to temat, który będzie podlegał wyborom obywateli. Debata może być zorganizowana zgodnie z obiektywnymi i bezstronnymi metodami debaty, które zostaną zatwierdzone przez obywateli.

Celem jest podkreślenie różnych aspektów podmiotu w obiektywny sposób, tak aby każdy mógł dokonać świadomego wyboru.

W rzeczywistości należy wziąć pod uwagę różne punkty widzenia:

Niektórzy chcą zrezygnować z dowodu tożsamości, inni chcą go z identyfikowalnością, na przykład, aby uzyskać natychmiastowe leczenie bez uprzedniej papierkowej roboty lub badań (zintegrowana dokumentacja medyczna) itp.

Przed zbiorczą walidacją należy omówić zalety i wady.

Potrzebna byłaby mapa do poznania aktywności (w organizacji) w celu udostępniania i konsumpcji. Bez tego trudno o precyzyjne zarządzanie naszą organizacją i zasobami.

 

E SE NESSUNO DOVESSE FORNIRE UN BENE O UN SERVIZIO DESIDERATO ?2021-11-19T11:03:26+01:00

Ci sono molti modi per soddisfare il bisogno di un bene o di un servizio.
La fase di preparazione permettera’ di valutare con precisione le migliori soluzioni per ogni situazione.
Adattarsi, imparare a fare da soli, riunirsi con altre parti interessate, discutere, scambiare con cittadini competenti.

In secondo luogo, dato che i corsi di formazione non sono più pagati, e’ facile riqualificarsi, soprattutto per colmare il vuoto di un settore professionale.

Infine, l’istruzione puo’ valorizzare i settori da sviluppare per attirare gli studenti.

COME ACCEDERE ALL’ALIMENTAZIONE ?2021-11-13T06:12:48+01:00

L’ODG di livello 3 (area risorse) é responsabile della gestione dell’alimentazione. E’ responsabile della produzione, del trasporto e della distribuzione dell’alimentazione. Questa sara’ distribuita dal territorio alle citta’ e ai villaggi annessi.

Poi, in modo congiunto e completo, possiamo impostare un modello di raccolta e distribuzione efficiente. Ogni settore potrà allora adattarsi alle sue specificità.

Infine, una cooperativa nazionale sara’ utilizzata per centralizzare ed esportare la produzione in eccesso.

CO ZROBIĄ LUDZIE, KTÓRZY NIE CHCĄ BYĆ CZĘŚCIĄ TEJ ZMIANY?2021-11-18T07:14:04+01:00

Widzimy 2 możliwe ścieżki.

Albo zbiorą się razem i zorganizują zgodnie z modelem rynkowym (jeśli jest to technicznie możliwe).
Albo globalne referendum ustali punkt krytyczny dla wszystkich (podobnie jak Brexit dla Wielkiej Brytanii po referendum 23 czerwca 2016 r.).
W tym drugim przypadku zostaną powitani z takimi samymi obowiązkami i będą korzystać z tych samych przywilejów, co inni obywatele.

A CO JEŚLI KAŻDY CHCE BYĆ ARTYSTĄ?2023-06-20T19:29:06+02:00

To natychmiast wywołałoby problem, który naturalnie znalazłby się w centrum naszych dyskusji. Społeczeństwo rzeczywiście nie byłoby funkcjonalne. Jak to rozwiązać? Na przykład możemy uznać sztukę za powszechną pasję, która nie może zaspokoić naszych podstawowych potrzeb. Nie można jej traktować na równi z mieszkaniem, jedzeniem, odzieżą. Jako taka będzie wówczas musiała być uznana za usługę drugorzędną, która nie zastępuje udziału wszystkich w podstawowych sektorach.

Innym przykładem może być rozważenie użyteczności publicznej artysty (zainteresowanie i żądanie, które wzbudza wokół niego). Poza szałem na artystę (piosenkarz, którego piosenki nie są wiele pobierane lub wcale, grupa, która nie zapełnia sal itp.) sztukę należy traktować jako pasję, a nie jako usługę publiczną.

Możliwe są również inne formy zarządzania/organizacji.

CZY BĘDĄ MIEJSCA PRACY WYMAGAJĄCE DOGŁĘBNEGO WYKSZTAŁCENIA, KTÓRE ZNIKNĄ, PONIEWAŻ MOTYWACJA PŁACOWA JUŻ NIE ISTNIEJE?2021-11-18T08:12:26+01:00

Wielki Projekt nie robi prognoz. Generalnie uważamy, że czas trwania i trudność studiów nie zmniejszą entuzjazmu w porównaniu do dzisiejszego, wręcz przeciwnie. Koniec pieniędzy pozwoli szkolić się bez bariery finansowej i trudności studenckiego życia. Dostęp i warunki życia będą takie same, jak w przypadku ukończenia studiów. Nie musisz się martwić, że niepotrzebnie się uczysz z powodu niepewnego rynku pracy na “roller coaster” (“kolejka górska”) i możliwych kryzysów finansowych.

Co więcej, długie studia nie będą już synonimem „toru przeszkód”, niektórzy mogą w końcu rozważyć wypełnienie swojego powołania i przekwalifikowanie się w wybranej przez siebie dziedzinie. Dzięki temu wierzymy, że może być więcej studentów, którzy podejmą studia i na dodatek będą wykonywać swoją pracę wyłącznie z pasji, a nie z powodów finansowych.

Poważnym motorem motywacji jest także uznanie i prestiż zawodu, który wymaga długich studiów. Na przykład astronauta nie czeka na pieniądze, aby wziąć udział w jednym z najbardziej selektywnych konkursów, aby zostać astronautą.

Wreszcie świat bez pieniędzy promuje wzajemną pomoc, dzielenie się i kolektyw. Wypełnianie luki w kluczowym sektorze pozwoliłoby na wielkie uznanie społeczności.

A CO Z OSOBAMI STARSZYMI LUB NIEZDOLNYMI DO PRACY?2023-06-20T19:33:06+02:00

Jeśli osoby starsze chcą być aktywne, będą mile widziane, jeśli nie mogą, zaopiekujemy się nimi. W przypadku osób niezdolnych do pracy nie ma mowy o zmuszaniu ich do udziału ani o karaniu. Będą one miały takie same prawa i dostęp jak inni.

WHY DON’T YOU FIRST PROPOSE TO MAKE VILLAGES WHERE EVERYTHING WOULD BE FREE?2021-11-02T13:42:27+01:00

We encourage and support the realisation of such initiatives. The Great Project application (app.mocica.org) allows, among other things, to bring together members who would like to act in this sense.

However, we anticipate the difficulties that this raises and the goal that we must achieve. The difficulties are numerous: acquiring untaxed land, having all the necessary material goods (housing, tools, clothes etc.) without taking out a loan, passing on everything the village cannot produce itself (e.g. salt, mobile phones, wifi, clothes, medical care, glasses, school supplies etc). Would such a village be a persuasive and encouraging demonstration to the general public?
On the other hand, more free villages would not reduce soaring debts, inequalities etc At some point, therefore, it will be necessary to abolish the means of payment on a massive scale, which is what the Great Project proposes.

In addition, over 50% of the world’s population lives in urban areas. We want any citizen who supports the transition to a cashless world to be able to get involved wherever they are. Hence our encouragement to all those who wish to act to meet in local assemblies, whether in the countryside or in the city.

Our aim is not to create free bubbles in a market context, but to switch to a non-market context that offers a natural context for fulfilment. Why not target this objective directly?

LE PROFESSIONI LEGATE AL MARKETING E LA COMUNICAZIONE SARANNO ANCORA UTILI ?2021-10-12T12:38:46+02:00

Si tratta di un soggetto che determineremo insieme. Ridefinire il ruolo della comunicazione e del marketing in una società che non incoraggia più il consumo.

Il soggetto é complesso. Potremmo scegliere di mantenere questi sistemi per promuovere, per esempio, prodotti/servizi non inquinanti, per incoraggiare il consumo durante le raccolte abbondanti o per incoraggiare le economie non materializzabili (felicità, benessere ecc…). Inoltre, permetterebbe la diffusione massiva d’informazioni sui dibattiti importanti per l’umanità, ecc…

Si puo’ dunque osservare che resta comunque da fare per questi settori.

COME PUÒ UN’AZIENDA CHE NON VUOLE PIÙ CONTRIBUIRE A QUESTE DERIVE POSIZIONARSI PRIMA DELLA TRANSIZIONE ?2021-10-12T12:22:38+02:00

Un’azienda possiede la sua rete di comunicazione a cui può comunicare e condividere il suo desiderio di un mondo senza denaro (aggiungere un link nella firma delle e-mail per esempio). Può anche comunicare questa decisione a tutti i suoi partner, dipendenti e fornitori per incoraggiarli a fare la stessa cosa.

Può anche incoraggiare i suoi partner a immaginare e anticipare la riorganizzazione delle loro aziende beneficiando dei vantaggi di un’organizzazione non commerciale. Nessuna bisogno di fare del marketing, nessun brevetto, sostenibilità dei prodotti, automatizzazione possibile senza ripercussioni socio-economiche, concorrenti che diventano collaboratori ecc…

LE AZIENDE SPARIRANNO ?2021-11-18T08:12:24+01:00

Le aziende non spariranno. Diventeranno proprieta’ comune. Saranno gestite dai lavoratori o da qualsiasi altra forma di organizzazione concordata dall’assemblea a cui sono legate.

Diverse modalita’ sono possibili per l’organizzazione degli orari di lavoro e gli obblighi che dobbiamo definire insieme.

Il Grande Progetto non ha come obbiettivo di creare una ” bibbia ” completa, ma solo di fornire il libro in cui l’umanità può scrivere la propria organizzazione.

CI SARANNO LEGGI E REGOLE ?2021-10-12T12:07:24+02:00

Passare ad una società senza mercato non significa passare a una società senza regole. Sono utili, non per ridurre le nostre liberta’, ma per proteggerle. Possono essere legate alla sicurezza (divieto di danneggiare, l’integrità fisica o morale di altrui). Cosi’, possono essere necessarie per garantire la condivisione delle risorse e l’applicazione delle modalita’ concordate congiuntamente. Uno dei vantaggi del Grande Progetto e’ che sono proposte e validate dai cittadini (Vedi ODG)

OGNI ASSEMBLEA CREA I PROPRI REGOLAMENTI PER IL SUO SETTORE. IN QUESTO CASO, COME FARANNO I TURISTI O I VISITATORI DI UNA ZONA A SAPERE COME COMPORTARSI ?2021-10-12T12:06:48+02:00

Prima di tutto, nell’ ODG ogni assemblea non fa ” i propri regolamenti “. Sceglie il regolamento in funzione alle scelte che le sono proprie, e non in quelle che riguardano altre assemblee.

D’altra parte, così come si può non conoscere le leggi e tutti i costumi di un paese che si visitiamo oggi, può non essere necessario conoscerli nemmeno in un’organizzazione non di mercato.

Infine, saremo probabilmente informati, come é fatto attualmente, dei punti essenziali da conoscere.

SE OGNI ASSEMBLEA FA LA SUA PROPRIA LEGGE E CI SONO DISACCORDI TRA DIVERSI SETTORI O MODI DI VITA ?2021-11-18T08:11:37+01:00

In tutti i casi e in tutti i modelli ipotetici di societa’, ci saranno disaccordi.

Nell’ODG, non e’ la minoranza che decide, ne’ la maggioranza, ma la ricerca del consenso. Ogni assemblea è libera di creaare i propri regolamenti. Fa delle scelte che la riguardano e non quelle che riguarderebbero altre assemblee.
Non appena uno o più assemblee sono interessate da una scelta effettuata (che e’ quindi una scelta comune) un
dibattito con ricerca di un consenso é il modo migliore per trovare un accordo soddisfacente per la maggioranza degli individui.

CI DOVREBBE ESSERE UNA CARTA D’IDENTITA’ PER TUTTI CON TRACCIABILITA’ ?2021-11-18T08:11:35+01:00

La carta d’identita’ è una questione che sarà sottoposta alla scelta dei cittadini. Un dibattito può essere organizzato secondo metodi oggettivi e imparziali che i cittadini avranno validato.

L’obiettivo è quello di evidenziare i diversi aspetti di un argomento in modo obiettivo. Affinché ciascuno possa fare la propria consapevole scelta.

In effetti, differenti punti di vista sono da considerare :

Alcune persone semplicemente non vorranno piu’ una carta d’identita’, altre la vorranno con la tracciabilita’. Per esempio per ottenere cure istantanee senza documenti oppure esami precedenti (cartella clinica integrata) ecc…

Vantaggi e svantaggi dovranno essere discussi prima della validazione collettiva.

Infine, una mappa sarebbe utile per conoscere l’attivita’ (nell’organizzazione), la condivisione e il consumo. E’ difficile avere una gestione precisa della nostra organizzazione e delle nostre risorse senza di essa.

 

COSA FARANNO COLORO CHE NON VOGLIONO PARTECIPARE A QUESTO CAMBIAMENTO ?2021-11-13T07:21:52+01:00

Noi facciamo l’ipotesi di due direzioni possibili.

Possono, sia raggrupparsi e organizzarsi secondo un modello di mercato (se tecnicamente possibile).
Oppure un referendum globale decidera’ il punto di svolta per tutti (come fu la Brexit per il Regno Unito dopo il referendum del 23 giugno 2016).
In quest’ultimo caso, saranno accolti con gli stessi doveri e godranno degli stessi benefici degli altri cittadini.

BISOGNA ASPETTARE CHE LE PERSONNE SI SVEGLINO DA SOLE ?2021-11-13T06:13:11+01:00

Noi incoraggiamo la mobilizzazione di tutti i membri del Grande Progetto per farne la comunicazione e contribuire alla sua realizzazione.

Diffondere il Grande Progetto, organizzare riunioni, imparare a discutere, riunirsi in assemblee locali, sollecitare i media e le personalita’, promuovere il libero accesso, la condivisione e la solidarieta’, sviluppare l’autonomia, ecc…

Una massiccia mobilizzazione porterà il Grande Progetto al dibattito pubblico e alla sua attuazione.

E SE TUTTI VOLESSERO DIVENIRE ARTISTI ?2023-03-23T08:49:06+01:00

Questo solleverebbe immediatamente un problema che verrebbe naturalmente messo al centro dei nostri dibattiti. In effetti la societa’ non sarebbe funzionale. Come risolverlo ? Per esempio, potremmo considerare l’arte come una passione comune che non può soddisfare i nostri bisogni fondamentali. Non potrebbe essere considerata come il bisogno di alloggio, di alimentazione, di abbigliamento. In quanto tale, dovrebbe essere considerata come un servizio di natura secondaria che non si sostituisce alla partecipazione individuale nei settori centrali.

Un altro esempio sarebbe quello di prendere in considerazione la pubblica utilità dell’artista (l’interesse e la domanda che genera intorno a se’). Al di sotto di un certo livello di entusiasmo per l’artista (un cantante le cui canzoni non verrebbero scaricate molto o per niente, una band che non farebbe il tutto esaurito, ecc…), forse l’artista dovra’ considerare la sua arte come una passione e non come un’utilità pubblica.

Sono possibili anche altre forme di gestione/organizzazione.

CI SARANNO MESTIERI CHE RICHIEDONO STUDI AVANZATI CHE SCOMPARIRANNO POICHE’ LA MOTIVAZIONE DEL SALARIO NON ESISTERÀ PIÙ ?2021-11-13T06:12:57+01:00

Il Grande Progetto non fa predizioni per l’avvenire. In generale, crediamo che la durata e la difficoltà degli studi non ridurra’ l’interesse rispetto ad oggi, ma piuttosto il contrario. La fine del denaro permettera’ di studiare senza la barriera finanziaria e le difficoltà della vita studentesca. L’accesso e le condizioni di vita saranno gli stessi come se gli studi fossero stati completati. Nessuna ansia di studiare inutilmente a causa di un mercato del lavoro fluttuante e di possibili crisi finanziarie.

Inoltre, dato che gli studi lunghi non saranno più sinonimo di ” percorso ad ostacoli “, alcune persone potrebbero finalmente considerare di poter realizzare la loro vocazione ed esercitare nel loro campo di attivita’ preferito. Di conseguenza, noi crediamo che ci potrebbero essere più studenti che verranno e che inoltre, faranno il loro lavoro puramente per passione e non per interesse economico.

Il riconoscimento e il prestigio di una professione che richiede lunghi studi sono anche grandi motivatori. Un astronauta, per esempio, non aspetta i soldi per partecipare a uno dei concorsi più selettivi fra tutti alfine di diventare astronauta.

Infine, un mondo senza denaro favorisce l’aiuto reciproco, la condivisione e il collettivo. Colmare un vuoto in un’area chiave sarebbe un grande riconoscimento della comunita’.

CHE DIRE DEGLI ANZIANI ?2021-11-13T06:12:56+01:00

Se gli anziani vogliono mantenersi attivi, sono i benvenuti, se non possono, ci prenderemo cura di loro.

WILL BARTERING BE BACK?2021-09-12T23:11:29+02:00

To begin with, the return of barter is often mentioned. However, it is a system of exchange following an arbitrary valuation of goods and services. In fact, it is the very embryo of the monetary system. As a result, it is a laborious organisational system if our medium of exchange is not immediately available. The need to hand over an intermediary will then be felt: money.

There is an organisation that is, on many levels, simpler, more efficient and more fluid, all without monetary drift. Indeed, by following the 4 principles of the MOCICA Great Project, the benefits are for all.

Firstly, everyone will exercise their vocation and everyone will be able to benefit from the other talents when they need them.

In addition, a system of organisation based on the provision of self, rather than money, will be highly beneficial. As a result, it will greatly improve our relationships with each other.

Finally, clinging to (subjective and arbitrary) quantities of identical exchanges may seem more ‘right’ from an ego perspective. However, it is also the source of laborious organisation and many unnecessary losses.

On the other hand, the return of barter does not solve the many problems that need to be addressed (social inequalities, environmental degradation, etc.).

ISN’T THE SOLUTION RATHER TO CHANGE THE MONETARY SYSTEM?2021-09-13T11:54:43+02:00

the international monetary system

To understand whether it is necessary to replace the current international monetary system with another, let us analyse how they work.

On one side, An international monetary system is the set of rules, mechanisms and actors that aim to organise and control the exchange of capital between countries. But on the other hand, it is a system with “black holes”.

Black holes in the international monetary system :

Indeed, international banking and financial supervision finds its limits in a number of “black holes”. As a result, international organisations and regulators do not have access. These black holes can be divided into two categories: geographical and political black holes.

These are, on the one hand, sovereign states where corruption is rife and, on the other hand, off-shore places where tax evasion and money laundering are rife. Or there are no local market or banking supervisors, which is often the case in tax havens. Or they exist, but do not cooperate or are unable to stop massive fraud. This is the case, for example, in states where corruption is rife.

Finally, it is also necessary to understand the principle of the international monetary system.

The principle of monetary systems :

All monetary systems that we can imagine have the same basic principle. They separate people from access to goods and services through money. This seems normal to us. However, the current abuses are the logical and direct consequences of this basic principle. It will act in whatever way we can put it around (1).

This principle creates a powerful engine, as it isdouble lever. On the one hand, it states that if you have no money, you have no access to anything, and you have nothing. Our basic needs such as food, water and shelter are no longer accessible. From this basic principle also arises the opposite side: the more money you have, the more opportunities you have. So we have two forces working together to steer us individually in a single direction: making money.

The dangers of the monetary system :

From this engine, which stems from the original principle of money, two fundamentally harmful characteristics emerge:

  • it is a priority enginebecause it is the essential basis for any access. Therefore, for many people, many circumstances, and many reasons, it will be favoured over fundamentals (ecology, well-being, agreement, quality, health, safety, etc.).
  • it is an individual engine. It resonates directly with our individuality, as everyone will have to find their own monetary source This engine, which is extremely powerful, is outside the scope of a solidarity and egalitarian incentive. Finally, the money available works by communicating vessels, or like a cake that is divided up. This places us in a competitive position from the very beginning.

The consequences of the monetary system :

From there, all the drifts of our current society are perfectly logical. A monetary system will above all encourage people to make money, by all means, good or bad (mafia networks, pimping, poaching, deforestation, etc.). And also to lower the quality of what we do in order to increase margins. This amounts to sawing off the branch on which we are sitting (programmed obsolescence, not patenting treatments that cure). Also to deplete our resources to sell (growth). In addition, begging or crime will constrain those who have none. Some will have “good leads”. This will lead to disparities, the possibility of domination or corruption.

If we want to change the monetary system and not decide to cooperate freely, we will have to add a system that allows (how?) to control, monitor, prevent effectively what the very basis of our system encourages to do. A monetary system is a dangerous social basis for individualism, suspicion, mistrust, inequality, tension, confrontation, corruption, criminality and all the excesses we know. And there will always be an ecological basis of depletion, impoverishment, pollution and destruction.

To summarise:

Everything may seem permitted in a non-market society. But if every individual is free, so is the community in which they live. No one can dominate, no service or good would be granted without the agreement of the one providing it. It makes sense to put yourself on a similar level if you don’t want to alienate the community and benefit from the indispensable skills of others. All mafia networks no longer have a reason to exist (how can the concept of pimping be considered, for example?), corruption becomes impossible. Infinite growth and the depletion of resources are no longer necessary.

No monetary system can guarantee human error. On the contrary, it encourages and allows almost all of them. Today, it is as easy to understand this from a theoretical point of view as it is to see it from a practical point of view.

HOW TO GET ACCESS TO FOOD?2021-09-13T11:54:38+02:00

Level 3 of the GDO (resource area) is responsible for the management of the supply. It is responsible for the production, transport and distribution of food. This will be done from the territory to the attached towns and villages.

Then, in a common and global way, we can set up an efficient collection and distribution model. Each sector can then adapt to its specificities.

Finally, a national cooperative will be used to centralise and export surplus production.

HOW TO ACCESS A PROPERTY? A SERVICE?2021-09-13T11:54:37+02:00

First of all, with financial competition out of the way, each sector (food, education, research, health, etc.) will be able to play its part for the others.

Second, we will take steps to provide automatic access to basic goods and services. The connection to water, electricity and services will be automatic.

Finally, access to other goods or services will be available on request.

WHAT IF NO ONE IS PROVIDING A DESIRED GOOD OR SERVICE?2021-09-12T22:32:12+02:00

There are many ways to meet a need for a good or service.
The preparation phase will make it possible to evaluate precisely the best solutions for each situation.
Adapt, learn to do it yourself, get together with interested parties, discuss, exchange with competent citizens.

Secondly, as training courses are no longer paid for, it is easy to retrain, especially to fill the gap in a trade.

Finally, education can highlight sectors in demand to attract students.

ABOUT DISTANT RESOURCES?2021-09-13T11:54:43+02:00

Resources are produced and managed according to demand, respecting our ecosystem.

It should also be noted that we have state-of-the-art software. These will be updated and optimised by our free cooperating engineers, for whom competition would no longer exist.

Finally, the international transit networks that we have developed throughout the world should be able to respond without difficulty (2).

ARE ABUSES POSSIBLE?2021-09-12T22:26:54+02:00

The disappearance of money no longer allows an individual to benefit at will from the efforts of others. Indeed, one can no longer exercise power or influence over others. It is no longer possible to buy. Those who give a particular good or service will follow the terms of allocation or sharing chosen together. Moreover, they have no profit in making people consume more. The absence of budgetary constraints, financial pressure, competition, fear of losing one’s job, create the conditions for activity to create a general enthusiasm.

Is it possible to do nothing and take advantage of others?

This requires their agreement as they manage the organisation: production and distribution. Moreover, the end of money makes it easy to encourage every citizen to do his or her bit.

WITHOUT MONEY, WITHOUT MANAGEMENT?2021-09-13T11:54:36+02:00

The end of money is the beginning of another management in which we keep accounts:

  • Available resources (renewable/non-renewable)
  • Our environmental impact
  • Needs (fundamental/secondary)
  • Activity: what are our skills? Distribution of activity ?
  • Productivity, stocks and their distribution

No money does not mean no management. Only the notion of money is taken out of the equation. The management remains the same when it comes to determining food flows, for example.

WHAT ABOUT OIL?2021-09-13T11:54:36+02:00

Oil has to be scarce (for ecological reasons), and will be scarce (because it is not renewable). These are two reasons to move to a non-market, energy-efficient modelof society.

Could the oil-producing countries obstruct the transition to a non-market system? Often close to the Equator, they will be the first to suffer from global warming and have the greatest interest in investing in this transition, like Iran, for example, which imports more food in drought years.

Moreover, most oil-producing countries are not self-sufficient in other resources such as food. It is and will always be in the interest of every individual and every nation to weave a true management of planetary resources.

REGARDING DEMOGRAPHY?2021-09-12T22:34:23+02:00

Getting out of the system is necessary to deal with the demographic issue. Leaders deliberately avoid the issue, because a high birth rate is necessary for economic growth.
For example, in many poor countries, where modern technology is missing, children are needed to maintain the family or agricultural business.

In addition, we will be able to provide for everyone’s “old age” without having to rely on descendants. This is the case in some countries today.
We will also be able to more easily set up family planning, for a chosen and managed birth rate.

It should also be noted that current studies show that the birth rate is lower in “developed” countries (13).
In a no-money society, the overall standard of living rises. Access to education, contraception and women’s work throughout the world will become more widespread. These factors are key to regulating global demographics in a natural way.

TO WHOM TO ALLOCATE AN ASSET/SCARCE RESOURCE, FREE HOUSING?2021-09-12T22:14:02+02:00

By mutual agreement between the parties concerned:

  • Allocation to the most useful (e.g. single-storey housing for the elderly or people with reduced mobility)
  • As environmentally friendly as possible (in the vicinity, within a certain radius)
  • Allocation by rotation or by reservation
  • Divide equally between the interested parties
  • Do not allocate it to anyone to keep it fair
  • By draw
  • Other
WON’T THERE ALWAYS BE PEOPLE TO DOMINATE?2021-09-12T22:11:36+02:00

There will always be dominant minds, the difference is that they can no longer dominate. No monetary system will be able to prevent success. (see “Isn’t the solution to change the monetary system?”) Not even to have more and more opportunities, to increase one’s fortune, to create an empire, to dominate, to corrupt and to achieve real power. In a non-market system, this type of scenario is impossible. No one will be able to pay anyone or create mass power.

In a non-market system, without the power of money, no one can impose themselves on others.

WHO WILL WANT TO DO THE HARD WORK?2021-09-12T22:34:21+02:00

The management of unpleasant or arduous tasks is an important issue in this type of challenge.

Today, the most arduous activities are carried out under financial pressure. With money, human beings can be forced to do the hardest things. But what makes a task painful is not just the act itself. However, many parameters can influence the level of ungratefulness in a positive way. Act by choice, not by obligation. Adjusting the workplace and working hours. No longer act under financial or hierarchical pressure. Take turns, share the effort by as many people as possible. Finally, to have a quality of life outside that is equivalent… All these elements give meaning, comfort and enthusiasm.

This is why, in a world without money, it is the people concerned who naturally solve the unpleasant tasks.

So if they are needed, we will find a way to address them. Without working under duress, we will have no choice but to organise through reflection, adaptation and cooperation. We will use our skills and qualifications to minimise the burden.

In addition, we now have more and more advanced technical possibilities for automation, which we can arrange/organise/arrange without budgetary constraints. Finally, we will work together to find the most effective and appropriate solutions through discussion before the change.

With today’s large population, we can reduce the time spent on difficult tasks to an extremely low level. For example, if the street cleaning in a medium-sized city is divided equally, everyone would be asked to contribute less than once a year.

WHAT ABOUT PRIVATE OWNERSHIP?2021-09-12T22:34:20+02:00

Common places (nature, streets, etc.) cannot be owned by anyone. On housing, if we all want to own (or have a right to use) our homes, then there will be consensus, and there probably will be.

All existing homeowners should be allowed to keep their homes, and those who own more than one home should be allowed to choose which one they will keep.

Then, let’s decide together how to use the land.

It is quite possible to meet a massive demand for housing today with the techniques we have, and with the buildings already built.

Ownership or right of use for other areas (such as tools) will be determined within each community.

HOW CAN FAIRNESS BE ENSURED WHEN HOUSING IS NOT FAIR?2021-09-12T22:34:19+02:00

Housing disparities are a reflection of today’s inequalities. As a result, we can then move towards equity in housing once financial inequalities are removed. The priority will be to ensure that no human being is left homeless and without a concrete response to their vital needs. Finally, each family will be provided with accommodation according to their basic needs.

HOW CAN FAIRNESS BE ENSURED WHEN HOUSING IS NOT FAIR?2022-07-18T09:46:24+02:00

Housing disparities are a reflection of today’s inequalities. As a result, we can then move towards equity in housing once financial inequalities are removed. The priority will be to ensure that no human being is left homeless and without a concrete response to their vital needs. Finally, each family will be provided with accommodation according to their basic needs.

ISN’T THE HUMAN BEING TOO BAD BY NATURE TO BE FREE?2021-09-12T22:34:23+02:00

The question of human nature is a hot topic of discussion. This shows that the nature of the human being depends mainly on the context in which it evolves (3). Therefore, our current behaviours are the fruits of our natural adaptation to our society (our nature is to allow this adaptation). The real cause of a ‘bad’ human is his reaction and adaptation to his environment. Man cannot evolve through servitude or threat. On the contrary, it restricts him, retracts him and induces aggressive behaviour.
On the other hand, when people’s basic needs and security are ensured, there is a spontaneous openness to others.
This makes it possible to realise that the social climate, necessity, education or culture are parameters from which our behaviour results.

The monetary system does not guarantee good behaviour, on the contrary. This is why the competitive spirit that stems from money only divides us, and the need to eat when it is no longer guaranteed drives us to irrational choices (4). Beyond that, money encourages ‘more and more’ and the thirst for domination that it makes possible. Many people even blame money for perverting human nature! It is necessary to think of the issue in terms of context and not nature.

IF THERE IS NO OBLIGATION, WON’T SOME PEOPLE BE PUSHED INTO DOING NOTHING?2021-09-12T22:05:34+02:00

Today, it is difficult for many people to have a social role, and unemployment is growing (5) due to multiple socio-economic factors (automation, pandemic, demography, etc.) (6).

The market system has from the beginning excluded a part of the population, which varies in an unpredictable way. In a world without money, unemployment and redundancy are excluded. There are no administrative, economic and financial barriers to acting in and for society.

Today, enthusiasm is difficult in this context of obligation, complexity, competition, heaviness, pressure to perform, lack of recognition and meaning. Fortunately, while constraint kills enthusiasm, freedom encourages and energises initiative.

In a world without money, doing nothing would be seen as a personal choice and not the fault of a failing system. But who would refuse to participate, and for how long, in the society that provides everything they need?

Moreover, the vast majority of humans hate boredom.
This is why participating, contributing to the collective, allows personal development and encourages a sense of belonging. So much so that being useful to others is sociologically recognised as particularly important and sought after. It is an indispensable basis for self-esteem (7).

What motivates people to work is not money, but what money provides: housing, food and making plans. Without money, our needs would be the same and so would the motivation.

A free organisation is the ground for voluntary, spontaneous, unifying, fluid, fair and dynamic cooperation. This is what allows everyone’s talents to find their place.
Efficient organisation, a fulfilling social life and a productive and qualitative environment are among the many benefits obtained.

WILL PEOPLE NOT HELP THEMSELVES AT WILL / WILL THEY NOT BE LIMITLESS?2021-09-12T21:29:48+02:00

First of all, we don’t have an endless appetite (all-you-can-eat buffets exist, that’s because they are profitable). Nor do they have unlimited material needs.

Between 30 and 50% of the food produced in the world is lost (8) largely for financial reasons: calibration, loss during long journeys, lack of financial means for storage or training in developing countries (9), etc.

So let’s not rely on a fear of scarcity, while encouraging (through education and the media) a responsible consumption (10). The financial system seeks above all to keep us in a state of consumption through a number of mechanisms, in particular by creating fictitious needs and desires (11) .

The end of the frustration thus caused will be a new breeding ground for natural sobriety. Just because money disappears does not mean that everything can be used at will.
No money does not mean no bookkeeping or no benchmark, on the contrary.
With today’s technology and the estimation of available resources, we can keep an extremely accurate management. This was not the case 2700 years ago, when money was created.

According to the economist Jean-Marie Albertini, scarcity is a “social invention”, complemented by the invention of money. It is part of the quest for a violence that is not suppressed but diverted (12). When goods no longer have a financial value, they will only have their real value. The value that corresponds to the need of each individual. If money disappeared, owning more than others would not only not bring any strong advantage, but on the contrary would give the image of a materialistic and self-centred mind. In a non-market relationship, the customer is no longer king. Would we dare to ask a disproportionate effort from someone knowing that they are doing it for free? This is without taking into account the fact that the offerer can moderate a demand that would seem excessive.

WHAT ABOUT DEGROWTH?2022-06-08T19:24:26+02:00

Today the term degrowth is becoming more and more common. Indeed, the performance of a market system is based on growth, sales and profit. This system, coupled with globalisation, inevitably creates resource depletion. However, we realise that infinite growth in a finite world is not possible.
This deception, which is the basis of the current model of society, is showing its limits. As a result, the managers explain that they will have to think of the worst. This means a lower standard of living. This is rather bitter for everyone.

The non-market model of the Great Project is not based on growth or profits for living. Moreover, it can combine durability, knowledge, modernity and stability, while maintaining comfort.

Finally, in tomorrow’s society, we will change our lifestyles to adapt to the new context. This is completely different from having to decrease. Thus, with a sober, consistent and harmonious lifestyle, there is no feeling of frustration, but rather of reason.

DOES THE GREAT PROJECT SOLVE EVERYTHING?2021-09-12T21:06:01+02:00

The change in civilisation will affect almost all areas. The many interactions between different aspects of the world and the issues involved are rapidly affecting all facets of society. What is certain is that we will still experience climate disruption due to our activities in the previous century. On the other hand, we will also have much more resilience to deal with it.
Sensitive issues such as migration, vaccinations and crisis management will no longer suffer from the pressure of money. It will no longer be able to influence decision making, or even question its validity.

IS THE GREAT PROJECT A UTOPIAN ONE?2021-09-12T22:05:31+02:00

The abolition of slavery, going to the moon, or simply making a phone call seemed like unattainable utopias before it happened.
In France, for example, there are 22 million volunteers, i.e. 1 out of 3 people work without expecting money in return.
In perspective, there are 30 million paid workers in the same country.
So we can see that this world without money is already much more present than we think.

On the other hand, it is utopian to believe that we could profoundly change the system without putting an end to money.

What other measure would be capable of putting an end to inequality, over-consumption, corruption, trafficking, competition, etc.?

WHY INVEST IN THIS NEW WORLD?2021-09-12T21:00:26+02:00

Firstly, this choice would put an end to the many excesses of our current society. Some examples are: war, poverty, malnutrition, deterioration of the environment and ecosystems, trafficking, power, etc.

Also, because we would be more motivated to organise ourselves in this new context. Indeed, the choice of sector and conditions, the sharing of efforts, the absence of hierarchical and financial constraints, etc. All these points are incentives to get organised.

Secondly, no longer focusing our efforts on beating the competition or generating profit would give meaning to our activity. As well as adapting and developing all areas of society in this new world. To improve the living conditions of humanity. Maintain climatic conditions.

Finally, no other measure or alternative can create such a change.

By getting involved in the Great Project, you are helping to ensure a major change for future generations.

AND IF NOT EVERYONE WANTS TO MOVE TO A WORLD WITHOUT MONEY?2021-09-12T22:05:30+02:00

The shift to a non-market society will only happen under two conditions. The first is that we are self-sufficient in resources and human resources (i.e. that all sectors are fully covered). The second is that at least 50% of us want it for democratic reasons (ideally on a global scale or on a smaller but self-sufficient territory like a continent).

If, for example, 70% of us wanted it, our aim would not be to impose it on the remaining 30%. On the other hand, they will have to be self-sufficient to continue to organise themselves with a market system. They will also need to find a way to organise themselves if they are scattered. If it is not desirable to impose a model, even on a minority, it is even more unacceptable for a minority to impose its model on the dominant will. Then they will be invited to join us according to non-market principles.

 

WILL THE STATE OR INFLUENTIAL PEOPLE LET IT HAPPEN?2021-09-12T20:49:38+02:00

The Great MOCICA Project does not incriminate anyone or do anything legally or morally reprehensible. The action plan deliberately avoids common obstacles (it is a self-sustaining organisation that does not depend on members’ funding, time or state support to become a reality). Despite this, it is a societal project that will be difficult to stop. We are not in a pyramid system where cutting off the top is enough to shut down the organisation. All ongoing meetings with members who have the project in mind should be stopped. In terms of organisation, we are working to anticipate all possible obstacles (censorship, etc.).

WHAT ABOUT THE POLICE, GENDARMES, ARMIES, ETC.? WOULD THERE STILL BE SUCH SERVICES TO KEEP THE PEACE?2021-09-12T22:05:29+02:00

A context that does not allow certain crimes (illegal markets, money laundering etc.), does not encourage delinquency (drug trafficking, hold-ups etc.). Without violence linked to precariousness or the feeling of social injustice, we can expect a massive decrease in crime and other forms of violence. However, it seems unlikely that this will protect us from all dangers (religious fanaticism, sexual aggression etc.). The development of law enforcement will depend on our needs and our choice.

 

IS IT MANDATORY TO PARTICIPATE IN A NON-MARKET SOCIETY?2022-06-08T19:24:25+02:00

We do not offer bartering. And so “I only give if you give to me” is not the basis of the organisation we propose.
In a non-market society, you don’t have to give something special every time you call on someone. It is “one-way”.
However, the question arises as to whether you should make a contribution (here or there, at the same level as the others).
Indeed, the donation moves other lines. Like a flat share of 5 students, if one decides not to clean the common areas, then the other 4 will have to spend more time doing so.
For every individual who is fed, housed, cared for and heated, there is a human effort behind it.
At a low level of non-participants the impact is minimal.
But the more citizens decide to do nothing, the more those who participate will have to do more for themselves.
So this freedom to do nothing at all, reduces the freedom of others a little.

Therefore, they have a say in whether they accept or not. The Great Project does not take a position because it invites reflection and discussion on this type of subject.

DO THE FOUNDERS OF THE LARGE PROJECT HAVE AN ADVANTAGE OVER THE MEMBERS OR OTHERS?2021-09-12T12:50:53+02:00

The Great Project of MOCICA, serves only as a tool, an unconditional bridge with the sole interest of creating this new world with this non monetary system.

There is no particular benefit for the founder(s) of the project.

The objective of the Great Project is thus defined, but we will continue to develop (if it is everyone’s choice) certain elements such as the application that enables the organisation.

 

HOW CAN A COMPANY THAT NO LONGER WISHES TO CONTRIBUTE TO THESE DERIVES POSITION ITSELF BEFORE THE TRANSITION?2022-06-08T19:24:24+02:00

A company has a network to which it can communicate and share its desire for a world without money (add a link in the signature of emails for example). It can also communicate this decision to all its partners, employees and suppliers to encourage them to do the same.

It can also encourage its partners to imagine and anticipate the reorganisation of their companies under the advantages of a non-market organisation. No need for a marketing department, no patent applications, sustainability of its products, automation possible without socio-economic repercussions, competitors becoming collaborators etc.

WILL BUSINESSES DISAPPEAR?2021-09-12T12:23:55+02:00

Companies would not disappear. They would become common property. They would be managed by the workers or any other form of organisation agreed by the assembly to which they are attached

With regard to working hours and the resulting obligations, there are many possible arrangements that we need to define together.

The Great Project is not intended to create a complete ‘bible’ but just to provide the book in which humanity can write its own organisation.

WILL THERE BE LAWS AND RULES?2021-09-12T12:21:21+02:00

Moving to a non-market society does not mean moving to a society without regulations. They are useful, not to reduce our freedoms, but to protect them. They may be of a security nature (prohibition to harm the physical or moral integrity of others). Therefore, they may be necessary to ensure the sharing of resources and the implementation of jointly agreed terms. One of the advantages of the Great Project is that they are proposed and validated by the citizens (see GDO).

EACH ASSEMBLY WOULD MAKE ITS OWN REGULATIONS FOR ITS SECTOR. IN THIS CASE, HOW WILL TOURISTS OR VISITORS TO AN AREA KNOW HOW TO BEHAVE?2021-09-12T12:19:02+02:00

First of all, in the GDO each assembly does not make “its own regulations”. It chooses the regulation in its own choices, not in those concerning other assemblies.

On the other hand, just as you may not know the laws and all the customs of a country you are visiting today, it may not be necessary to know them in a non-market organisation either.

Finally, we will probably be informed, as we are today, of the essential points to know.

IF EACH ASSEMBLY MAKES ITS OWN LAW AND THERE ARE DISAGREEMENTS BETWEEN DIFFERENT SECTORS OR WAYS OF LIFE?2021-11-19T11:18:46+01:00

In all cases and in all possible models of society, there will be disagreements.

In the GDO, it is not a minority that decides, nor the majority, but the search for consent. Each assembly is free to make its own regulations. It does so in the choices that concern it, not in those that would concern other assemblies.
As soon as one or more other assemblies are concerned by a choice (which is therefore a common choice) a
discussion with consent is the best way to find a mutually satisfactory agreement.

SHOULD THERE BE AN IDENTITY CARD FOR ALL WITH TRACEABILITY?2021-09-12T12:13:44+02:00

The identity card is an issue that will be put to the citizens’ choice. A debate can be organised according to objective and impartial methods of debate that the citizens have validated.

The aim is to highlight the different sides of a subject in an objective manner so that everyone can make an informed choice.

Indeed, different points of view have to be taken into account:

Some people will simply not want to have an identity card, others will want it with traceability, for example to have instantaneous care without prior paperwork or examinations (integrated medical file) etc.

The advantages and disadvantages should be discussed before collective validation.

Finally, a map would be useful to know the activity (in the organisation), sharing and consumption. It is difficult to have accurate management of our organisation and resources without it.

 

SHOULD WE WAIT FOR PEOPLE TO WAKE UP ON THEIR OWN?2021-09-12T12:08:48+02:00

We encourage the mobilisation of all members of the Great Project to communicate and contribute to its realisation.

Spreading the Great Project, organising meetings, learning to speak out, meeting in local assemblies, soliciting the media and personalities, promoting free access, sharing and solidarity, developing autonomy, etc.

Massive mobilisation will result in bringing the Great Project to public debate and implementation.

WHAT WILL THOSE WHO DO NOT WISH TO PARTICIPATE IN THIS CHANGE DO?2021-09-12T12:06:22+02:00

We see two possible paths.

Or they group together and organise themselves according to a market model (if technically possible).
Either a global referendum will decide the tipping point for everyone (as was the Brexit for the UK after the referendum of 23 June 2016).
In the latter case, they will be welcomed with the same duties and enjoy the same benefits as other citizens.

WHAT IF EVERYONE WANTS TO BE AN ARTIST?2023-03-23T08:48:46+01:00

This would immediately raise a problem that would naturally be put at the heart of our debates. Indeed, the society would not be functional. How to solve it? For example, we might consider that art is a common passion that cannot meet our basic needs. It cannot be considered as housing, food, clothing. As such, it should be considered as a service of a secondary nature that does not substitute for individual participation in the core sectors.

Another example would be to take into consideration the public utility of the artist (the interest and demand he/she generates around him/her). Below a certain level of enthusiasm for the artist (a singer whose songs are rarely or never downloaded, a band that does not sell out, etc.), the artist may have to consider his or her art as a passion and not as a public utility.

Other forms of management/organisation are also possible.

WILL THERE BE JOBS REQUIRING ADVANCED STUDIES THAT WILL DISAPPEAR BECAUSE THE MOTIVATION OF THE SALARY WILL NO LONGER EXIST?2021-09-12T12:01:58+02:00

The Grand Projet cannot predict this. Generally speaking, we believe that the length and difficulty of studies will not reduce the enthusiasm today, quite the contrary. The end of money will allow us to study without financial barriers and difficulties of student life. Access and living conditions will be the same if the person reaches the end of studies. No anxiety about studying unnecessarily because of a fluctuating job market and possible financial crises.

Moreover, as long studies are no longer synonymous with “an obstacle course”, some people may finally consider fulfilling their vocation and switching to their preferred field. As a result, we believe that there could be more students who will come and who, moreover, will do their job out of passion and not out of financial interest.

The recognition and prestige of a profession that requires long studies are also great motivators. An astronaut, for example, does not wait for money to enter one of the most selective competitions of all to become an astronaut.

Finally, a world without money favours mutual aid, sharing and the collective. Filling a gap in a key area would bring great recognition to the community.

WHAT TRANSITON FOR HOUSING WHEN YOU ARE A TENANT?2021-09-15T16:00:36+02:00

The primary goal is housing for all. This is a very feasible goal. If we take the example of the European Union: There are more empty homes than homeless (4.5 million homeless / 11 million empty homes).

We propose from the transition that everyone can have the use of their current home, whether they are tenants or owners.

We don’t want to force the hand of multiple-unit owners, but what is the point of keeping homes that no longer represent a financial benefit? Maintaining empty units would be a waste of time and energy.

Choosing together is at the heart of our movement. A law should be proposed and passed by a majority of the people of the type: “every empty dwelling is a dwelling available for the society”.

Finally, for the allocation of a housing that interests several persons/families, we propose several modes, to be chosen together:
– allocation to the most useful (e.g.: a 5-room apartment to a couple with children rather than to a single person)
– to the most ecological (e.g.: bringing a citizen closer to his place of work to avoid the car)
– to the fairest (by drawing lots)
– others.

WHAT ABOUT OLDER PEOPLE?2021-09-15T18:08:28+02:00

If elderly people wish to be active, they are welcome to, if they cannot be active we will look after them.

QU’EN EST-IL DES PERSONNES ÂGEES OU EN INCAPACITÉ DE TRAVAILLER ?2023-03-02T11:39:29+01:00

Si les personnes âgées souhaitent être actives, elles seront les bienvenues, si elles ne peuvent pas, nous prendrons soins d’elles. Pour les personnes en incapacité de travailler, il n’est pas question de les forcer à participer ni d’être pénalisé. Ils /elles auront les mêmes droits et accès que les autres.

EST-CE QU’IL Y AURA DES METIERS DEMANDANT DES ETUDES POUSSEES QUI DISPARAÎTRONS CAR LA MOTIVATION DU SALAIRE N’EXISTERA PLUS ?2021-08-18T08:27:18+02:00

Le Grand Projet ne fait pas de prédiction. De manière générale, nous pensons que la durée et la difficulté des études ne réduiront pas l’engouement par rapport à aujourd’hui, bien au contraire. La fin de l’argent va permettre de pouvoir faire des études sans la barrière financière et les difficultés de la vie étudiante. L’accès et les conditions d’existence seront les mêmes que si les études étaient achevées. Aucune angoisse de faire des études inutilement à cause d’un marché du travail en dent de scie et des crises financières éventuelles.

Par ailleurs, les études longues n’étant plus synonyme d’« un parcours du combattant », certain(e)s pourraient enfin envisager de réaliser leur vocation et de se reconvertir dans leur domaine de prédilection. De ce fait, nous pensons qu’il pourrait y avoir davantage d’étudiants qui viendront et qui, en plus, feront leur métier uniquement par passion et non par intérêt financier.

La reconnaissance et le prestige d’un métier qui requièrent de longues études sont également des formidables moteurs de motivation. Un astronaute par exemple n’attend pas après l’argent pour se lancer dans l’un des concours le plus sélectifs de tous pour devenir astronaute.

Pour finir, un monde sans argent favorise l’entraide, le partage et le collectif. Venir combler un manque dans un secteur clef permettrait une grande reconnaissance de la communauté.

QU’EN EST-IL SI TOUT LE MONDE SOUHAITE ÊTRE ARTISTE ?2022-09-05T14:47:25+02:00

Cela soulèverait immédiatement un problème qui serait naturellement mis au cœur de nos débats. En effet, la société ne serait pas fonctionnelle. Comment le résoudre ? Nous pourrions par exemple considérer que l’art est une passion commune qui ne peut répondre à nos besoins fondamentaux. Il ne saurait être considéré comme le logement, l’alimentation, l’habillement. En tant que tel, il faudra alors le considérer comme un service de nature secondaire qui ne substitue pas à une participation de chacun aux secteurs fondamentaux.

Un autre exemple serait de prendre en considération l’utilité publique de l’artiste (l’intérêt et la demande qu’il suscite autour de lui). En dessous d’un certain engouement pour l’artiste (un chanteur dont on ne téléchargerait peu ou pas ses chansons, un groupe qui ne remplirait pas les salles, etc.) devra peut-être considérer son art comme une passion et non comme un service d’utilité publique.

D’autres formes de gestion / organisation sont également possibles.

FAUT-IL UNE CARTE D’IDENTITE POUR TOUS AVEC UNE TRACABILITE ?2021-08-18T08:31:58+02:00

La carte d’identité est un sujet qui sera soumis aux choix des citoyens. Un débat peut être organisé selon des méthodes de débats objectives et impartiales que les citoyens auront validés.

L’objectif étant de mettre en évidence les différentes faces d’un sujet de manière objective pour que chacun puisse faire un choix en connaissance de cause.

En effet, différents points de vues sont à prendre en compte :

Certains vont vouloir tout simplement ne plus avoir de carte d’identité, d’autres la voudrons avec une traçabilité pour par exemple avoir une prise en charge instantanée des soins sans paperasse préalable ou examens (dossier médical intégré) etc.

Les avantages et les inconvénients doivent être débattus avant validation collective.

Enfin, une carte serait utile pour connaître l’activité (dans l’organisation), le partage et la consommation. Difficile d’avoir une gestion précise de notre organisation et des ressources sans cela.  

 

SI CHAQUE ASSEMBLEE FAIT SA PROPRE LOI ET QU’IL Y A DES DESACCORDS ENTRE DES SECTEUR OU DES MODES DE VIE DIFFERENTS ?2023-03-10T05:18:53+01:00

Dans tous les cas de figure et dans tous les modèles de société possibles, il y aura des désaccords.

Dans l’ODG, ce n’est pas une minorité qui décide, ni la majorité mais la recherche d’un consentement. Chaque assemblée est libre de sa propre réglementation. Elle le fait dans les choix qui la concerne, pas dans ce qui concernerait d’autres assemblées.
Dès lors qu’une ou plusieurs autres assemblées sont concernées par un choix (qui est donc un choix commun) un
débat avec recherche du consentement est la meilleur voie pour trouver une entente satisfaisant le plus grand nombre.

EST-CE QU’IL Y AURAS DES LOIS ET DES REGLES ?2021-08-18T08:30:37+02:00

Passer à une société non marchande ne suppose pas de passer à une société sans réglementations. Elles sont utiles, non pas pour réduire nos libertés, mais pour les protéger. Elles peuvent être d’ordres sécuritaires (interdiction de nuire à l’intégrité physique ou morale d’autrui). Aussi, elles peuvent s’avérer nécessaires pour assurer le partage des ressources et l’application des modalités convenues ensemble. L’un des avantages du Grand Projet est qu’elles sont proposées et validées par les citoyens (Voir ODG).

LES ENTREPRISE VONT-ELLES DISPARAITRE ?2021-08-18T08:14:36+02:00

Les entreprises ne disparaîtraient pas. Elles deviendraient une propriété commune. Elles seraient gérées par les ouvriers ou tout autre mode d’organisation convenu par l’assemblée à laquelle elles sont rattachés.

Concernant les heures de travail et les obligations qui en découlent, il y a de nombreuses modalités possibles que nous devons définir ensemble.

Le Grand Projet n’a pas vocation à créer « une bible » complète mais juste fournir le livre dans lequel l’humanité pourra rédiger sa propre organisation.

COMMENT UNE ENTREPRISE QUI NE SOUHAITE PLUS CONTRIBUER A CES DERIVES PEUT-ELLE SE POSITIONNER AVANT LA TRANSITION ?2022-01-14T08:12:02+01:00

Une entreprise possède un réseau à qui elle peut communiquer et partager sa volonté d’un monde sans argent (ajouter un lien en signature des mails par exemple). Elle peut également communiquer cette décision à tous ses partenaires, collaborateurs et fournisseurs pour les inciter à en faire autant.

Elle peut également inciter ses partenaires à imaginer et anticiper la réorganisation de leurs entreprises sous les avantages d’une organisation non marchande. Pas besoin de secteur marketing, pas de dépôts de brevets, durabilité de ses produits, automatisation possible sans répercussion socio-économique, les concurrents qui deviennent des collaborateurs etc.

LES METIERS DE MARKETING ET COMMUNICATION SERVIRONT ILS ENCORE ?2021-08-18T08:15:16+02:00

C’est un sujet que nous déterminerons ensemble. Redéfinir le rôle et la place de la communication et du marketing dans une société qui n’encouragera plus la consommation.

Ce sujet est complexe. Nous pourrions faire le choix de conserver ces systèmes pour faire par exemple la promotion de produits/services non polluant, inciter à la consommation lors de récoltes abondantes ou mettre en avant des économies non matérialisés (le bonheur, le bien être etc.). De plus, cela permettrait de diffuser massivement des informations de débats important pour l’humanité etc.

On peut voir qu’il reste un bon espoir pour ces secteurs.

POURQUOI NE PROPOSEZ-VOUS PAS D’ABORD DE FAIRE DES VILLAGES OU TOUT SERAIT GRATUIT ?2021-08-18T08:20:06+02:00

Nous encourageons et aidons la concrétisation de ce genre d’initiatives. L’application du Grand Projet (app.mocica.org) permet entre autres de pouvoir réunir des membres qui souhaiteraient agir dans ce sens.

Cependant nous anticipons les difficultés que cela soulève et l’objectif que nous devons atteindre. Les difficultés sont nombreuses : acquérir un territoire non taxé, avoir tous les biens matériels nécessaires (logements, outils, vêtements etc.) sans faire d’emprunt, faire la passe sur tout ce que le village ne peut pas produire lui-même (ex : sel, téléphones portables, wifi, vêtements, soin médicaux, lunettes, fournitures scolaires etc). Est-ce qu’un tel village serait une démonstration persuasive et encourageante pour le grand public ?
Par ailleurs, la multiplication des villages gratuits ne permettrait pas de réduire l’envolée des dettes, des inégalités etc. Viendra donc, un moment ou à un autre, la nécessité de supprimer les moyens de paiement massivement, ce que propose le Grand Projet.

En outre, plus de 50 % de la population mondiale vit en milieu urbain. Nous souhaitons que n’importe quel citoyen adhérant à la transition vers un monde sans argent puisse s’engager où qu’il soit. D’où notre incitation à tous ceux qui souhaitent agir de se retrouver dans des assemblées locales, qu’elles soient à la campagne ou à la ville.

Notre objectif n’est pas de faire des bulles de gratuité dans un contexte marchand, mais de basculer dans un contexte non marchand qui offre un contexte naturellement propice à l’épanouissement. Pourquoi ne pas cibler directement cet objectif ?

EST-CE QUE LE/LES FONDATEURS DU GRAND PROJET ONT UN AVANTAGE SUR LES MEMBRES OU AUTRE ?2021-08-18T08:23:12+02:00

Le Grand Projet du MOCICA, sert uniquement d’outil, de passerelle inconditionnelle avec pour seul intérêt de créer ce nouveau monde avec ce système non monétaire.

Il n’y à aucun avantage particulier pour le/les fondateurs du projet.

L’objectif du Grand Projet est ainsi défini mais nous poursuivrons le développement (si c’est le choix de tous) de certains éléments comme l’application qui permet l’organisation.

 

EST-IL OBLIGATOIRE DE PARTICIPER DANS UNE SOCIETE NON MARCHANDE ?2021-11-02T07:48:43+01:00

Nous ne proposons pas le troc. Et donc le “je donne que si tu me donnes” n’est pas la base d’organisation que nous proposons.
Dans une société non marchande, vous n’avez pas à donner quelque chose de particulier à chaque fois que vous faites appel à quelqu’un. C’est “unidirectionnel”.
Par contre se pose la question de savoir si vous devez faire une participation (ici où là, au même niveau que les autres).
En effet, le don bouge d’autres lignes. Comme une colocation de 5 étudiants, si l’un décide de ne pas nettoyer les communs, alors les 4 autres devront passer plus de temps à le faire.
Pour chaque individu nourri, logé, soigné, chauffé, il y un effort humain derrière.
A un niveau restreint de non participants les répercussions sont minimes.
Mais plus de citoyens décideraient de ne rien faire, plus ceux qui participent vont devoir en faire plus pour eux.
Donc cette liberté de ne rien faire du tout, réduit un peu la liberté des autres.

Par conséquent, ils ont leur mot à dire et décider s’ils acceptent ou non. Le Grand Projet ne se positionne pas car il invite à réfléchir et à débattre ensemble sur ce genre de sujet.

QU’EN EST-IL DES FORCES DE L’ORDRE, POLICIERS, GENDARMES, ARMEES, ETC.? Y AURAIT-IL ENCORE DES SERVICES DE CE TYPE POUR MAINTENIR LA PAIX ?2021-08-18T08:21:31+02:00

Un contexte qui ne permet pas certains délits (marchés illégaux, blanchiment d’argent etc), n’incite pas à la délinquance (trafics de drogues, braquage etc.). Sans violence liée à la précarité ou le sentiment d’injustice sociale, nous pouvons nous attendre à une baisse massive des infractions et autre formes de violence. Cependant, il paraît peu probable que cela nous protège de tous les dangers (fanatisme religieux, agression sexuelle etc.). Le développement des forces de l’ordre dépendra de nos besoins et de notre choix.

 

ET SI TOUT LE MONDE NE SOUHAITE PAS BASCULER DANS UN MONDE SANS ARGENT ?2021-08-18T08:19:19+02:00

La bascule dans la société non marchande ne se fera qu’à 2 conditions. La première est que nous soyons auto-suffisant en ressources et en effectifs humains (autrement dit que tous les secteurs soient donc pleinement assurés). La seconde est que nous soyons au moins 50% à le vouloir pour des raisons démocratiques (à l’échelle planétaire dans l’idéal ou sur un territoire plus petit mais autosuffisant comme un continent).

Si nous étions, par exemple, 70% à le vouloir, notre objectif ne serait pas de l’imposer au 30% restant. Par contre, il faudra que ceux-ci soient autosuffisants pour continuer de s’organiser avec un système marchand. Il faudra aussi qu’il puisse trouver un moyen de s’organiser s’ils sont éparpillés. S’il n’est pas souhaitable d’imposer un modèle, même à une minorité, il est encore plus inacceptable qu’une minorité impose son modèle à la volonté dominante. Alors, ils seront conviés à nous rejoindre suivant les principes non marchands. 

 

QUELLE TRANSITON POUR LES LOGEMENTS QUAND ON EST LOCATAIRE ?2021-08-18T08:35:31+02:00

L’objectif premier est un logement pour tous. Cet objectif est largement envisageable. Si on prend l’exemple de l’Union Européenne : il y a plus de logements vides que de sans abris (4,5 millions de sans abris / 11 millions de logements vides).

Nous proposons dès la transition que chacun puisse avoir l’usage de son logement actuel, qu’il soit locataire ou propriétaire.

Nous ne voulons pas forcer la main des propriétaires de multiples logements, mais quel intérêt y a-t-il à conserver des habitations qui ne représentent plus de bénéfices financiers ? Entretenir des logements vides serait une perte de temps et d’énergie.

Choisir ensemble est au cœur de notre mouvement. Une loi devrait être proposée et adoptée à la majorité du type : “tout logement vide est un logement disponible pour la société“.

Enfin pour l’attribution d’un logement qui intéresse plusieurs personnes/familles, nous proposons plusieurs modes, à choisir ensemble :
– l’attribution au plus utile (ex : un 5 pièces à un couple avec enfants plutôt qu’à un célibataire.)
– au plus écologique (ex: rapprocher un citoyen de son lieu d’exercice pour éviter la voiture)
– au plus équitable (par tirage au sort)
– autres.

POURQUOI S’INVESTIR DANS CE NOUVEAU MONDE ?2021-08-18T08:19:41+02:00

Premièrement, ce choix mettrait un terme aux nombreuses dérives de notre société actuelle. Voici quelques exemples : guerre, pauvreté, malnutrition, détérioration de l’environnement et des écosystèmes, trafics, pouvoir, etc.

De plus, parce que nous serions davantage motivés à nous organiser dans ce nouveau contexte. En effet, choix du secteur et des conditions, partage des efforts, absence de contraintes hiérarchiques et financières, etc. Tous ces points sont autant de motivations à s’organiser.

Ensuite, ne plus orienter nos efforts pour battre la concurrence ou générer du profit, donnerait du sens à notre activité. Tout comme, adapter et faire évoluer tous les domaines de la société dans ce nouveau monde. Améliorer les conditions de vie de l’humanité. Préserver les conditions climatiques.

Enfin, aucune autre mesure ou alternative ne peut créer un tel changement.

En vous impliquant dans le Grand Projet, vous contribuez à garantir un changement majeur pour les générations futures.

EST-CE QUE LE PROJET EST UTOPIQUE ?2021-08-18T08:20:44+02:00

L’abolition de l’esclavage, aller sur la Lune, ou simplement téléphoner, semblaient des utopies irréalisables avant que ça n’arrive.
En France, par exemple, il y a 22 millions de bénévoles soit 1 personne sur 3 qui travaille sans attendre d’argent en retour.
En perspective, il y a 30 millions de travailleurs rémunérés dans ce même pays.
Donc, on peut constater que ce monde sans argent est déjà bien plus présent qu’on ne le pense.

En revanche, il est utopique de croire que nous pourrions changer profondément le système, sans mettre un terme à l’argent.

Quelle autre mesure serait capable de mettre un terme aux inégalités, à la surconsommation, la corruption, les trafics, la concurrence, etc. ?

EST-CE QUE LE GRAND PROJET RESOUT TOUT ?2021-08-18T08:22:15+02:00

Le changement de civilisation concernera presque tous les domaines. Les nombreuses interactions entre les différents aspects du monde et les sujets concernés touchent rapidement toutes les facettes de la société. Ce qui est certain, c’est que nous subirons quand même le dérèglement climatique dû à nos activités du siècle antérieur. En revanche, nous aurons également beaucoup plus de résilience pour y faire face.
Les sujets sensibles tels que les migrations, les vaccinations, les gestions de crises, ne souffriront plus du poids de l’argent. Il ne pourra plus influencer la prise de décisions, ni même remettre en cause leur bien fondé.

QU’EN EST-IL DE LA DECROISSANCE ?2022-06-03T11:18:47+02:00

Aujourd’hui le terme décroissance devient de plus en plus commun. En effet, la performance d’un système marchand repose sur la croissance, les ventes et le profit. Ce système, couplé à la mondialisation, créé immanquablement l’épuisement des ressources. Or, on se rend compte que la croissance infinie dans un monde fini n’est pas possible.
Ce leurre, qui est la base du modèle de société actuel, montre ses limites. Du coup, les dirigeants expliquent qu’il va falloir penser au pire. Ce qui veut dire diminuer son niveau de vie. Ce qui est plutôt amer pour tout le monde.

Le modèle non marchand du Grand Projet, n’est pas basé sur la croissance ou les bénéfices pour vivre. De plus, il peut allier durabilité, connaissance, modernité et stabilité, tout en préservant le confort.

Enfin, dans la société de demain, nous changerons nos modes de vie pour nous adapter au nouveau contexte. Ce qui est complètement différent de devoir décroître. Ainsi, avec un mode de vie sobre, cohérent et harmonieux, il n’y a pas de sentiment de frustration, mais plutôt de raison.

SI C’ÉTAIT GRATUIT, SERIONS-NOUS POUSSÉS À EN PRENDRE TROP ?2023-03-02T12:03:31+01:00

Tout d’abord, nous n’avons pas un appétit sans fin (les buffets à volonté existent, c’est qu’ils sont rentables). Pas plus que de besoins matériels illimités.

Entre 30 et 50 % de la nourriture produite dans le monde serait perdue (8) en grande partie pour des raisons financières : calibrage, perte pendant les longs voyages, manque de moyens financiers de stockage ou de formation dans les pays en développement (9), etc.

Ne nous basons donc pas sur une peur du manque, tout en encourageant (par l’éducation et les médias) à une consommation responsable (10). Le système financier cherche avant tout à nous maintenir en état de consommateur par de nombreux mécanismes, notamment en créant des manques et des envies fictifs (11) .

La fin de la frustration ainsi provoquée sera un nouveau terrain propice à une sobriété naturelle.

Lorsqu’on est dans le besoin ou fortement sollicités par les techniques de marketing, cela peut induire chez certains des envies de surconsommation. Lorsque l’on est dans les difficultés financières, il n’est pas illogique de voir des files d’attente, tension et même bagarre pour un produit lors d’une super promotion, dont l’entreprise avait stimuler l’envie les semaines précédant le jour de l’offre.

Aurions-nous un tel comportement si nos besoins étaient satisfaits ? Sans stimulation des entreprises, sans super offre à saisir ou quelconque incitation à consommer ?

Par ailleurs, une des erreurs fréquentes est d’imaginer que sans argent signifierait « sans gestion » ou en « libre accès sans limite ». Les supermarchés sont étudiés dans une logique marchande. Le monde non marchand mettra naturellement en place ses propres principes.

Il est important de rappeler que le monde marchand est précisément structuré pour inciter à prendre trop (publicité, bonnes affaires, prix dégressifs, récompense avec les cartes de fidélités, stratégie de placements, etc.) des produits volontairement éphémères ou étudiés à être remplacer rapidement (il existe plus d’une dizaine de techniques d’obsolescences programmées).

L’économiste Thorstein Veblen a pu mettre en avant que la façon générale de consommer ne s’inspire pas de nos besoins réels, mais du niveau des plus riches (12), concept qui n’existerait plus dans un monde non marchand.

Dans la société non marchande, la gestion de nos ressources se fera dans le respect de notre environnement, en commençant par la question suivante « Combien de ressources renouvelables (bois, céréales, eau etc.) et non renouvelables (pétroles, gaz, minerais, etc.) avons-nous à disposition pour tout le monde et sans mettre à mal l’équilibre de notre écosystème ? ». Autrement dit, la gestion se fera – et doit se faire – en amont, et non plus au gré d’une consommation stimulée, ouverte et débridée.

Concrètement, comment fait-on ?

Par sa nature, le client n’est plus roi et ne peut donc exiger des quantités démesurées. Si les boulangeries étaient gratuites, le consommateur aura certainement tendance à modérer sa demande. Si ce n’est pas le cas, la personne chargée de la distribution pourra gérer le partage.

Cela peut ressembler aussi à ce qui se fait déjà aujourd’hui avec les AMAP en France (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) : lorsqu’il vient chercher « son panier », le consommateur ne choisit pas la quantité de légumes, de fruits, d’œufs. Les adhérents se partagent équitablement selon les récoltes, qui sont plus ou moins abondantes, ce qui induit donc des quantités variables, mais dans une gestion équitable (ciment d’équilibre social) et ainsi tout le monde a à manger (sécurité et sérénité sociale). Dans le monde marchand, en cas de pénuries, les premiers et les plus fortunées uniquement se nourrissent.

Au niveau industriel on pourra produire les besoins selon la véritable demande (et non celle crée par des faux besoins comme nous le faisons de nos jours). C’est-à-dire produire exactement le bon nombre de tel bien ou appareil, en rappelant qu’il sera possible de les construire aussi solide que nos connaissances nous le permettent. Si bien que si une entreprise se met à l’arrêt temporairement car elle a répondu entièrement à la demande avec des biens particulièrement durables, cela n’aura aucune conséquence négative pour elle. Les effets ne seraient que positifs, tant pour l’environnement (constructions durables : réduction de la pollution et des déchets, moins de transport de marchandise ou du client vers les distributeurs) qu’humain (gain considérable de temps libre, moins d’usure à la tâche, etc.).

Enfin, on pourrait tout autant mettre à disposition des marchés avec des choix de bien à disposition mais aux quantités limitées (pour l’environnement- par citoyen afin d’assurer une fois encore l’équité.

SANS SALAIRE,NE SERIONS NOUS PAS POUSSÉS À NE RIEN FAIRE ?2023-03-02T10:54:05+01:00

Nous serions tentés de penser que s’il n’y avait pas de salaire, nous serions poussés à ne rien faire. Mais, ne connaissant que notre modèle actuel, cette pensée est-elle fondée ou bien le fruit de notre conditionnement ?

Que savons-nous sur le plan historique ?
Depuis les origines les plus lointaines de l’Humanité, il est impossible de trouver une seule civilisation qui ne s’organisait pas, même sans salaire pour se motiver. Tout d’abord, la nécessité de subvenir à ses besoins et aux besoins de la communauté de laquelle nous dépendons suffisait à créer un élan naturel pour s’organiser. Même aujourd’hui, ce qui motive réellement les citoyens à travailler n’est pas le salaire. Tout d’abord, quand tout est payant, avoir un salaire n’est pas une motivation mais une nécessité absolue. Et ce qui les motivent n’est pas le salaire mais ce que le salaire permet d’avoir. D’autres facteurs sont de mise : être utile aux autres, combler son besoin d’appartenance à la société, le plaisir de maîtriser une discipline, le dépassement de soi, etc.

Par ailleurs, il est intéressant de noter que l’argent n’a jamais été créé pour inciter les gens à travailler. La raison la plus répandue dans les esprits et dans les livres d’économie est que l’argent aurait été créé pour faciliter les échanges, ce qui est considéré de nos jours comme un mythe. Les anthropologues sont unanimes, celui-ci a été créé pour rémunérer des armées (5)

Faciliter les échanges ou payer des soldats, mais en aucun cas nos historiens, anthropologues, ni mêmes nos économistes néo libéralistes ne mentionnent la motivation à l’origine des salaires.

Que savons-nous sur le plan comportemental ?

Il est couramment reconnu qu’être utile aux autres est un besoin fondamental. Déjà Aristote soulignait que « l’Homme est un animal social » (6).

Les raisons sont multiples. La première est l’estime de soi : « Quel est le sens de ma vie ? Est-ce que je sers à quelque chose ? Les autres ont-ils besoin de moi ? » La seconde est le regard des autres : « Je suis valide mais je ne fais rien. Alors, comment les autres me perçoivent si je ne participe à rien, et par conséquent profite de leur effort ? ».

Cette vision, plus que philosophique, est bien confirmée par la science. Une étude menée par Anna Hedenus et Bengt Furaker en Suède, à l’université de Göteborg auprès de 295 gros gagnants du loto, révèle que 88% d’entre eux ont continué leur emploi, alors qu’ils pourraient finir leurs jours à voyager. Autre étude, cette fois-ci menée par l’économiste Andrew Clark, dans le livre The Origines of Happiness. Suite à une enquête menée auprès de plus de 100 000 personnes, parmi les principaux déterminants du bonheur figure le travail : être au chômage rend malheureux de manière très durable (7).

Et dans le monde non marchand ?
Comme nous l’avons vu, l’absence d’activité sociale rend malheureux, concept devenant de fait caduque dans un modèle non marchand : tout le monde sera libre de participer dans et pour la société.

De plus, les conditions de travail (qu’on devrait plutôt appeler « participation » seraient fortement améliorées et par conséquent propice à l’engouement. Aucun stress lié aux bénéfices pour que l’entreprise ne s’effondre pas. Finie l’obsolescence programmée, on peut construire aussi solide que possible sans craindre de perdre du chiffre d’affaires. Cela permet à la fois de travailler moins et de donner un véritable sens à ce que l’on fait.
Le premier principe du modèle d’organisation que propose le MOCICA est le libre choix de son ou de ses secteurs d’activité afin d’assurer l’épanouissement. Pour les secteurs qui ne trouvent pas de volontaires, une répartition des efforts ou l’automatisation (lorsque ce sera possible) réduira la pénibilité au minimum et équitablement.

Des secteurs d’activité entier n’existeront plus : banque, assurance, publicité ; service des impôts, fraude fiscale, services de type assurance maladie etc. Pour les entreprises cela correspond à un gain de temps considérable de ne plus avoir à justifier la TVA, les factures, les devis etc. Cela leur permettra de se concentrer que sur leur corps de métier. Par le fait cela libérera un potentiel humain vers d’autres secteurs, ce qui permettra de réduire encore le temps passer au « travail ».

Si des citoyens décident de ne rien faire, comment réagir ?
D’abord, posons-nous la question : est-ce pénalisant et problématique si ceux qui participent s’épanouissent et ont accès à leurs besoins, ont du temps pour leur proche et leurs loisirs ? Si cela relève d’un un abus trop répandu et nuisible, alors il sera possible de donner accès à certains biens et services qu’à ceux qui ont participé ou selon des conditions décidées ensemble. Ce type de procédé est facile à mettre en place puisqu’il est déjà répandu dans le monde d’aujourd’hui. Par exemple, les épiceries solidaires sont accessibles qu’à ceux qui ont fait leur quota d’heures.

L’HUMAIN N’EST-IL PAS TROP MAUVAIS PAR NATURE POUR ÊTRE LIBRE ?2021-08-18T08:26:03+02:00

La question de la nature humaine passionne les débats. Il en ressort que la nature de l’humain dépend principalement du contexte dans lequel il évolue (3). De ce fait, nos comportements actuels sont les fruits de notre adaptation naturelle à notre société (notre nature est d’ordre à permettre cette adaptation). La véritable cause d’un humain « mauvais » relève de sa réaction et adaptation à son environnement. L’Homme ne peut pas évoluer par la servitude ou la menace. Au contraire cela le restreint, le rétracte et provoque en lui des comportements agressifs.
Par contre, lorsqu’on assure les besoins fondamentaux et la sécurité de l’Homme, on constate une ouverture spontanée aux autres.
Cela permet de prendre conscience que le climat social, la nécessité, l’éducation ou encore la culture sont des paramètres desquels résultent nos comportements.

Le système monétaire n’est pas garant de bons comportements, au contraire. C’est pourquoi l’esprit de compétition qui découle de l’argent ne fait que nous diviser, et la nécessité de manger lorsqu’elle n’est plus garantie nous pousse à des choix irrationnels (4). Au-delà de cela, l’argent incite au « toujours plus » et à la soif de domination qu’il rend possible. De nombreuses personnes reprochent même à l’argent de pervertir la nature humaine ! Il est nécessaire de penser la question en terme de contexte et non de nature.

COMMENT ASSURER L’ÉQUITÉ ALORS QUE LES LOGEMENTS NE SONT PAS ÉQUITABLES ?2021-08-18T08:36:30+02:00

Les disparités des logements sont les reflets des inégalités d’aujourd’hui. En conséquence, nous pourrons tendre alors vers l’équité des logements une fois les inégalités financières disparues. La priorité sera de faire en sorte qu’aucun être humain ne se retrouve sans abri et sans réponse concrète à ses besoins vitaux. Enfin, chaque famille aura un logement prévu en fonction de ses besoins de base.

QU’EN EST-IL DE LA PROPRIÉTÉ PRIVÉE ?2021-08-18T08:35:49+02:00

Les lieux communs (nature, rues, etc.) ne peuvent être la propriété de qui que ce soit. Concernant les logements, si nous souhaitons tous être propriétaires (ou avoir un droit d’usage) de notre habitation, il y aura donc consensus, et il en sera probablement ainsi.

Il faut permettre à tous les propriétaires actuels de conserver leurs logements et à ceux qui en possèdent plusieurs, leur laisser le choix de celui qu’ils conserveront.

Par la suite, choisissons ensemble les modalités d’occupation des sols.

Il est tout à fait possible de répondre à une demande de logement massive aujourd’hui par les techniques que nous possédons, et par le bâti déjà construit.

La propriété ou le droit d’usage pour d’autres domaines (comme l’outillage par exemple) sera à déterminer au sein de chaque communauté.

QUI VOUDRA FAIRE LES TÂCHES PÉNIBLES ?2021-08-18T08:32:51+02:00

La gestion des tâches « ingrates » ou pénibles est une question importante dans ce type d’enjeu.

Aujourd’hui, les activités les plus pénibles sont exécutées sous la contrainte financière. Avec l’argent, on arrive à soumettre des êtres humains aux activités les plus dures. Mais ce qui rend une tâche pénible ne se résume pas à l’acte en lui-même. Pourtant, de nombreux paramètres peuvent influencer le niveau « d’ingratitude »  de manière positive. Agir dans le choix et non dans l’obligation. Aménager le poste et les horaires. Ne plus agir sous la pression financière ou hiérarchique. Faire à tour de rôle, partager les efforts par le plus grand nombre. Enfin, avoir une qualité de vie en dehors qui soit équivalente… Tous ces éléments donnent sens, confort et enthousiasme.

C’est pour cela que dans un monde sans argent,  ce sont les concernés qui solutionnent naturellement les tâches « ingrates ».

De ce fait, si elles sont indispensables, nous trouverons un moyen d’y répondre. Sans travailler sous la contrainte, nous n’aurons pas d’autre choix qu’une organisation issue de la réflexion, de l’adaptation et de la coopération. Nous ferons appel à nos compétences et qualifications pour minimiser au mieux les pénibilités.

De plus, nous avons aujourd’hui des possibilités techniques d’automatisation de plus en plus pointues, que nous pouvons arranger/organiser/aménager sans contraintes budgétaires. Pour finir, nous trouverons ensemble les solutions les plus efficaces et adaptées en débattant avant le changement.

Avec l’importance de la population actuelle, nous pouvons réduire le temps passé à l’exécution des tâches difficiles à un niveau extrêmement bas. À titre d’exemple, en répartissant équitablement le nettoyage des rues dans une ville moyenne, une mise à contribution de chacun serait de moins d’une fois par an.

N’Y AURA-T-IL PAS TOUJOURS DES GENS POUR DOMINER ?2021-08-18T08:35:08+02:00

Il y aura toujours des esprits dominants, la différence est qu’ils ne pourront plus dominer. Aucun système monétaire (cf. “La solution n’est-elle pas plutôt de changer de système monétaire ?”) ne pourra interdire de réussir. Ni même d’avoir de plus en plus de possibilités, d’accroître sa fortune, de créer un empire, de dominer, de corrompre et d’atteindre un réel pouvoir. Dans un système non marchand, ce type de scénario est impossible. Nul ne pourra payer quelqu’un ou créer un pouvoir de masse.

Dans un système non marchand, sans le pouvoir de l’argent, nul ne peut s’imposer aux autres.

À QUI ATTRIBUER UN BIEN / UNE RESSOURCE RARE, UN LOGEMENT LIBRE ?2021-08-18T08:28:19+02:00

Par accord mutuel entre les intéressés :

  • Attribution au plus utile (par exemple : un logement de plain-pied pour des personnes âgées ou à mobilité réduite)
  • Au plus écologique (à proximité, dans un rayon déterminé)
  • Attribution à tour de rôle ou par réservation
  • Diviser en parts égales entre les intéressés
  • Ne l’attribuer à personne pour conserver une équité
  • Par tirage au sort
  • Autre
ET POUR LE PÉTROLE ?2023-03-02T11:32:14+01:00

Tout d’abord, nous devons réduire drastiquement l’usage de cette énergie fossile pour des raisons écologiques. Par ailleurs, la surconsommation provoquée par le monde marchand épuise les réserves de cette énergie considérée comme non renouvelable. Ce sont deux raisons de passer à un modèle de société non marchand, peu consommateur en énergie et qui de surcroît, n’a pas besoin de croissance pour perdurer.
Est-ce que les pays pétroliers pourraient faire obstruction au passage à un système non marchand ? Souvent proches de l’Équateur, ils seront les premiers à subir le réchauffement climatique et ont le plus grand des intérêts à s’investir dans cette transition, comme l’Iran (4ème plus grande réserve du monde) par exemple qui fait importer davantage de nourriture lors des années de sécheresse.
De plus, la plupart des pays pétroliers ne sont pas autonomes avec d’autres ressources comme l’alimentation et la plupart des métaux. Il est et il sera toujours de l’intérêt de chacun et de chaque nation, de tisser des liens, de l’entraide et d’avoir, ensemble, une véritable gestion des ressources planétaires.

COMMENT GERER DANS UN MONDE SANS ARGENT ?2023-03-02T12:43:56+01:00

La fin de l’argent est le début d’une autre gestion dans laquelle nous tenons une comptabilité :

  • Des ressources disponibles (renouvelables/non renouvelables)
  • De notre impact environnemental
  • Des besoins (fondamentaux/secondaires)
  • De l’activité : quelles sont nos compétences ? Répartition de l’activité ?
  • De la productivité, des stocks et de leur répartition

Sans argent ne veut pas dire sans gestion. Il n’y a que la notion d’argent qui est retirée de l’équation. La gestion reste la même lorsqu’il s’agit de déterminer par exemple les flux alimentaires.

QUE FAIRE EN CAS D’ABUS ?2023-03-02T11:58:16+01:00

Que faire si un citoyen, en capacité de participer aux efforts collectifs, refuse de le faire ? C’est une question dont nous devrons débattre ensemble. Cependant, voici un angle de vue sur la question.

Nous souhaitons éviter toute mise en place d’un système coercitif. Cependant, si un citoyen décide de ne pas faire sa part, d’autres devront s’en charger, rognant ainsi un peu de leur temps libre et de leur liberté. Afin d’éviter cette situation, nous pouvons miser une partie de la solution sur les nouvelles conditions de « travail » bien plus enthousiasmantes dans un environnement non marchand. En effet, la guerre commerciale fera place aux partages des efforts et des connaissances. L’absence de pression du chiffre ou de l’angoisse d’une crise économique nous apportera un contexte plus serein avec des conditions choisies par les participants. Sans pression salariale incitant à réduire les effectifs, nous pourrions les multiplier et réduire l’effort à son minimum. La peur du licenciement économique disparaît de même en cas d’automatisation d’un secteur. Enfin les relations de travail ne sont plus basées sur la peur de la hiérarchie ni la pression de la compétition mais au contraire, favorisés par la collaboration.

Si l’ensemble de ces nouvelles conditions laissent encore une part de la population en inactivités, nous pourrions agir en se questionnant successivement sur ces points :

1. Améliorer les conditions.
Avons-nous mis en place des bonnes conditions quant à la prise de décision et d’organisation, susceptibles de créer au mieux l’engouement ? Que pouvons-nous encore améliorer ?

2. Est-ce un problème ?
Si tous les participants sont entièrement épanouis et ont accès à leurs besoins, pourquoi s’offusquer que certains ne participent pas ? Rappelons que nous avons traversé des siècles de domination marchande avec des inactifs provoqués par le système lui-même (misère, chômage etc.) sans empêcher le système d’évoluer. Les contraintes sont telles qu’elle incite à démissionner.1

3. Pour quelle(s) raison(s) ne participent-ils pas ?
Avant de se faire sa propre opinion, nous pourrions aller vers eux et comprendre l’objet de ce manque de motivation. Peut-être auraient-ils des idées pour faire évoluer notre organisation. Peut-être souhaitent-ils faire une proposition (par exemple, participer à une activité jugée pénible pour beaucoup, mais à un niveau horaire restreint).

4. Prévenir
Si cela reste problématique malgré les points précédents, nous pourrions leur signaler que beaucoup réduisent leur vie personnelle pour eux et ne le feront plus s’ils ne souhaitent pas aider à la vie sociale. Il sera bon de rappeler qu’ils ont le choix de leurs activités et que les efforts pénibles seront partagés par tous (réduisant ainsi considérablement la volonté d’être inactif).

5. Limiter l’accès
En dernier recours, les participants pourront décider de limiter l’accès (selon les modalités qui auront choisis) ou partager le fruit de leur effort qu’entre participants.

CONCERNANT LES RESSOURCES LOINTAINES ?2023-03-02T10:29:32+01:00

La logistique des flux des ressources ne suivra plus la logique marchande. La réorganisation sera de fait plus locale, simple et écologique. En effet, certains pays n’auront plus recours à la délocalisation pour bénéficier d’une main d’œuvre bon marché lointaine. De la même manière, nous ne ferons plus appel à des ressources de l’autre bout du monde parce qu’elles étaient les plus compétitives du marché. La fin de la logique marchande redessine naturellement la carte des flux vers une importante relocalisation.

Celle-ci doit être prioritaire pour favoriser l’autonomie et l’écologie, tout en continuant à s’approvisionner des ressources lointaines quand celles-ci sont indispensables. Nous devrons donc redéfinir ensemble les besoins : qu’est ce qui est essentiel, secondaire ou superflu ? Si des ressources lointaines sont souhaitées ou nécessaires, les axes de transport et distribution sont déjà en place. Nos ingénieurs et entreprises de transports ne seront plus en concurrence et pourrons rassembler leurs compétences et connaissances pour optimiser encore plus les flux. Pour finir, nos logiciels de pointe pourrons redéfinir les flux les plus optimaux et réduire l’activité humaine (et donc la pénibilité) par la même occasion (2).

COMMENT FAIRE SI PERSONNE NE FOURNIT UN BIEN OU UN SERVICE RECHERCHÉ ?2021-08-18T08:13:47+02:00

Il existe de nombreux moyens pour répondre à un besoin de bien ou service.
La phase de préparation permettra d’évaluer précisément les meilleures solutions en fonction des situations.
S’adapter, apprendre à le faire soi-même, se regrouper entre intéressés, discuter, échanger avec les citoyens compétents.

Ensuite, les formations n’étant plus payantes, il est facile de faire une reconversion, surtout pour combler le manque d’un métier.

Enfin, l’éducation peut mettre en avant les secteurs en demande pour inciter les étudiants.

COMMENT AVOIR ACCÈS À UN BIEN ? UN SERVICE ?2021-08-18T08:12:50+02:00

Tout d’abord, la compétition financière écartée, chaque secteur (alimentation, enseignement, recherche, santé, etc.) pourra assurer son rôle pour les autres.

Ensuite, nous prendrons des mesures pour permettre l’accès automatique aux biens et services élémentaires. Le raccordement des logements en eau, électricité et services, sera automatique.

Enfin, pour avoir accès à d’autres biens ou services, il suffira d’en faire la demande.

COMMENT AVOIR ACCÈS À LA NOURRITURE ?2021-08-18T08:12:44+02:00

Le niveau 3 de l’ODG (zone de ressources) se charge de la gestion de l’alimentation. Il prend en charge la production, le transport et la distribution de la nourriture. Celle-ci se fera du territoire vers les villes et villages rattachés.

Ensuite, de manière commune et globale, nous pourrons mettre en place un modèle de collecte et de distribution efficace. Chaque secteur pourra ensuite s’adapter à ses spécificités.

Enfin, une coopérative nationale servira à centraliser et exporter les surplus de productions.

LA SOLUTION N’EST-ELLE PAS PLUTÔT DE CHANGER DE SYSTÈME MONÉTAIRE ?2021-08-18T08:12:10+02:00

Le système monétaire international :

Pour comprendre s’il est nécessaire de remplacer l’actuel système monétaire international par un autre, analysons leur fonctionnement.

D’un côté, un système monétaire international est l’ensemble des règles, mécanismes et acteurs, visant à organiser et à contrôler les échanges de capitaux entre pays. Mais de l’autre, il s’agit d’un système ayant des “trous noirs”.

Les trous noirs du système monétaire international :

En effet, la surveillance bancaire et financière internationale trouve ses limites dans un certain nombre de ” trous noirs “. De ce fait, les organisations internationales et les régulateurs  n’y ont pas accès. On peut classer ces trous noirs en deux catégories : les trous noirs géographiques et politiques.

Ce sont, d’une part, les Etats souverains où sévit la corruption et d’autre part, les places off-shore, terrains privilégiés de l’évasion fiscale et du blanchiment. Ou bien il n’existe pas localement d’organismes de surveillance de marché ou bancaire, ce qui est souvent le cas des paradis fiscaux. Ou bien encore, ces organismes existent, mais ne coopèrent pas ou sont inaptes à enrayer des fraudes massives. c’est par exemple le cas dans les Etats où règne la corruption.

Pour finir, il est nécessaire également de comprendre le principe du système monétaire international.

Le principe des systèmes monétaires :

Tous les systèmes monétaires que nous pouvons imaginer ont le même principe fondamental. Ils séparent les hommes de l’accès aux biens et aux services par l’argent. Cela nous paraît normal. Pourtant, les dérives actuelles sont les conséquences logiques et directes de ce principe de base. Il agira quelles que soient les modalités que nous pourrons y mettre autour (1).

Ce principe crée un moteur puissant, puisqu’il est à double levier. D’un côté, il énonce que si vous n’avez pas d’argent, vous n’avez accès à rien, et vous n’avez rien. Nos besoins fondamentaux tels que manger, s’hydrater, se loger ne sont plus accessibles. De ce principe de base naît aussi le versant opposé : plus vous avez de l’argent, plus vous avez de possibilités. Nous avons ainsi deux forces concourant à nous diriger individuellement dans une direction unique : faire de l’argent.

Les dangers du système monétaire :

De ce moteur, issu du principe originel de l’argent, ressortent deux caractéristiques fondamentalement néfastes :

  • c’est un moteur prioritaire car il est la base incontournable de tout accès. De ce fait, pour de nombreuses personnes, de nombreuses circonstances, et de nombreuses raisons, il sera privilégié à des fondamentaux (écologie, bien-être, entente, qualité, santé, sécurité, etc.).
  • c’est un moteur individuel. Il résonne directement avec notre individualité, puisque chacun devra trouver sa propre source monétaire. Ce moteur, redoutablement puissant, est en dehors d’une incitation solidaire et égalitaire. Enfin, l’argent disponible fonctionne par vases communicants, ou comme un gâteau que l’on se divise. Ce qui en conséquence, nous place d’emblée dans une position de concurrence.

Les conséquences du système monétaire :

Partant de là, toutes les dérives de notre société actuelle sont parfaitement logiques. Un système monétaire incitera avant tout à faire de l’argent, par tous les moyens, bons ou mauvais (réseaux mafieux, proxénétisme, braconnage, déforestation, etc.). Et aussi à diminuer la qualité de ce que l’on fait pour augmenter les marges. Ce qui revient à scier la branche sur laquelle on est assis (obsolescence programmée, ne pas breveter les traitements qui guérissent). Egalement à épuiser nos ressources pour vendre (croissance). En plus, la mendicité ou la criminalité contraindront ceux qui n’en auront pas. Certains auront des « bons filons ». Ainsi adviendront les disparités, la possibilité de domination ou encore de corruption.

Si nous souhaitons changer de système monétaire et non décider de coopérer librement, nous devrons surajouter un système qui permette (comment ?) de contrôler, surveiller, empêcher efficacement ce que la base même de notre système incite à faire. Un système monétaire est une base sociale dangereuse d’individualisme, de suspicion, de méfiance, d’inégalités, de tensions, de confrontation, de corruption, de criminalité et de toutes les dérives que nous connaissons. Et il restera toujours une base écologique d’épuisement, d’appauvrissement, de pollution et de destruction.

En résumé :

Tout peut paraître permis dans une société non marchande. Mais si tout individu est libre, la communauté dans laquelle il vit l’est aussi. Personne ne peut dominer, aucun service ou bien ne serait accordé sans l’accord de celui qui le fournit. Il devient alors logique de se mettre à un niveau similaire, si on ne veut pas avoir la communauté à dos et pouvoir bénéficier des compétences indispensables des autres. Tous les réseaux mafieux n’ont plus de raison d’exister (comment envisager le concept de proxénétisme par exemple ?), la corruption devient impossible. La croissance infinie et l’épuisement des ressources ne sont alors plus indispensables.

Aucun système monétaire ne peut être garant de dérives humaines. Au contraire, il les incite et les permet quasi toutes. Aujourd’hui, il est aussi facile de le comprendre d’un point de vue théorique, comme de le constater d’un point de vue pratique.

EST-CE QUE CE SERA LE RETOUR DU TROC ?2021-08-18T08:07:53+02:00

Pour commencer, le retour du troc est souvent évoqué. Pourtant, il s’agit d’un système d’échange suivant une valorisation arbitraire des biens et des prestations. D’ailleurs, c’est l’embryon même du système monétaire. De ce fait, il s’agit d’un système d’organisation laborieux si notre moyen d’échange n’est pas disponible immédiatement. Se fera alors ressentir le besoin de remettre un intermédiaire : l’argent.

Il existe une organisation qui est, à de nombreux niveaux, plus simple, efficace et fluide, le tout sans dérives monétaires. En effet, en suivant les 4 principes du Grand Projet  du MOCICA, les avantages sont pour tous.

D’abord, chacun exercera sa vocation et chacun pourra bénéficier des autres talents lorsqu’il en aura besoin.

De plus, un système d’organisation basé sur la mise à disposition de soi, et non plus sur l’argent, sera hautement bénéfique. De ce fait, il améliorera considérablement nos rapports les uns aux autres.

Enfin, s’accrocher aux quantités d’échanges identiques (subjectives et arbitraires) paraît peut-être plus « juste » sur le plan de l’ego. Pourtant, c’est aussi la source d’une organisation laborieuse et de nombreuses pertes inutiles.

D’autre part, le retour du troc ne résout pas les nombreux problèmes auxquels il faut faire face (inégalités sociales, dégradation de l’environnement, etc.).

Restez également en contact et discutez avec les membres sur :

Go to Top